Elle était jeune, insouciante de la vie. Ce n'était qu'elle et ses envies avec un peu de moral de coté. C'était le moment de profiter de la vie,c'est ce qu'elle choisissait sans même vraiment le réaliser. Elle était jeune, mais elle s'est dévelopée en étant la coquette de l'école. On étaient tous jeunes, personne ne pensaient vraiment à la religion., y étions nous prêt d'ailleurs? Non, je ne crois pas.
Elle s'était moi.C'est toujours moi. Depuis que j'ai.. en fait, du plus loin que je peux me rappeler, tout ce qui m'interessait c'était l'amitié et les garçons.À l'âge de 11 ans même peut être avant j'ai eu ma première peine d'amour, le garçon que j'aimais follement et qui était sencé m'aimer était dorénavant avec ma meilleure amie! Ma meilleure amie qui dans le moment me cachait du monde, car en venant dans la même école que moi, elle m'avait volé mon statut de '' la belle nouvelle '' et je devenais la risée et pour ne pas ruiner son quota de popularité elle ne pouvait pas s'afficher avec moi. Je me rappel que ce fut une période très dure pour moi,car je venais de changer d'école où je me fessait déjà intimide et je perdait déjà ma place dans cette nouvelle école pour redevenir la cible parfaite aux moqueries.
Rendu au secondaire, les choses n'était pas différentes. Ce qui m'intérésait ? Les garçons? Exactement! Des petits amis? Des tonnes! En même temps? Non, pas à ce point.Des coeurs brisés sur mon passage? Oui plusieurs. Et mon coeur dans tout cela ? Loin du Dîne, loin de la religion. Mon coeur était fixé sur les futilités. Mais j'étais jeune et j'essayais de vivre comme dans les séries télé sans vraiment connaître autre chose de la vie, car mes parents étant quand même croyants, mais ne m'avait pas tant appris que cela sur la religion, je ne sais pas pourquoi. Tout ce que je me rappel c'est que je savais que la drogue c'était mal, qu'il fallait bien se comporter envers ses parents, que faire l'amour avant le mariage c'était haram, je savais que Dieu existait et voilà.
À l'age de 13 ans, proche de mes 14 ans, ma famille et moi sommes allés en Algérie, oui, oui, je suis Algérienne, mais pas plus nationaliste que ça.Comme d'habitude nous partions d'abord chez la famille de ma mère. On était a Alger, dans la capital. Le contraste entre l'Algerie et le Canada, celui qui ma le plus frapper fut que les garçons passait leur temps dans les rues a mater les filles.Dans ce temps là cela augmenter mon estime et j'appréciais ces regards, mais en y repensant aujourd'hui, je n'etais que de la viande comme toutes les autres filles qui se fessaient désabillées du regard par ces garçons en chaleur qui ne trouvaient rien d'autres a faire que vagabonder. La famille de ma mère n'étant pas réelement pratiquante, rien ne changea dans ma façon de voir le monde, rendu chez la famille de mon père, les choses changèrent un peu, il y avait quelque voilée dans la famille, mais personne n'aborda le sujet avec moi et rien ne changea également. À la différence que de ce coté de la famille, il y avait un de mes cousins que je portais particulièrement dans mon coeur. Et pour la première fois, je commençais à perdre mon innocence par le biais de ce cousin plus expérimenté qui avait 16 ans dans le temps. Bien sur, j'avais déja gouté a mon premier baiser, mais cette fois ci cela ne s'était pas arrêter là, mais n'était pas allé au point de non retour. Au moment crucial, j'ai su dire non, cela me value un ''tu n'es qu'une gamine'', mais sans même être dans le dîne, j'ai su dire non au haram, sans même comprendre et le problème était là, je n'y connaisait rien à ma religion.
De retour au Canada...
