Jamais je n'avouerai... (OS - Bakugo Katsuki x OC)

Jamais je n'avouerai...

- Cours le plus vite que tu peux, ma chérie !

- Mais et vous ?!?

- Ne t'en fais pas et pars !

- On t'aime ma chérie, conclu la mère de la petite.

La petite fille pleurait car elle pressentait qu'il n'y aurait pas de fin heureuse à cette situation. Elle avait peur, très peur mais elle restait confiante. Les héros allaient arriver et tous les sauver, ses parents et elle. Du haut de ses onze ans, elle aurait dû être en âge de comprendre mais elle restait avant tout une enfant et comme tous les enfants, elle gardait espoir malgré le drame se déroulant sous leurs yeux à tous. Un vilain assez puissant avait attaqué et avait prit en otage des gens dont la famille de la petite fille. Il en avait tué certains et sa famille et elle serait peut-être et sans doute les prochains malgré qu'ils soient cachés. Ils finiraient par les trouver et c'est bien pour ça que les parents tentaient de sauver leur fille. Elle avait encore tellement de choses à accomplir dans sa vie tandis qu'eux auraient certes eu une vie courte mais elle aurait été comblée. Leur fille a comblé leur vie au delà de toutes espérances et ils voulaient qu'elle leur survive. Ils ne seraient peut-être pas là mais elle pourrait vivre et cela leur suffisaient. Elle serait seule un court moment mais on lui trouverait une famille qui saura l'aimer autant qu'ils l'ont aimé, eux. Ils avaient le visage ruisselant de larmes tandis que leur fille fuyait le danger. Afin de détourner l'attention du vilain, les parents sortirent de leur cachette main dans la main et dès que le vilain les aperçut, il tira à vue et une balle arriva en plein milieu du front des deux parents. Ils effondrèrent sur le sol comme de chiffon nonchalamment jeter par terre. Leurs corps gisaient maintenant sans vie et une flaque de sang prenait racine sous leurs têtes. Leurs sangs se mêlèrent comme une peinture se mêle à une autre peinture. La couleur des deux mélangés était plus foncée sans doute à cause de leur amour pour leur fille et pour l'un l'autre. 

En ce même temps, la petite fille courait dans la direction opposée en pleurant toutes les larmes de son corps. Elle avait entendu les deux détonations et elle avait su. Elle avait su qu'elle venait de devenir orpheline comme si une voix lui avait soufflé directement dans l'oreille que ses parents étaient morts. Elle courait plus vite encore pour sortir de cet enfer qui veniat de la priver à tout jamais de ses parents. Elle se devait de vivre pour eux. Ils savaient qu'ils ne s'en sortiraient pas tous et ils voulaient la préserver de la mort qui l'attendait surement si elle restait avec elle. Les vrais héros de ce jour resteraient ses parents et cela pour toujours. Les "vrais" héros ne venaient toujours pas et eux, civils, périssaient sous les balles du vilain.

Tout d'un coup des secousses se firent ressentir sous les pieds de la jeune fille qui n'avait toujours pas cesser de courir même si aucune sortie ne se profilait à l'horizon. Des morceaux de pierres du bâtiment commencèrent à tomber à certains endroits. Elle tentait de les éviter mais de plus en plus de morceaux se détachaient de la structure en pierre. Ses parents venaient de la sauver des balles mais elle allait mourir ensevelie sous le bâtiment. Elle courra alors encore plus vite que ses petites jambes le lui permettaient. Elle ne cessait toujours pas de pleurer mais elle ne savait plus vraiment pour quoi elle pleurait. La mort de ses parents ? La peur de mourir ? De rage pour les héros qui n'étaient pas venus sauvés ses parents ? Sans doute pour toutes ces raisons à la fois. A cause d'une pierre qui tomba devant elle, la petite perdit l'équilibre et elle se projeta en arrière. Elle perdit l'équilibre et s'effondra sur le sol devenu poussiéreux. Elle regarda partout autour d'elle mais ce qu'elle vit ne fut que désolation et chaos. On entendait les cris des autres personnes retenues en otage, le bruit des pierres se décrochant une à une des murs et plafonds. C'était la fin, elle le sentait. Ses parents étaient morts pour rien mais elle se disait aussi que morte, elle les rejoindrait plus vite. Mais leur sacrifice aurait été vain et cela, elle ne pouvait pas se le permettre. Elle devait vivre pour eux et en leur mémoire. Elle prit son courage à deux mains, se releva et se remit à courir. Elle vit alors une sortie, la sortie à seulement quelques mètres. Elle parcourut ses derniers mètres mais le dernier fut parcouru trop tard...