Meteor, un prénom peu commun porté par une fille si banale. Loin de moi l'idée de me dénigrer chers amis, mais avant de vous narrer mon histoire si peu ordinaire laissez-moi un instant me présenter à vous. Meteor, fille d'un père restaurateur et d'une mère couturière, je suis née une nuit de février 1994 à Narian-Mar, petite ville Russe se trouvant au nord du cercle polaire Arctique, là où la neige recouvre le sol 220 jours par an, là où l'été a prit congé depuis bien trop longtemps.Depuis ma tendre enfance j'ai été aimé et chéri par mes chers parents, fille unique, ils ont longtemps essayé de concevoir un enfant, mais en vain, puis par miracle comme mon père aime le dire, je suis arrivé, là parmi eux. Je vous le disais plutôt, Meteor un prénom si peut commun porté par une fille si banale, c'est exactement ce que je suis, aucune ombre au tableau, pas d'histoire tragique, pas d'aventures rocambolesques, une vie rythmée par mes études en minéralogie. J'ai longtemps étudié les minéraux, mais avec les années je me suis plus facilement spécialisé en gemmologie, cette discipline qui consiste à étudier et évaluer les pierres précieuses tel que les diamants, les saphirs, les rubis et j'en passe.
Sans aucune transition, j'aimerais me décrire un peu à vous, je suis une petite brune mesurant 1m65 aux yeux vert, non que dis-je, mes yeux ne sont pas vert mais comme mon père aime les appelées « deux petites émeraudes trop mignonne et inestimable ». Je suis plutôt en forme comme fille, ni trop ni pas assez comme on dit, mais pour ma défense j'aime la nourriture et là d'où je viens il faut manger pour survire au froid, alors mes 60kg sont tout à fait raisonnable pour ma taille et pour rien au monde j'arrêterai de manger mes pizzas le vendredi soir devant une bonne série. C'est ce qu'on appelle une bonne vivante, alors vivante oui, mais bonne je n'irai pas jusque là. Un teint pâle, les joues rosies par le froid à chaque saison de l'année, quant à mes cheveux, toujours attacher en chignon c'est la règle d'or, une pauvre patate positionner au centre de mon crâne, c'est comme ça que je me sens bien.
Avec ce physique peu gracieux, vous vous doutez bien que la confiance que j'ai en moi est inexistante. Réserver, distante, patiente sont les mots qui me définisse le mieux. Moins on me voit, mieux je me porte.
Je vous le disais plus tôt, j'ai effectué mes études jusqu'au bout, je suis passionné mais trouver un emploi de nos jours et surtout dans ce domaine n'est pas chose simple, alors j'ai postulé comme une acharnée sur divers sites d'offre d'emploi.
Plongeuse de 19h à 2h du matin, pas terrible de rentrée seule la nuit, surtout quand tu vis à Moscou.
Hôtesse d'accueil dans un cinéma de la capitale, virée parce que j'avais frappé mon collègue qui s'était permi de me mettre la main aux fesses.
Nourrice, impossible, je sais à peine m'occuper de moi-même même, maladroite comme je suis ce n'est même pas la peine d'essayer.Moscou - Russie Mercredi 3 novembre,
- Bon assez parlé de mes péripéties, et toi alors Meteor, comment ce passe la recherche d'emploi, me questionnait Liza
- Le néant, répondis-je sans grande conviction.
Mon ami Liza était plus qu'étonné de mon état actuel, je dois dire que j'avais un coup au moral. Je ne m'étais jamais retrouvé à ne rien faire, rester là à rechercher un emploi, sans aucune motivation puisqu'il n'y a rien qui m'intéresse hormis une future poste de gemmologue.
Liza et Irina sont mes meilleures amis, nous sommes originaires de la même ville, ayant vécu dans le même quartier, fréquenter les mêmes écoles, puis sommes arriver dans la capitale pour effectuer nos études supérieures et poursuivre nos rêves. Nous partageons un petit appartement depuis déjà quelques années, Liza alias Lili est maintenant avocate en droit social et Irina, ma chère et tendre Riri comme j'aime l'appeler est danseuse classique, elle est souvent en déplacement pour exercer sa discipline.
VOUS LISEZ
Meteor
RomanceL'omerta, la loi du silence. Personne n'entre dans la famille sans craindre des représailles. Si tu trahis le parrain, ton âme sera condamnée aux flammes de l'enfer. J'ai passé les plus belles années de ma vie à étudier, le nez dans mes livres sur...