C'est court , mais c'est long à la fois , je peine à réaliser que j'observe mes ressentis comme si je les avais quittés hier . La pensé est assez grande , parfaite pour une coloc , surtout de celle qui est gigantesque ! Mon regarde se porte sur ma coloc pleins d'inquiétudes
j'ose ouvrir ma bouche sauf pour dire : « Je ne suis pour toi qu'un renard semblable à cent mille renards. Mais, si tu m'apprivoises, nous aurons besoin l'un de l'autre. Tu seras pour moi unique au monde. Je serai pour toi unique au monde. » Elle ne saisit pas ou je veux en venir.
Je dois avoir l'air stupide avec ma philosophie... tant pis , j'ai commencé, je termine . et au moins ,je sais qu'entre le virtuel et le réel , c'est différent , alors je veux m'en assurer. C'est important pour moi ,j'en reste coite , bloquée , le cul par terre
- Tu as raison ! Je me rends compte surtout que le temps file , que nous avons tous mûri, changé, grandi. Nous ne sommes plus des enfants à la recherche de leur identité. Nous sommes dorénavant des adultes qui marchent en direction de leur avenir. Dit ma coloc
C'est beau ce que tu dis ! Ça me touche je réalise qu'on est tous sur la même onde . Réponds-je
- Tu me fais un petit coup de nostalgie ?
-T'es jaloux car tu ne peux pas vivre sans toutefois me contredire , Tu ne saurais pas me satisfaire de toute façon, puisque j'ai entendu dire que tu n'étais pas bien monté, donc bon... rétorqué-je du tac au tac avant de lui rebalancer une réponse .
Ce qui est totalement faux. C'est plutôt l'inverse que j'ai toujours entendu revenir à mes oreilles venant du monde qui t'en tour , mais bon, il n'a pas besoin de le savoir ! Ses yeux virent au noir.
Pourquoi j'ai la sensation que ton rire est faux ?
d'aussi longtemps que je la connaisse, je ne compte pas la laisser s'en sortir aussi facilement. et quel bonheur de pouvoir affronter ma miss perfect en étant rationnel Je secoue lentement la tête, un demi-sourire aux lèvres. Son inflexion espiègle suffit à m'agacer. Je lui lance une grimace telle une enfant, n'ayant plus d'arme sur moi pour me défendre. J'ai épuisé mon stock avec le premier et le second.
- tiens voici les clés de mon cœur mais fait pas attention aux désordres. Dit-t'elle
Avec plaisir lui réponds-je
- je te fait visiter ? Puis elle me fait découvrir la villa de son cœur , dont elle est fière que j'y reste , Je referme la porte derrière elle,
puis je me précipite dans la chambre au fond du couloir pour prendre la catalogue en fin de bénéficier de la suite avec salle de bains et porte-fenêtre donnant sur la terrasse où trône un gigantesque jacuzzi. toujours aussi ébahie par la beauté de la chambre de son cœur .
La chambre est si spacieuse est composée d'un grand lit rond en cuir noir posé sur un gigan‐ tesque tapis gris à poils longs, ainsi que deux banquettes recouvertes de coussins en plumes blancs. La salle de bains est simplement séparée par des grandes vitres qui sortent du sol pour venir embrasser le plafond. Une douche à l'italienne spacieuse avec pierres apparentes me donne tout de suite envie de me foutre à poil et de courir me prélasser sous les jets frais multifonctions.
J'incline ma tête , afin de bien écraser ses jambes , et referme les yeux . Mais , je devais m'y attendre , otage..
Otage...
Otage...Tout ceci est la nature de la réalité personnelle, mon cerveau reviens tel un boomerang en plein milieu de mon front dans un « « plot» »
pas très distingué.
Nouveaux coups de marteau. Je me rend compte que toute cette histoire n'est rien que dans ma tête. La force de l'action partira sûrement au petit matin , comme chaque soir on se fait des films , des scènes , et des imaginations dans nos pensées de ce qu'on voudrai bien réaliser mais qui ne verra certainement jamais le jour...
J'y penserai pour l'instant je me dois de dormir
Il est 3h45...

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Nature de la réalité personnelle
HumorCeci est l'imagination de toutes sortes de vies qu'on se fait dans nos pensées qui n'a jamais vue le jour