1er coup de tonnerre
Je lève la tête et regarde par la fenêtre. La pluie tombe en torrents, et un éclaire déchire le ciel, illuminant brièvement la pièce. Je retire mon casque, pose mon livre sur ma table de chevet, enfile un jogging et un large sweat gris. Je prend mon portable et mon sac de cours avant de descendre les escaliers. Je fais attention à ne pas faire de bruit pour ne pas réveiller ma mère et mon frère qui doivent être endormis à heure tardive.
Avant de quitter la maison, je laisse un petit mot sur le réfrigérateur, expliquant que je suis partie et que je ne serai pas là pour le petit déjeuner. Je précise également où je me rend afin qu'ils ne paniquent pas en ne me voyant pas à la maison.
Je quitte la maison, constatant que la nuit est encore bien présente, étant donné qu'il est à peine une heure du matin. La pluie tombe plus fort que ce que j'avais anticipé, et les rues sont à peine éclairées par la lueur des lampadaires. Je mets ma capuche pour me protéger un minimum de l'averse et commence a marcher rapidement sous la pluie. Je regrette de ne pas avoir pris de parapluie, mais je ne peux pas me permettre de le faire attendre plus longtemps2e coup de tonnerre
J'accélère inconsciemment, sentant une légère montée d'adrénaline, et arrive assez rapidement devant sa maison. La rue est presque déserte, et l'obscurité est à peine trouée par les quelques lampadaires qui vacillent sous la pluie battante. Je sais que ces parents sont partis pour une semaine à cause de leur travail. Ils m'ont laissé un double des clés il y a des années déjà, en cas d'urgence.
Je récupère les clés dans la poche intérieur de ma veste, glissant discrètement l'une d'elles dans la serrure. Un clic retentit à peine audiblement sous le fracas de la pluie contre le toit et les fenêtres. J'entre refermant la porte doucement derrière moi, le claquement léger se perdant dans les bruits extérieurs.
Je me hâte de retirer les chaussures trempées et j'enlève ma capuche, sentant quelques gouttes de pluie glisser le long de mes cheveux. La maison est sombre, silencieuse, à l'exception de ce murmure constant de la pluie qui tambourineL'air est froid, comme si elle était inhabitée depuis un moment. Je me dirige rapidement vers la cuisine, cherchant instinctivement une bouteille d'eau et deux verres, avant de me diriger vers sa chambre à l'étage.
Mon cœur s'emballe légèrement tandis que je monte les marches, essayant de ne pas faire craquer le plancher sous mes pieds. Arrivé devant la porte de sa chambre, j'hésite une seconde. L'inquiétude m'envahit. Puis, prenant une respiration, je tourne doucement la poignée et ouvre la porte avec précaution, veillant à ne pas le surprendre. Le bruit de la pluie est plus présent ici, comme un murmure constant, mais il ne parvient pas à masquer entièrement les sanglots étouffés que j'entends maintenant clairement.
Là, assis sur son lit, recroquevillé sur lui-même, il est dans un état de profonde détresse. Ses genoux sont repliés contre son torse, ses mains fermement pressées contre ses oreilles, comme pour étouffer le monde autour de lui. Ses épaules tremblent légèrement, prises de spasmes. Ses cheveux mouillés tombent en désordre devant ses yeux, cachant partiellement son visage. Je me rends compte qu'il ne m'a ni entendu entrer, ni vu. La pluie, combinée à ses pleurs silencieux, l'isole complètement dans sa bulle de douleur.
Je m'approche lentement, prenant soin de ne pas l'effrayer davantage. Mon instinct me pousse à le réconforter, mais je sais qu'il me faudra être délicat, respectant la fragilité du moment. Chaque pas est mesuré, chaque mouvement empreint de douceur, alors que je m'approche de lui, avec l'espoir de pouvoir l'aider à briser ce mur de souffrance qui semble l'entourer.
3e coup de tonnerre
Il sursaute violemment, comme si ma présence l'avait brusquement tiré d'un monde où il était enfermé. Ses sanglots, déjà forts, redoublent d'intensité. Chaque souffle semble saccadé, comme s'il luttait contre une terreur invisible. Mon instinct me pousse à agir immédiatement. Je me précipite vers lui, traversant la distance qui nous sépare en quelques secondes. D'un geste rapide, je dépose la bouteille d'eau et les deux verres sur sa table de chevet, n'y prêtant que peu d'attention. Mon esprit est entièrement focalisé sur lui.
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Orage {Tsukkiyama}
FanfictionIl suffit d'un orage... Un petit One-short sur Tsukishima et Yamaguchi car je trouve qu'il n'y en a pas assez! La couverture m'appartient je l'ai dessiner moi même Histoire remis au goût du jour mdr, en la relisant je me suis dit que je pouvais met...