Un chemisier d'un blanc immaculé dont les quelques boutons défaits laissent apercevoir la naissance d'une poitrine, une jupe moulante épousant parfaitement tes courbes et des escarpins qui claquent le sol au rythme de tes pas, faisant virevolter les quelques mèches de tes cheveux relevés négligemment en un chignon.
Quelques documents sous le bras et un soupir plus que las en arrivant à destination, une certaine hésitation avant que ta main refermée en un poing ne se décide à frapper la porte face à toi. Aucun son venant de l'autre côté de celle-ci t'encourageant à entrer, tu roules les yeux d'agacement, mais à l'instant où ta main se pose sur la poignée dans l'intention de pénétrer la salle, la porte finit par s'ouvrir brusquement. L'objet de ta nervosité constante se dresse face à toi, son visage interrogatif soudainement transformé en un sourire cynique, t'invitant d'un geste de la main à entrer dans son domaine.
Ne prêtant aucunement attention à la horde d'élèves présents dans l'amphithéâtre, tu déposes dans un bruit sourd la masse de documents sur le bureau de leur professeur, Ryomen Sukuna qui regarde d'un œil amusé, celle qui est depuis quelques longues semaines maintenant, sa professeur stagiaire. Il te suit à la trace puis, avant que tu ne repartes vers ton pupitre, te présente la fiche de présence que tu dois signer chaque jour que tu lui arraches presque des mains pour la mettre à plat sur son bureau afin de le signer avec un stylo gravé à son nom qui traîne justement par là.
Une fragrance forte parvient à tes narines, mais loin d'être dérangeante, un cocktail épicé mêlant poivre, vanille et cassis, peut-être même plus. Un sillage à la fois sensuel et troublant. Tu l'as déjà senti, mais jamais d'aussi près, et c'est dans un léger sursaut que tu te rends compte de la proximité du professeur, la tête par-dessus ton épaule.
Pourquoi avais-tu porté si peu d'attention à ces effluves de son corps ou aux notes si suaves de sa voix qui chatouillent tes tympans ? Peut-être n'était-il jamais assez près pour te rendre compte de tout cela puisque tu as toujours gardé une certaine distance avec lui.
« Vous avez dix minutes de retard. », souffle-t-il à ton oreille.
Levant les yeux au ciel, tu émets un soupir puis reposes son stylo.
« Je serais à l'heure si on ne me faisait pas courir dans tout l'établissement pour vos bouts de papier, professeur. », réponds-tu en prenant la peine de bien éplucher le dernier mot.
Étudiante afin de devenir professeur de mathématique, ton université t'as désignée pour intégrer la plus prestigieuse école de tout le pays avec ce qui semble être, le meilleur enseignant qui soit.
Ce même personnage dont tu suis les cours et prends régulièrement des notes, fronçant les sourcils chaque fois qu'il regarde dans ta direction avec son air supérieur qui t'agace au plus haut point.
Ton énervement vis-à-vis de ton maître de stage est simple, il ne te donne absolument aucune liberté. Tout juste bonne à lui apporter ses documents ou à les amener d'un point A à un point B, l'écouter déblatérer des heures sur des formules et éviter son regard lorsqu'il s'amuse à te détailler de la tête aux pieds durant les tests. L'ayant trouvé plus qu'impertinent, tu lui as maintes fois fait la remarque, mais à croire que son insolence n'a aucune limite puisqu'il s'est toujours contenté de rire et continuer de te bouffer du regard.
Tu participes bien de temps à autre en l'assistant durant son cours, mais sentir son regard sur toi n'arrange absolument rien, tu cafouilles, déglutit difficilement et en a plus que marre de cette sensation d'être jugée en un regard.
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〖 𝐋𝐞𝐦𝐨𝐧-𝐭𝐬𝐮 𝐊𝐚𝐢𝐬𝐞𝐧 〗🍋
Fiksi Penggemar⎯⎯ 🍋⎯⎯ • 𝐂𝐨𝐮𝐩𝐞𝐳 𝟏 𝐜𝐢𝐭𝐫𝐨𝐧 𝐣𝐚𝐮𝐧𝐞 𝐞𝐧 𝐭𝐫𝐚𝐧𝐜𝐡𝐞𝐬. • 𝐏𝐫𝐞𝐬𝐬𝐞𝐳 𝐥𝐞 𝐣𝐮𝐬 𝐝'𝐮𝐧 𝐚𝐮𝐭𝐫𝐞 𝐜𝐢𝐭𝐫𝐨𝐧. • 𝐏𝐨𝐫𝐭𝐞𝐳 𝟏 𝐥𝐢𝐭𝐫𝐞 𝐝'𝐞𝐚𝐮 𝐚̀ 𝐞́𝐛𝐮𝐥𝐥𝐢𝐭𝐢𝐨𝐧, 𝐚𝐣𝐨𝐮𝐭𝐞𝐳-𝐲 𝐥𝐞𝐬 𝐭𝐫𝐚𝐧𝐜𝐡𝐞𝐬 𝐝𝐞...