La Bulle Elfique- De nos jours
Monde parallèle-Et là tu t'es évanoui. Je finissais de raconter ma version de ce qu'il s'était passé hier à Chiny quand mon père entra.
-Chiny ! Te voilà réveillé ! Il s'approcha du lit hospitalier.
-Oui, enfin ! Ça fait combien de temps au fait ? Me demanda-t-il
-De quoi ?
-Bah que je me suis endormi andouille !
-Ah ! Euh une vingtaine d'heures, un peu moins peu être.
-Ah oui quand même ! Ça va je t'ai pas manqué ? Je levai les yeux au ciel.
-Finalement tu étais mieux, endormi...
-Vilaine. Je soutiens son regard de longues secondes puis le détourna, les joues rouges.
-Je vais appeler ton père. Dis mon père. J'avais oublié qu'il était là. Mais tu ne te souviens vraiment de rien ? Demanda t-il.
-Non. Mon dernier souvenir était quand je t'ai amené dans le placard. Il se tourna vers moi. Et après... Il marqua une pause. Non vraiment pas.
La porte s'ouvrît et une petite femme apparut sur le seuil de la porte.
-Maman ! S'exclama Chiny. Je croyais que tu étais partie en voyage !
-Dès que j'ai su je suis venue ! Elle traversa la pièce et enlaça son fils un long moment.
-Je pense que Namie et moi allons partir. Hein Namie ? Commença mon père.
-Non, Namie reste. Ordonna Chiny. nous le regardâmes et éclatâmes de rire devant cette tentative d'autorité soudaine. Il s'empourpra et croisa mon regard. Je...je veux dire que si...si tu veux rester... Il marqua une courte pause. ...Tu peux !
-Merci mais c'est mieux que je te laisse avec ta mère, n'est ce pas ?
-Si tu veux. Répondit-il d'un ton froid. Je m'approcha de lui et le pris dans mes bras. "Ne me fais plus un coup pareil" lui intimais-je. Il me regarda et me promis de faire attention.•••
Rentrée chez moi, je décida de sortir dans le jardin pour voir mon chien Abba. Abba est une chienne si petite que même le vent peut l'emporter. Ses poils blancs sont si doux mais si embêtants à coiffer. Je m'approche de sa niche et je suis accueillis par un aboiement.
-Chut Abba, c'est moi, Namie. Pour toute réponse et frotta son museau contre mes chevilles. Cela me faisait tellement de bien de la voir en ce jour horrible. Je soupira et m'allongea dans l'herbe fraîche. Il faisait bon en ce mois de novembre. C'était un miracle. Je ne saurais dire quel type de climat peut caractériser la Bulle Elfique, mais ce qui est sûr c'est que il fait froid, la moitié du temps.
Abba s'allongea à côté de moi. Ensemble nous formions le parfait tableau de prix et d'amour. Le chien, symbole de la fidélité et l'Homme. Je fermai les yeux et pendant une seconde je me surpris à rêver d'ailleurs. Des pleines de fleurs, des villes du futur, des océans déchaînés. J'ai toujours rêvé d'aventures. De mon aventure. Peut être un jour me dis-je en me redressant. J'époussette ma chemise et caresse une dernière fois mon chien. Je marche vers la maison, un peu plus légère.•••
Quand papa invitait des amis ou collègues à la maison, c'était la fête. J'avais toujours l'impression d'être le personnage principal d'un film. Cependant ce jour là, c'était différent. Avec Chiny à l'hôpital, j'avais l'impression qu'il se passerait quelque chose de grave. Très grave.
Je descendis dans la salle à manger et salua mon père. Il sortit les couverts du tiroir et s'apprêta a dire un mot quand je le coupa.
-Qu'est ce qu'il ce passe papa ? Pourquoi j'ai l'impression que notre monde va s'effondrer d'un monde à l'autre ? Les larmes me montèrent aux yeux. Je... je suis pratiquement sure que...
-Namie s'il te plait-
-J'ai peur je sens qu'il va se passer quelque chose ! De grave. Une larme demanda l'autorisation de couler.
-Namie assied toi s'il te plaît. Il me pris par les épaules et m'assit sur la chaise la plus proche. Il s'accroupit et et entreprit de sécher mes larmes. Je sais que tout ça te dépasse, mais s'il te plaît crois moi, tout va bien ! Richard nous l'aurait dit sinon non ?
-Mais !
-Il n'y a pas de mais. Il prit mes mains et les serra très fort. Je suis là, tout va bien. Chiny sera sorti dans quelques temps de l'hôpital et tout redeviendra comme avant ! Je te le promets.
-Non papa tu ne comprends pas ! Je... je l'ai vu ! Il n'était pas normal ! Et puis n'a tu pas fait attention aux mots qu'il prononçait ? Tous avaient un rapport entre eux. Et ils annonçaient un événement qui bouleversera nos vies. A jamais.
-Namie je comprends mais tu t'en fait trop pour-
-Non.
Il lâcha mes mains et se leva tel un robot. Ces mots m'étaient sortis tous seuls. Ma voix était froide. J'avais utilisé un grain de voix inhabituel pour moi. Il me regarda et s'éloigna d'un pas. Ses yeux étaient blanc comme neige. Ils semblaient presque sans vie.
-Papa je... Il ne me répondait toujours pas. Je me leva et traversa la pièce. Je voulais courir loin, loin de tout. J'eus un élan de courage et m'approcha de lui. Il ferma les paupières et les rouvrit brusquement. Ses yeux avaient retrouvés leur chaleur et il se détendit.
-Papa... Ma respiration saccadée m'alarma et il me prit dans ses bras.
-Ma puce, je suis là. Je souffla, heureuse de retrouver celui que j'aimais le plus. Il s'écarta et me regarda droit dans les yeux. Ils semblaient avoir le pouvoir de me réconforter d'un clin d'œil. Il me demanda pourquoi j'étais si affolée. Je le regardais les yeux peinés.
-Tu ne te souviens de rien ? Il me fit comprendre que non. Je m'apprêtai à lui parler quand on toqua à la porte. Messieurs Lopiez étaient arrivés. Mon père me rassura d'un sourire et parti les accueillir. Je restais pétrifiée. Il fallait oublié ce qu'il venait de se passer, c'était tellement confus dans ma tête. Au fond de moi je commençais à voir un rapprochement entre cet épisode et ce qu'il s'était passé avec Chiny. J'étais loin de me douter jusqu'où cela irait. Je lissa les plis de ma jupes et répétai :
- Inspire, expire, inspire, expire. Tout va bien dans le meilleur des monde. Mes épaules se détendirent et je fis demi tout pour accueillir nos invités.•••
Je me réveillai dans une forêt. Inutile de me demander comment j'en été arrivée là, je l'ignorais. Je me levai, toute engourdie. Mes yeux balayèrent le paysage et, en vain, j'essayai de me situer dans l'espace. Il faisait jour, du moins je le crois puisque les arbres ne l'aidaient entrevoir que quelque rayons de lumière. Au pied de ces derniers poussait de la mousse d'un vert éclatant. Vu la profondeur de la forêt j'en déduisit que je me trouvai au milieu des bois. A part le chant des oiseaux et le vent qui chantonne, aucun signe de vie. Je commence à marcher et des brindilles craquent sous mes pieds. Plus j'avançais, plus je percevais une odeur de nourriture. J'y étais irrésistiblement attirée. Pour trouver la source de ce potentiel met, je commence grimper sur l'arbre le plus proche. Ce n'est pas très difficile. Il est vrai qu'étant petite je grimpai souvent aux arbres des vergers avec mon père pour assurer mes arrières. J'agrippa une branche et me hissa en haut de l'arbre en un temps record. Je leva les yeux et aperçu une infime partie du monde qui s'offrait à moi. Que des arbres à perte de vue. Même pas une légère fumée qui pourrait venir d'une auberge. Je décida de redescendre et trébucha sur une branche. Je dégringola de plus en plus vite. Me cognant de tout les côtés. Soudain une sorte de portail vert lumineux s'ouvrît et m'engloutit toute entière.
La première réaction que j'eus en me réveillant était que j'avais atrocement mal. Je jeta une coup d'œil à mes bras et découvrit des bleus féroces. J'essaya de me lever et poussa un grognement de douleur. Je leva les yeux m'attendant à voir la forêt où je me trouvai quelques secondes plus tôt. Je restai pétrifiée. Je n'étais plus dans les bois. J'étais dans un vielle maison. Prenant peur, je tenta de de sortir de ce cauchemar quand une jeune fille m'attrapa par la main et me força à me regarder en face. Elle était brune, presque blonde. Ses yeux semblaient se noyer dans les abîmes. Mais ce que l'on retient chez elle c'est cette tâche de naissance recouvrant toute sa bouche et la faisant passer pour une vache. A cette pensée je pouffa et elle me lâcha, les yeux gros. Elle recula d'un pas et m'observa de la tête au pied. Peut être que ma peau mate lui semblait étrange face à la sienne, blanche comme l'écume. Elle se retourna et marcha jusqu'à sa cuisine aménagée. Elle commença à faire du thé et d'un signe de tête l'invita à le partager avec elle. Pendant qu'elle était aux fourneaux je pris un temps pour observer sa demeure. Petite, certes mais si bien aménagée que tout trouvait sa place. Un hamac était suspendu au dessus d'un bureau, ainsi que de dizaines de plantes. Je tournai la tête et vit un télévision. Je supposa donc que j'étais peut être dans la ma ville. La théière siffla et l'attrapant elle m'invita à m'assoir sur la table de verre. Elle prit place à son tour et me regardant droit dans les yeux, me dit :
- Je m'appelle Eloxie.
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Namie et la bulle Elfique
FantasyCeci est une histoire qui a germé dans l'esprit de ma sœur il y a quelques mois. Elle devait écrire une petite rédaction et à donc inventé les personnages et l'histoire que vous allez découvrir. Je n'ai jamais écrit aucun livre donc si vous avez des...