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Je sors de l'ascenseur de l'immeuble où je vis. Je traverse le long couloir pour rejoindre la porte de mon appartement. C'est un appartement pas très grand, certes, mais il est mon petit cocon au milieu de Seattle, bien plus que confortable, et en plus de ça super mignon, tout comme deux ou trois voisins qui vivent en face de chez moi, et je ne cacherais pas que c'est une des petites raisons pour laquelle j'adore vivre ici.
J'insère la clé dans ma serrure et la porte se déverrouille sous ma main. J'entre dans mon appartement et referme la porte derrière moi. Je balance mon sac au fond du petit canapé qui marque la séparation entre le salon et la salle à manger, puis jette mes clés sur la table à manger. J'enlève ma légère veste en jean et la pose délicatement sur le dos d'une chaise. Comme tous les soirs où je rentre du boulot et où je suis atrocement fatiguée, je ne sais pas quoi faire. Je suis envahie par la solitude depuis que j'ai déménagé à Seattle... Je vivais anciennement dans une petite ville toute proche de New-York, dans un superbe appartement avec mon petit ami. Mais celui ci n'a pas accepté de me rejoindre à Seattle pour quelconques raison, alors nous avons décidé de mettre fin à notre relation. J'étais triste, même détruite de cette brusque séparation. Je l'aimais tellement, je l'aime encore. Mais il a fallu que l'on se sépare et c'est sûrement mieux ainsi, étant donné que notre relation était des plus tendues, et que s'il m'avait suivie à Seattle, notre relation ne se serait pas améliorée. Alors oui, c'est vrai que parfois il me manque énormément mais c'est comme ça.
Je sors soudainement de mes pensées, alors qu'un frisson parcoure mon corps entier, et je mets du temps à réaliser que c'est un frisson de froid. Je me dirige vers le radiateur qui se trouve au fond de la pièce et essaie de l'allumer, en vain, impossible de le faire fonctionner. Mais que se passe-t-il ? Le radiateur est en panne et je meurs de froid, je ne pourrai pas rester éternellement ainsi. Je me rue alors sur mon sac et y attrape mon smartphone. Je compose le numéro d'un employé qui travaille dans une entreprise d'électricité et de chauffage :
-Bonsoir, excusez-moi de vous déranger mais mon chauffage est tombé en panne. J'ai besoin que vous veniez me le réparer, c'est possible ?
Fidèle à moi même, je suis toujours là à m'excuser pour toutes raisons.
-Bien sûr. J'arrive d'ici 15 minutes.
Il a une voix affreusement douce, tellement douce qu'elle a le don de me faire frissonner à travers le téléphone, c'est assez étrange.
-A tout de suite.
Je lui réponds rapidement et raccroche. J'ai étrangement hâte de voir cet homme à la voix si douce.

*****

Une vingtaine de minutes plus tard, alors que je suis allongée sur mon canapé, regardant la télévision, sous une énorme pile de couettes, j'entends quelqu'un frapper à la porte.
Je soupire mais je vais ouvrir, en espérant que ce soit la personne qui doit venir s'occuper de mon chauffage. J'ouvre la porte, et, surprise, je reste bouche bée. Le jeune homme se tenant devant moi me salue d'une poignée de main et me sourit. Il est incroyablement sexy. Il est vêtu d'une salopette de travail bleue et noire, avec un t-shirt blanc en dessous. Je me demande si il a un pantalon. Il a un visage d'ange, vraiment. Il a la peau bronzée, et ses yeux bleus ressortent comme si c'étaient des diamants. Il a des cheveux assez longs dressés sur la tête, mal coiffés, mais ça lui allait tellement bien.
Il a sûrement remarqué que je le matais, et il me le fait remarquer en raclant de la gorge. Je secoue la tête et sors brusquement de mes pensées.
-Ah, oui. Excusez-moi. Entrez.
Je me décale et le laisse entrer, avant de fermer la porte à clé derrière nous. À clé.
Gênée, je lui montre le radiateur en panne. Il se penche vers celui-ci, en commençant à les manipuler de ses grandes mains. Ces mains ont l'air tellement expertes, que je les imaginerait bien autre part que sur cet affreux radiateur. J'imagine ses mains parcourir le long de mon corps nu, en passant d'abord sur mes seins et descendant le long de mes cuisses, et glissant sur mon entre-cuisse. Je laisse s'échapper un léger gémissement du long de ma gorge, et m'en étant vite rendue compte, j'essaie tant bien que mal de le transformer en petite toux, pour ne pas que Mr. Lown n'imagine mes pensées.
Il se lève et se dirige vers moi, une bouffée de chaleur envahit mon corps entier. Qu'est ce qu'il me prend ?
-J'ai réparé votre radiateur, Mademoiselle Scott.
-Merci. Mais appelez moi Sara, Mr Lown.
-D'accord... Sara Scott.
Un énorme frisson envahit mon corps. Sa voix est aussi douce qu'au téléphone, et la manière dont il a prononcé mon prénom et mon nom était extrêmement excitante. Je m'approche dangereusement de lui.
-Avez-vous faim ? Ou soif, peut être.
Il racle de nouveau de la gorge. Il a l'air mal à l'aise, et ce n'était pas mon but, de le mettre mal à l'aise.
-Un peu soif, oui.
Je me recule de lui et me dirige vers la cuisine. Après avoir pris une bouteille d'alcool fort, je reviens vers lui et pose sur la table deux petits verres et la bouteille d'alcool. Je nous sers un verre et le lui tends.

Après avoir bu plus de trois verres, je sens bien que je ne suis pas dans mon meilleur état et lui non plus, et ça me fait du bien. J'ai vraiment envie de passer aux choses sérieuses, cet homme est tellement excitant, et le fait qu'il soit inconnu l'est encore plus.
Soudainement ma conscience prend place et me dit que c'est pas bien de faire une chose pareille. Mais je décide de la repousser...
Je me lève, et me dirige vers cet homme. Je l'invite à se lever et je le plaque doucement contre le mur. Contre toute attente, il nous fait pivoter sur nous même de sorte à ce que ce soit moi qui soit encerclée entre lui et le mur. Je regarde ses lèvres. Je ne peux m'en empêcher, j'attrape ses lèvres à l'aide des miennes et n'attends pas plus longtemps pour entre ma langue entre ses lèvres. Il a le goût de l'alcool avec un petit goût de menthe, et c'est agréable. Tout en l'embrassant fougueusement, je retire son bleu de travail et, comme je l'avais imaginé, il n'avait pas de pantalon. Je détache mon visage du sien et contemple ses muscles à travers son t-shirt blanc et regarde attentivement sa verge dressée dans son caleçon. Je l'attrape par les fesses que je caresse vivement alors qu'il retire mon t-shirt, de ses mains expertes que j'avais tant désirées, avant que celles-ci viennent parcourir ma forte poitrine. Je laisse échapper un doux gémissement et m'autorise à enlever son t-shirt, ce que je fais sans hésiter alors qu'il vient retirer mon pantalon. Je ne suis pas gênée de me retrouver presque nue devant cet inconnu, parce que c'est ce dont j'espérais depuis tout à l'heure. Je glisse mes mains vers son caleçon alors que je sentais ses doigts pincer mes tétons. Je baisse son caleçon à ses chevilles et, je vois devant moi cette grande verge que j'attendais depuis qu'il est arrivé chez moi, je la prends en main et commence à la caresser, de plus en plus fortement. Tandis que je joue avec son penis, je sens ses mains jouer avec mon string et ça me fait sourire. Il finit par l'enlever et je sens son pouce et son index jouer avec mon clitoris. Nous sommes la, à nous caresser entre nous et mon dieu, ce que c'est bon !
On se met à gémir de plus en plus et soudain, je me mets sur les genoux et lèche son gland par petits coups de langues, ce qui le rend de plus en plus fou d'envie. Je mets à présent son sexe dans ma bouche et le suce comme je ne l'avais jamais fait auparavant. Il se met à gémir de plus en plus fort, et c'est ça que je voulais. De ses mains il attrape mes cheveux et les tirent doucement, je qui me fait gémir sur lui. Le sentant proche, je le retire de ma bouche, et me relève, et lui fait un sourire en lui faisant comprendre que je veux qu'il me prenne. Et c'est ce qu'il fait sans se faire attendre, il l'attrape par les hanches et me soulève, en s'enfonçant doucement en moi et en commençant une longue série de vas et viens plus que parfaits. J'enroule mes jambes autour de lui et passe mes mains dans ses cheveux et les tire doucement, alors que ses mouvements sont des plus en plus fort. Je me mets à gémir et à crier, alors que je mouille de plus en plus contre son sexe. Ses mouvements devenaient de plus en plus fort encore et ses testicules claquaient assez fortement contre mon intimité.
Je le sens enfin venir en moi, et c'est par des cris aigus que se termine cet acte. Il se détache de moi et, les jambes tremblantes, il m'annonce :
-J'espère que très vite, un autre de vos radiateurs ne fonctionnera plus.
Je ris doucement et le regarde, plongeant mes yeux bruns dans ses yeux bleus. Je le regarde s'habiller tandis que je reste nue. Il dépose un léger baiser sur mon front et se dirige vers la sortie, et part.

Je décide enfin d'aller me doucher, et après ça, je vais me coucher, sans un mot, juste en repensant à cette grande verge contre mes lèvres, contre mon intimité, et je m'endors, en repassant dans ma tête ce moment magique, alors que j'étais sous l'emprise de l'alcool.

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⏰ Dernière mise à jour : Mar 22, 2015 ⏰

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Je n'suis qu'une pute.Où les histoires vivent. Découvrez maintenant