Chapitre 48

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*MALIKA AÏCHA THIAM*

Je suis dans le taxi direction je ne sais où avec cherif. J'ai encore une fois suivi mon cœur au lieu de ma raison, Coudou mbana était tellement remontée quand il m'a vue avec cherif mais comme Hamza me l'a conseillée, je dois penser à moi.

Chérif : Almas, on est arrivée. Me dit il en me sortant de mes pensées.

Moi : on est où?

Chérif : aux parcelles assainies.

C'était un immeuble de 4 étages et on logeait au 2eme. J'avais juste amené le minimum nécessaire, Hamza amènera le rester dans la semaine.

Il y avait deux chambres avec un salle de bain, la cuisine, un salon et les toilettes externes.

Chérif : ce n'est pas luxueux...

Moi : l'essentiel c'est qu'on soit en paix. Bouba, c'est le manque de communication qui est la source de tous nos problèmes donc on doit apprendre à se communiquer pour éviter d'autres malentendus.

Chérif : c'est ce que je me disais aussi. Repose toi, je vais ranger les bagages demain.

Malika : j'ai faim

Cherif : tu veux manger quoi ?

Malika : tout ce qui ne tue pas rëk.

Il sort pour revenir 20 mins plus tard avec des burgers.

Chérif : je pense que tu dois arrêter le travail.

Moi : j'avais déjà démissionné.

Chérif : avec l'aide de Malick, j'ai eu un entretien dans une entreprise à la vdn.

Moi : où est ta voiture ?

Chérif : ça appartenait à mon père et je lui tout rendu. Malick m'a trouvé un scooter à 900 000f, j'ai aussi payé la caution de l'appartement et tes frais medicaux donc il ne me reste pas beaucoup d'argent et on doit acheter des meubles pour le salon et notre chambre sans oublier les matériels électroniques. En plus il faut que j'économise pour que tu puisses accoucher dans une clinique.

Moi : l'argent que Malick m'avait prêtée est toujours avec moi.

Chérif : je préfère que tu lui rends l'argent le plus tôt possible.

Moi : ça peut nous servir.

Chérif : non je vais m'occuper de tout. Demain, ensemble on fera la liste de tout ce qui manque.

Je ne voulais pas gaspier l'argent que Cheikh Fall gardait pour moi donc j'ai acheté le terrain qui est en face de chez nous à Malika peut-être j'en aurais besoin à l'avenir qui sait.

Moi : je ne comprends plus ton père.

Chérif : je peux jurer que Binetou en est quelques choses.

Moi : je ne pense pas

Chérif : vous êtes loin de connaître cette femme. Je n'ai pas encore leur temps elle et Miriam, mon père je l'avais mis en garde sur ce que le marabout nous avez dit mais lui ne croit pas à ces choses. J'attends juste qu'on surmonte ses problèmes pour aller à Saint Louis chez Serigne Habib ( le marabout). Tu as amené les papiers de tes parents ?

Moi : non, pourquoi ?

Chérif : j'en aurais besoin pour éclaircir mes doutes.

Moi : je ne comprends pas.

Chérif : je t'ai toujours dit que la mort de ta mère n'est pas clair dans ma tête.

Moi : tu vas simplement te fatigué. Seydina et Mamadou Fall ont dépensé des millions pour trouver le coupable en vain.

Si Lala Aïcha Fall était là Où les histoires vivent. Découvrez maintenant