Bien plus qu'une légende...

18 1 0
                                    

      Je me souviens d'une journée si marquante que cela me semble être la veille. Pourtant elle s'est déroulée il y déjà deux longues années, peu de temps avant que le monde soit frappé par un virus et que notre vie soit bousculée. Ce jour-là, j'étais de retour dans la campagne de mon enfance, pour des vacances. Il y avait une fête dans un champs éloigné de tout, le thème était les temps anciens. Afin d'être réellement immergé dans l'atmosphère ancienne, nous devions revêtir des vêtements d'époque. Il y avait des tenues du temps des rois, mais la robe que l'on m'a fait porter, était d'un style prémédiéval. En l'observant de près, je la croyais tout droit sorti des contes que me lisait ma mère lorsque j'étais enfant.

     Au fil de la journée et après de nombreuses découvertes sur le passé de cette région qui avait vu le mien, je vis du coin de l'œil une tente un peu différente des autres. Piquée par la curiosité, j'y suis entrée. L'espace était petit, mais chaleureux. Au centre de la tente se trouvait une table à laquelle était assise une petite femme qui semblait avoir vu naitre le monde. Il s'agissait là d'une diseuse de bonnes aventures. Elle prétendait pouvoir m'envoyer dans le passé. Dubitative, j'avais vraiment du mal à la croire et je pense qu'à ma place, il aurait été pareil de vous.

      Après cela je suis parfaitement incapable de vous dire précisément ce qui c'est passé. En contradiction avec le reste de la journée, cet instant est très flou dans ma mémoire. Je pense que j'ai dû perdre connaissance car je me suis réveillée au milieu de rien, en pleine campagne. Je me suis redressée et je ne pouvais voir que des champs et des prés à perte de vue. Seul un large chemin de terre battue venait traverser l'horizon. Je fis demi-tour et j'eut le souffle coupé face à ce que je voyais. Alors que j'aurait dû n'apercevoir que la mer dont les vagues venaient frappées les rochers de la baie de Douarnenez, je vis une immense cité. De très grands remparts l'entourait, ils étaient présents pour protéger la ville, plus de la mer lors de grande marée que de l'envahisseur. Je n'eu pas une seconde d'hésitation, je savais de quelle ville il s'agissait. La ville d'Ys. Mythique cité dont de très nombreuse légende bretonne parle. La légende raconte que Paris a été construite à l'image de cette antique cité celtique. Même s'il est vrai que Paris est une ville splendide, elle n'arrive pas à la cheville d'Ys. Je n'avait même pas encore franchie les murs que j'était déjà subjugué par la beauté des lieux. Par chance, je suis arrivée à marée basse, alors je n'eu aucun mal à entrée dans l'enceinte. J'avait passée mon après-midi entière (au placement du soleil j'avait estimé mon arrivé au alentour de midi) à visité chaque recoin de rue, observait toute la beauté des bâtiments et humé les bonnes odeurs des étalages. Je n'ai jamais vue de bâtiments d'une tel architecture à mon époque. C'est un peu comme l'architecture gréco-romaine, on a beau la trouvé belle, on ne s'en inspire que très peu.

       Je ne vis pas le temps passé et la nuit tomba plus vite que je ne l'eu pensé. À se moment là je m'était remémorer les contes que me lisait ma mère, s'il disait vrai, alors la princesse d'Ys, Dahut, donnait de somptueuse fête chaque nuit. Je m'était ainsi rendu au palais pour vérifier les limites des légendes et pouvoir démêler le vrai du faux. Je portais toujours la robe que l'on m'avait faite enfilé quelques heures avant. Elle était suffisamment chic pour que je puisse entrée sans avoir de compte à rendre à personne. J'ai vite repérer la princesse parmi les autres invitées.
Elle était si belle dans sa robe encore plus somptueuse que toute les autres. Elle était un peu à l'écart en grande conversation avec un prince remarquable par son charme naturel. Vers la fin de soirée, le prince demanda à son musicien personnel de jouer un branle. La musique était tellement entraînante que j'eu de grande difficulté à rester assise et à ne pas aller danser. Tout les invités c'étaient levé et danser au rythme de la musique qui ne cessait d'accélérer. Ils semblaient comme hypnotisés.

C'est à ce moment là que je compris. Je n'était pas seulement remonté près de 1800 ans dans le passé à une époque où cette légendaire ville était un royaume renommée. J'étais arrivé le jour de sa chute...

Alors que je voyais au loin, l'aube naître et le soleil apparaître, je me hâtais de quitter la cité. J'eu tout juste le temps de rejoindre la berge que j'eu la tristesse d'assister à un terrible spectacle.

Cette nuit là, la princesse Dahut avait commettre la plus grande erreur de sa vie. Elle avait voler les clés de la cité, à son père le roi Graldon, et les confier à un parfait inconnu.

Je pu voir au loin le roi s'échapper à cheval avant de voir derrière lui les portes de la ville s'ouvrir et la mer déferlait par l'entrée dévastant tout sur son passage. La violence des vagues faisant pression à l'intérieur même de l'enceinte, détruisit absolument tout jusqu'a la moindre petite pierre des remparts.

J'assistais impuissante, assise sur une pierre au bord de la baie. En l'espace de quelques minutes il n'y avait absolument plus rien, le décor était le même que celui que j'avais laissé plus tôt dans la journée. Je pu presque croire qu'il s'agissait d'un rêve si ...

Prise de fatigue suite au chagrin de la perte d'une tel beauté, je m'étais endormi allongé dans l'herbe.
Lorsque je me suis réveillé, j'étais de retour dans la tente avec la vieille dame. En voyant son regard je su que ce que j'avais vécu était réel et que elle aussi avait vu cette ville disparaître. Je su en la regardant que ce n'était pas un rêve et qu'au fond les légendes ont toutes une part de réel....







1008 mots








Récit écrit dans le cadre d'un concours d'écriture.
L'histoire est basée sur la légende de la ville d'Ys, un ville bretonne qui aurait existé dans l'antiquité. Pour écrire l'histoire je me suis appuyé sur le récit que l'on peu trouver dans le livre : Contes Traditionnels de Bretagne de Evelyne Brisou-Pellen et illustrés par Xavier Hussön.
Si vous le désirez je suis en mesure de vous le retapé dans une seconde partie de cette histoire. Et si vous avez des questions n'hésitez surtout pas.

Bien plus qu'une légende...Où les histoires vivent. Découvrez maintenant