♤ Prestation macabre ♤

Arrivée elle marche rapidement jusqu’à son box, il était là, son cheval l’attendait. Elle s’habilla, et partie chercher ses affaires de pansage, et commença à l’apprêter. Une fois finie elle s’écarta de l’étalon et l’admira. Elle était fière de son travail, les crins étaient tressés à la perfection, et il ne resté pas une seule saleté sur le corps du cheval. Dès qu’elle eu fini de l’admirer elle prit la longe et l’entraîna jusqu’au manège.

Lui aussi, s’était apprêter pour sa représentation, il était habillé avec des couleurs beaucoup plus sombres. Ses affaires préparé et mises dans le coffre de sa voiture, pendant la route il compter les minutes le séparant de sa destination. À cette heure-ci les routes ne peuvent être que vide. Le stresse commence déjà à se faire ressentir.

Accompagnée de son cheval, la jeune fille rentre dans le manège vide, elle s’avance vers le centre de l’immense piste et souffle pour chasser le stresse et laisser
apparaître un regard heureux mais concentré, la musique se lance. La prestation commence, les premiers ordres de la jeune fille font écho dans le bâtiment et se synchronisent harmonieusement aux pas de son cheval.

Il arrive enfin à destination, il sait qu’il à peu de temps pour se préparer avant son tour donc, il sort le matériel dont il aura besoin pour sa prestation. Muni de son équipement, il ferme la voiture et souffle pour trouver un regard glaçant et un sourire malsain se dessinant. Il s’avance dans l’allée, ça y est, c’est son tour.

La musique se fait petit à petit plus intense, plus forte, une histoire à l’air de se former sur ces notes et cette chorégraphie, la jeune fille appréhende le moment crucial qui arrive à grand pas, elle se concentre de nouveau sur son objectif, faire un sans faute et dégager le plus d’émotion possible. Son destrier quant à lui à l’air d’avoir compris que cette représentation est importante pour la jeune fille, et effectue donc chaque ordre à la perfection.

L’attente arrive à sa fin, la porte se trouve devant lui, dès qu’il sera entré, sa prestation commencera et sera chronométrée. Il cache son visage et serre son arme à s’en casser les phalanges. D’un coup violent la porte cède.

Ça y est le crescendo de la musique se fait entendre, la jeune fille se prépare à énoncer l’ordre, le cheval reconnaît cette partie de la musique, il sait ce qu’il doit faire, il continu son galop puis ralentit petit à petit jusqu’à s’immobiliser et se cabrer en hennissant au moment le plus puissant de la chanson, une fois retomber sur ses jambes la jeune fille se précipite vers lui et donne l’ordre suivant, il s’allonge et feinte la mort, elle s’allonge sur lui et commence à pleurer. Chaque geste de cette chorégraphie représente l’histoire d’une guerre sanglante et destructrice.

Le bruit sourd est passé, mais la maison est en alerte, le chien grogne contre l’homme mais que vaut un simple chien de berger fasse un homme armé ? L’homme abrège dans un sentiment de pitié le chien d’un coup mortel. L’homme sait que ça n’ai pas fini, il regarda le corps du canidé étendu au sol et parti à l’étage supérieur. Il entend des pleurs d’enfant mais décide de ne pas y aller, il se dirige vers ce qu’il devine la chambre des parents. Il sait que dans moins de 30 secondes ces enfants n’auront plus d’exemple de vie ou même de vie tout simplement, à cette idée il sourit.

La jeune fille, continu son jeu d’acteur, pleurant la mort du cheval voyant que celui-ci ne bouge toujours pas et commence à ne plus pleurer de tristesse mais de rage. Une rage profonde envers les ennemis ayant tué son fidèle destrier seul repère de vie.

Il rentre, ils crient, quatre tire et maintenant seul les pleurs des enfants effrayés se font entendre. Un sourire de plus en plus présent se dessine sur le visage de l’homme. Il se retourne vient le tour des des plus petits. Il s’avance à leur porte, toque et rentre. Les enfants feinte le sommeil malgré les larmes qui coulent le long de leurs joues déjà trempées. Il rigole et les regarde avec mépris enlevant de nouveau la sécurité de son arme et la pointe vers l’un des deux enfants, des supplications mais..

Elle se relève difficilement, par dessus la musique s’entend son hurlement de douleur et de rage, elle fait dos à son cheval et cours vers le milieu de la piste avec la même expression de rage et s’accroupit pour récupérer une épée et commence une succession de mouvement représentant une scène de combat…

Plus rien le coups de feu est parti, l’enfant est mort et son frère va bientôt le rejoindre, un rire s’échappe de la gorge du meurtrier et le tire se fait entendre. Des larmes se mêlent au rire de l’homme, il sort de la chambre des enfants et descend les escaliers.

Il s’abaisse devant le chien et récupère son collier. L’homme sort de la maison, ouvre sa voiture, rentre dedans et se met en route.

La jeune fille tombe à genou, de nouvelles larmes apparaissent, elle est seule face à des ennemis beaucoup plus nombreux et fort qu’elle qui ont tué son fidèle et unique destrier. La cheval se relève petit à petit, et rejoint le centre de la piste la tête basse...

Les routes de bitume ont fait place aux routes de terre, il se rapproche de son dernier objectif. Il est proche, très proche, il s’arrête, reprend son arme, sort de la voiture et se met en marche vers son dernier but.

Arrivé près de la jeune fille,le cheval se place à la droite de cette dernière et se couche de nouveau, la jeune fille elle se prend un dernier coups et se laisse tombé sur son destrier, tout deux se sont rejoins de nouveau. La musique se fait mélancolique et ralentit. Une fois que la dernière note retentit la jeune fille se relève ainsi que son cheval et se rapproche de lui pour le féliciter, cependant elle tourne sa tête mais ne bouge pas.

Il arrive, il se tient devant la porte et entend la musique, il rentre et se fait plus discret, l’homme attend que dernière note retentisse et se relève en applaudissant, un grand sourire aux lèvres.

- «C’est à ton tour de rentrer»