Chapitre 23

350 23 6
                                    

« ALICE ! » hurla Hermione.

Elle ramassa le dragon en peluche d'Alice et se mit à courir tout autour du sommet de la colline, hurlant fréquemment le nom de sa fille.

« ALICE ! Où es-tu ? ALICE ! Viens voir maman maintenant ! »

Draco fut saisi d'une crainte qu'il n'avait jamais connue. Les mâchoires serrées, la baguette en main, il envoya le sort des quatre points pour retrouver la petite fille. Rien ne se passa.

Hermione courut vers Draco, saisit sa chemise et dit,

« Nous devons la retrouver ! »

« Reste ici ! » ordonna-t-il.

Il transplana jusqu'à Whitehall.

Il courut dans toute la maison, ayant l'impression d'être un enfant au lieu d'un homme de 29 ans. La raison de cette impression était qu'il avait besoin de son père et de sa mère. Il avait besoin d'eux, il avait besoin d'eux autant qu'Alice avait besoin de Hermione et de lui. Il les appela en criant, criant aussi fort que Hermione l'avait fait pour Alice plus tôt.

« PERE ! MERE ! s'il vous plait, où êtes-vous ? »

Lucius sortit de la bibliothèque et dit,

« Bon dieu, mon garçon, arrête de crier comme un dingue ! Qu'est-ce qu'il y a ? »

Narcissa commença à descendre l'escalier.

« Alice est partie ! Elle a disparue ! Un instant elle dormait sur la couverture sous l'arbre, et le moment d'après, elle criait après Hermione puis elle a disparue. »

Narcissa soupira et courut pour descendre le reste de l'escalier.

Lucius se précipita vers son fils et lui dit,

« Où étiez-vous toi et Hermione quand elle a disparue ? »

« On était en train de parler pas loin d'elle, » expliqua Draco.

« Est-ce qu'elle était encore dans votre champ de vision ? » demanda Narcissa.

« Non, mais nous n'étions pas loin, » avoua Draco.

Soudain, tout devient clair. C'était sa faute. Il se devait de protéger Hermione et Alice, et il avait échoué. L'échec était quelque chose qui lui était familier, tout comme la crainte. Il s'assit sur la dernière marche, baissa la tête et dit,

« Qu'est-ce qu'on fait ? »

« Tu dois aller la trouver ! » s'écria Narcissa.

Lucius tira sur le bras de son fils et dit,

« Tu es un homme maintenant, mon fils, donc agis en tant que tel. Emmène-moi là où elle était quand elle a disparu. Cissy, tu restes ici, informes les domestiques, envoies la majorité d'entre eux jusqu'à la colline, envoies en certains au village. Tout le monde doit la chercher ! Tout le monde ! »

Draco prit la main de son père pour transplaner sur la colline. Avant leur départ, il sentit son père lui serrer légèrement la main. Il n'était pas sûr de ce que cela signifiait, mais ça lui faisait encore plus peur.

De retour sur la colline, Hermione était en larme. Elle avait lancé tous les sorts de localisation qu'elle connaissait, et rien n'avait été utile. Elle courut à travers les bois qui étaient à côté, à travers les pâturages à gauche de la colline, et commença même à redescendre le sentier. Mais, elle ne trouvait sa fille nulle part. une peur paralysante s'empara de son cœur, et le serra, le serra, le serra, jusqu'à ce qu'elle ne puisse presque plus respirer. Elle ne ressentait rien d'autre que l'effroi ! Le temps s'était comme arrêté. Elle était seule à l'instant présent, et elle semblait ne connaitre rien d'autre que la terreur, la peur et l'horreur. Elle se mit à penser à toutes sortes de choses ... Un animal sauvage avait enlevé sa fille, elle était tombée de la falaise, ou quelqu'un de méchant l'avait enlevé et lui faisait des choses horribles à l'instant présent.

Un mariage de convenanceOù les histoires vivent. Découvrez maintenant