Chapitre 33

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- Qu'est ce que cet idiot de Paolo t'a dit ? Demanda Lorenzo afin de briser ce lourd silence qui s'était installé entre eux.

Clara souffla et se tourna vers lui, il avait toujours cet air impassible.

- Il m'a dit que tu devrais me parler de la dynastie des Pellizarri. Répondit-t-elle.

Lorenzo n'ajouta rien et gara la voiture. Clara remarqua qu'ils étaient dans un endroit inconnu. Il vint lui ouvrir la portière et elle sortit. Il l'emmena à l'intérieur du bâtiment.

- Je vais te parler de moi, lâcha -t-il.

Le bâtiment était rempli d'hommes tous armés. Ils lui faisait froid dans les dos, Clara s'agripa à Lorenzo pour ne pas tomber. Il l'emmena dans un bureau rempli d'arme de tout genre, des petits et des grands calibres.

- Bienvenue dans mon monde Amore Mio.

Il la fit asseoir et en fit autant.

- Je suis Lorenzo Antonio De Luca Pellizarri, le fils aîné de l'un des plus grands mafieux de l'Europe, Roberto Pellizarri. Je suis descendant d'une dynastie de mafieux qui au cours de plusieurs générations ont régné en maître sur l'Europe et le monde.

Clara ouvrit grand les yeux. À vrai dire elle ne s'intéressait pas à ce genre de chose, c'était plutôt le travail de Veronica. Elle ce qu'elle aimait c'était les fleurs.

- À la mort de mon grand père, mon père a pris les rênes comme cela est de coutume chez nous. Contrairement aux mafias classiques, nous avons notre particularité : Nous tuons pour l'honneur et la justice. Notre vie est basée sur la protection des plus faibles.

Lorenzo se leva et servit une tasse de chocolat à Clara, il lui passa aussi sa veste et éteignit la climatisation car elle commençait à grelotter.

- Mon père était l'opposé de tous ses prédécesseurs. Il a préféré suivre sa propre voie et quand mon oncle a essayé de lui parler,il l'a tué. Roberto Pellizarri était né avec le mal en lui et il aimait faire souffrir les gens. Il a marié ma mère de force mais elle a fini par l'aimer, tu sais le sydrome de Stockholm.

Lorenzo revint s'asseoir près de Clara qui ne disais rien. Il savait que tout se jouait. Si jamais elle le rejetait après tout cela il allait accepté sa décision.

- Elle m'a mise au monde et trois ans après Lucas est né. Nous avons grandit avec un père qui tuait juste pour le plaisir mais ma mère voulait le meilleur pour nous. Je savais déjà que j'allais finir mafieux mais je voulais suivre le chemin de mes grands parents c'est à dire tuer les méchants.

- Une sorte de justicier ? Demanda Clara.

- Tout à fait Tesoro. Mon père pensais que je ne lui ressemblait pas alors il s'en prenait à ma mère parce que selon lui c'est elle qui nous rendait faible mon frère et moi.

Il inspira profondément.

- Le jour où Lydia est morte, tout a changé en moi. Je savais que mon père était derrière son accident mais je ne pouvais le prouver, il s'est mis à frapper ma mère parce qu'il disait qu'elle m'avait rendu faible. Un jour je suis rentrée et j'ai trouvé ma mère gisant dans le sang et mon père l'arme à la main. Alors je n'ai pas hésité et je l'ai tué, crois moi je ne le regrette pas. Termina-t-il.

Clara était perdue. Elle savait Lorenzo Pellizarri froid mais jamais elle ne serait imaginé qu'il était de la mafia et quand bien même, il ne faisait que rendre justice. Aux yeux de Clara cela n'avait pas d'importance.

- Ramène moi chez nous Enzo, lâcha-t-elle.

Croyant mal entendre, Lorenzo leva les yeux et vit qu'elle lui tendait les bras.

- Tu es sûre ? Demanda celui-ci.

- Je n'ai jamais été aussi sûre de toute ma vie mon amour, répondit-t-elle.

Lorenzo crut devenir fou en entendant ses mots.

- Si j'avais su que tu m'appelerais mon amour je te l'aurait avoué plutôt, lança -t-il en la soulevant.

- Tu es fou.

- Fou de toi bébé, allons que je te montre ma folie à la maison.

- Tu ne te fatigue donc jamais ? S'indigna-t-elle faussement.

- Ose dire que cela te déplais.

Clara ne put s'empêcher de rire. Il la mit dans la voiture et démarra aussi rapidement, pressé d'être chez eux.

Un homme entra dans sa maison et referma la porte avec violence. Il était très en colère. Il renversa tout le contenu de sa table basse. Il entra dans une pièce secrète et sortit plusieurs armes....

- Je t'aime Enzo, lâcha Clara.

Lorenzo la regarda surpris. Cela faisait longtemps qu'il ne l'avais pas entendu. Cela lui fit un grand bien.

- Je crois que je vais te faire l'amour tous les jours pour pouvoir entendre ça .

- Je suis sérieuse, je sais que ça fait plus de deux semaines mais j'ai l'impression qu'on se connait depuis longtemps, lui souffla-t-elle.

- Moi aussi je t'aime Tesoro, lui souffla-t-il tendrement.

Clara avait le cœur gonflé de joie. Elle l'embrassa passionnément, ce qui surprit Lorenzo car c'est lui qui faisait toujours le premier pas.

- J'ai quelque chose pour toi Amore Mio, lui dit-t-il.

Il sauta du lit tout nu et Clara rougit en se fermant les yeux.

- Je ne crois pas que cela sois nécessaire Tesoro, tu m'a déjà vu dans ma tenue d'Adam plusieurs fois et tu n'avais pas l'air de t'en plaindre.

Il porta un pantalon et prit la malette qu'il avait ramené du gala. Il l'ouvrit et Clara avala sa salive de travers.

- C'est pour toi, lui dit-il en lui tendant la collection de bijoux qu'il avait acquis à un milliard de dollars.

- Mais c'est beaucoup trop cher et je ne pense pas le mériter.

- Un seul mot de ta bouche et c'est la fessée. Répliqua celui-ci. Je ne te demande pas ton avis Tesoro, ils sont à toi.

Il lui fit porter le collier, la gourmette et les boucles d'oreilles. Puis il sortit un écrin de son sac et mit un genou à terre. Clara porta sa main à sa bouche, elle ne s'attendait pas du tout à ça .

- Je ne suis pas un grand romantique mais est ce que tu veux m'épouser ?

Clara resta figée un moment avant de lui sauté au cou.

- Bien sûr que oui je le veux, cria-t-elle presque.

Il lui mit la bague, elle était de la même collection que les bijoux. Clara regarda une fois de plus la bague et n'arrivait pas à réaliser ce qui lui arrivait à l'instant.

Le Mystérieux Lorenzo Pellizarri(Saga des Pellizarri 1)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant