Le sang du vampire.

Chapitre 18.

Malachai quitta le lit et alla se placer juste devant elle. Maliya regardait partout sauf lui. Elle ne voulait pas lui parler ni écouter ses excuses. Malachaï se sentit fort. C'était la première fois qu'il se sentait si satisfait. Mais en lui donnant son sang, Maliya se mettait en danger. Maintenant, son odeur était plus piquante pour lui. Maintenant, il l'a goûtée. Ce serait difficile de se contrôler quand il est près d'elle. Malachaï remarqua que ses lèvres viraient au bleu par la température de la pièce. D'un regard, il ouvrit la fenêtre, et il monta la température. Malachai se tenait toujours devant elle, essayant d'attirer son regard. Quand il réalisa qu'elle évitait délibérément son regard. Il lui prit le menton entre son pouce et son index pour la forcer à le regarder.

- Tu n'aurais pas dû faire ça ? Il répéta.

- Eh bien, je l'ai fait. Tu aurais dû me dire de ne pas te le donner, attends, mais tu ne pouvais pas, pas vraie? Dit-elle avec colère avant de reculer de deux pas pour éviter son contact.

- Tu t'es mis en danger, ma rose, insista-t-il.

- Ne t'avise pas de m'appeler ainsi ; que veux-tu, Malachaï ? Tu pensais m'envoyer là bas allait me faire plaisir ? Tu m'as renvoyé là où j'ai essayé de m'échapper pendant que tu étaient ici en train de mourir. Que penses-tu que je ferais si tu étais mort alors que je savais que je pourrais te sauver.

- Maliya…, commença-t-il.

-Non, tu voulais que je parte, alors c'est ce que je vais faire. Maliya a terminé.

Elle passa devant lui, mais avant qu'elle ne puisse ouvrir la porte, Malachai l'attira dans ses bras.

- Je t'ai laissé partir, et maintenant tu es revenue, je ne te laisserai plus jamais partir.

Malachaï lui prit les mains et la fit asseoir sur le lit. Maliya tremblait toujours. Elle ne connaissait pas Malachaï comme quelqu'un qui est censé être dans une relation devrait le faire, mais elle se sent profondément connecté à lui.

- Ma rose, je suis désolé de t'avoir laissé partir, sachant pas, ce que tu voulais vraiment c'était échapper du pays d'où tu viens ; tout ce que j'ai voulu c'est que tu choisisses, pas que tu acceptes ce qui t'a été imposé. Il  grogna .

- Malachaï, je survis depuis le moment où je me suis échappée de mon passé. Quand je suis autour de ta famille, je me sens en sécurité; c'est là où je veux être, là où je dois être. je ne pense pas que vous m'êtes imposé. Si j'avais eu le choix, j'aurais choisi d'être une lâche et rejeter ce que l'univers m'a donné. L'univers sait combien c'est difficile pour moi de choisir. J'ai la chance de ne pas avoir à choisir. Maliya dit n'étant pas d'accord avec son raisonnement.

- Tu étais dans ma tête, dans mon passé ; m'as-tu déjà vu heureuse? Je le suis avec toi, avec Laïda, et bizarrement avec Gustavus. Si j'avais su, je ne serais pas parti. je n'ai pas voulu partir. Je voulais que tu me dises que tu ne voulais pas que je parte non plus, mais à la place, tu m'as poussé loin de toi. Elle a continué.

Au cours de son discours, Maliya n'a jamais levé la tête une seule fois ; elle craignait que si elle le faisait, elle ne pourrait pas dire ce qu'elle pense. Elle a l'impression qu'elle pourrait parler à Malachaï pendant des heures ; il écouterait.

Lorsque elle a fini de parler, elle s'est retournée et a levé la tête. À sa grande surprise, les lèvres de Malachaï étaient sur les siennes, l'embrassant avec force.

Malachaï ne s'était jamais sentit aussi bien en embrassant quelqu'un. Les lèvres de Maliya étaient si douce et délicates . Il s'écarta mais ne la lâcha pas. Il la  dévisagea en se demandant ce qu'il avait fait pour avoir quelqu'un comme elle.

- Je ne te laisserais plus partir ma rose, plus jamais je ne te laisserais subir ce que tu as subie dans le passé.  En ce jour, te proteger devient ma priorité. Te rendre heureuse sera ma plus importante mission. Dit-il dans un murmure. 

Maliya le regarda pour être sûr qu'il ne mentait pas, quand elle fût certaine, elle posa sa tête sur son épaule alors qu'il passa son bras autour d'elle pour la rapprocher un peu plus de lui. Il déposa un baiser sur ses cheveux en les humants. Malachaï n'était pas sûr de leur futur mais il etait sûr d'une chose, il la protégerait à tout prix des dangers qui tournoyait autour d'elle, y compris lui-même.

- Quelle est votre histoire? Qui vous a changé?  Toi et tes frères et soeur. Elle murmura.

- Les vampires n'éxistaient pas dans notre temps. Nous étions des viking, les plus plus puissant de notre temps. Le jarl avait a peu près 300 personnes qui le suivait y compris hommes, femmes et enfants. 200 hommes faisait notre armée et les restes étaient des femmes et enfants.  La plupart des femmes, les enfants...il prit une profonde inspiration avant de continuer d'un voix lointaine. ...la plupart d'entre eux mourrait à cause du froid.  

Maliya pouvait sentir l'amour qu'il avait pour son clan. Elle pouvait le sentir raidir quand il parlait des enfants et sue qu'ils ont perdu beaucoup d'enfants.

- Ma mère était une guérisseuse ainsi que ma sœur. Gustavus avait pour devoir d'apprendre aux jeunes à tirer une flèche et à se battre au sabre, Ozarius devait les apprendre au combat à la main et moi...je devais m'assurer que tout était en ordre, je devais aider le jarl dans son devoir, vue que j'étais le prochain à prendre sa place. Il était un  strict dirigeant, mais un mari attentionné et un père aimant.

- S'il était si aimant, pourquoi tu continue à l'appeler le jarl? Il était ton père, non? Maliya demanda curieusement. 

- Il l'était, mais vue que j'étais son suivant il pensait qu'être strict avec moi ferait de moi un bon dirigeant. J'ai toujours été traité plus comme son bras droit que comme son fils. Malachaï soupira, la prochaine partie de l'histoire était plus difficile, mais pour la faire plaisir il continua.

- Nous venons d'arriver sur une île abandonné, enfin c'est ce que nous pensait. Un soir ils sont venus en groupe dans notre village et ont massacrés le clan.

- Des autres viking ?  Demanda Maliya horrifiée.

- Des loups. Vous les appelez loups-garous. Il grogna les dents serrés.