Chapitre 51

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*CHÉRIF ABOUBACAR FALL*

Le Commissaire Seydi me demande de patienter mais franchement je n'en peux plus de la patience. J'ai décidé de déménager chez Malika dans son appartement, c'est Malick qui m'a prêté de l'argent pour que je puisse payer les frais médicaux de ma fille car je ne pouvais plus continuer d'accepter l'argent de ma mère, ma femme doit sortir aujourd'hui après deux semaines à l'hôpital à cause du poison heureusement que les conséquences étaient limitées parce qu'elle a été admise très tôt, ma fille devra rester encore quelques semaines. Mon père est toujours dans un état critique et il ne cesse de répéter '' Malika Aïcha bayima '' et les charlatans que Coudou mbana fait venir disent que Malika est une sorcière c'est pour cela qu'il répète son nom. Ne voulant pas que Malika soit au courant de ça on n'a décidé de rien lui dire mais ce con de Malick Fall est allé lui raconter la maladie de papa. Ismaela et Hamza ont agrandi la bijouterie et ils ont même réussi à acheter une voiture pour leur famille. Moi au lieu d'aller chercher du travail, je suis là à élaborer des plans et n'arrive même pas à payer les couches de ma fille mais si c'est le prix à payer pour résoudre tous les problèmes de la famille alors je m'en plains pas. C'est tonton Ibrahima Fall qui est venu nous chercher.

Moi : on va chez toi. Dis je quand la voiture a démarré.

Malika : je suis vraiment heureuse de votre réconciliation mes frères et toi.

Je lui donne un bisou sur sa tête.

Ibrahima : hey vous êtes dans ma voiture dh pas votre chambre.

Moi : raison de plus qu'on peut faire ce qu'on veut.

Ibrahima : Malick Fall t'a gâté 😂. Hier il est venu me parler de sponsorisé de cheikh...je ne sais quoi encore.

Moi : mdr

Ibrahima : il m'a parlé aussi d'un jus que Anta avait fait, je n'ai pas bien compris ce qu'il disait à cause de ses rires et des insultes de Cheikh Fall.

Moi : il vaut mieux ne pas comprendre.

On a continué à discuté jusqu'à la destination, je vois que ma femme était contente de revenir ici.

Coudou mbana : Malika, tu vas prendre le chambre d'en bas.

Moi : pourquoi ?

Coudou mbana : keur gui da fess dël ak ay mouss you ndaw té yaw genrou Hamza gui ngamay diox.

Je ne vais pas lui répondre, ce qui est sûr c'est que ma femme dormira dans le même lit que moi et même si elle a subi la césarienne, sa bouche est toujours active pour me faire vibrer avec les produits sponsorisés par laobé cheikh Fall.

Madjiguene : cherif iow laniouy waxal dé. ( cherif, on s'adresse à toi )

Baylo : toussss ndambé mouy boute bouti thioro djieune Hé mayal xalé yi daniouy beugué.

Coudou mbana : thiapa binga done.

Madjiguene : ins bi bouko fekone ndar dîna tal lanein.

Baylo : matay, louma nex lay deff Sama diabar da eumbou.

Cette famille n'ont aucun filtre, moi il n'y a que Malika qui connaît cette facette de moi. J'aide m'a femme à s'installer dans son appartement, je vois que Soda a déjà rangé nos affaires que j'avais amené il y a 5 jours. Les meubles du salon je l'ai offerts au voisin ( le vieux) et les matériels électroménagers, un ami de Malick m'aidera à les vendre pour payer les arrières que je dois au bailleur et le reste je vais le donner à sama seuytané pour ses besoins.

Malika : Bouba, tiens ça ? Me tent elle une enveloppe.

Moi : c'est quoi ?

Malika : de l'argent, Tonton Ibrahima me l'a donné tout à l'heure.

Si Lala Aïcha Fall était là Où les histoires vivent. Découvrez maintenant