|| CHAPITRE I ||

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Fin juin 2993Pavillon d'Athéna Ville d'Olympe, Olympus

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Fin juin 2993
Pavillon d'Athéna
Ville d'Olympe, Olympus.

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Le solstice d'automne était arrivé. Accompagnant mon amie et demi-sœur jusqu'à l'entrée de la grotte, qui la mènerait vers son époux et le monde souterrain. Le visage de Perséphone était rempli de bonheur à l'idée de retourner au sein des Enfers.

Hadès, apparu à l'entrée de la grotte. Il était venu la chercher, comme souvent ses derniers millénaires. Jamais je ne l'avais vu manqué un seul retour de son épouse, depuis l'histoire d'Adonis et Leucé. À croire qu'ils avaient décidé de renouveler leurs vœux de mariage.

Parfois je l'enviais, à d'autre moment, non. Vivre accroché à un homme n'était vraiment pas fait pour moi. J'aimais ma liberté, mon vœu de célibat, bien ancré en moi. Mais par moment, je me posais la seule question qui me tourmentait même la nuit.

Qu'est-ce que cela ferait d'être aimé ? D'être aimé en retour ?

— J'espère te revoir avant ton retour, dis-je en souriant.
— Passe me voir aux Enfers, me lance-t-elle rayonnante. Tu seras la bienvenue.
— C'est une invitation ?
— Bien sûr.

Pénétrant dans les entrailles de la terre, j'observais mon amie s'éloigner au bras de son époux.

M'éloignant de l'entrée du monde souterrain, je me mis à rêver d'une autre vie. L'une de celle où je compterai pour une seule personne.

Non, reprends-toi.

Les dieux étaient pervers et ne possédaient aucune morale. Il n'y a qu'à voir Zeus qui courait après tout ce qui bouge. Non, personne ne pouvait convenir, même les mortels étaient défaillants. La relation que Perséphone avait avec Hadès, ne devait nullement influencer mes décisions et mon choix à rester vierges.

Après tout, un jour ce dernier tout comme ses frères, commettra un nouvel impair et ce jour-là, je comprendrai qu'aucun homme ou même dieux n'est fiable.

— Elle repart et toi tu restes, dit Poséidon derrière elle.
— Ne commence pas !

J'observais mon rival de toujours, un sourire enjôleur se dessine sur son visage.

— Quand vas-tu te décider à te décoincer un peu ? Tu pourrais avoir tous les dieux de l'Olympe à tes pieds.
— Si tu te comptes dans le lot, non merci. Je préfère rester seule.

Poséidon rit, on pouvait entendre les vagues se briser doucement sur la plage, rien qu'en l'entendant.

— Toujours aussi vexante, remarque-t-il.
— Et toi, tu es marié.
— Avec Amphitrite, nous sommes un couple libre, même si, mon amour pour elle est immense.
— Que sais-tu de l'amour ? Tu cours à droite et à gauche, dès que ta queue te démange. Amphitrite n'est-elle pas suffisante à tes yeux ?

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