Chapitre 81 : Annonce

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Nous sommes à présent mi janvier. Billie et moi sommes dans notre chambre. Nous regardons la télé depuis notre lit. Léo est entre nous. Il joue avec quelques petites voitures. A un moment, les informations commencent. Nous les écoutons. Le président fait un discours. La conclusion de son discours : nous sommes confinés à cause d'un virus nommé (NDA : roulement de tambours) Coronavirus. Billie éteint la télé. Nous nous regardons.

- Bon bah moi je suis au chômage ; dit Billie.

- Faudra que j'appelle le Cheesecake Factory et Jack pour savoir si je le suis aussi.

- A mon avis tu vas l'être aussi. Les restau' ferment et à mon avis, les kinés vont réduire leurs effectifs. Parce que t'es jeune maman et que tu débute dans le métier.

- Bah c'est pas grave. Au moins je serais avec vous mes amours.

On se sourit. Billie se rapproche un peu plus de moi. Elle vient m'embrasser. Mais notre baiser se stoppe parce que Léo veut jouer avec nous. Nous rigolons énormément tout les trois. Mais à un moment, Billie arrête de jouer avec nous. Elle me fixe en souriant. Elle commence à se mordiller la lèvre inférieure. Je me penche pour l'embrasser. Sauf que mon portable se met à sonner. Je l'attrape.

- Qui est - ce qui t'appelle à cette heure - ci ? m'interroge Billie.

- Yoan. Je dois répondre.

Je décroche.

- Oui Yoan ? dis je.

- Salut Julia. Je t'appelle par rapport à ce que le président vient de dire. As tu écouter ?

- Oui.

- Nous devons fermer à partir de la semaine prochaine. Donc tu seras parmi nous cette semaine. Après ça, je te payerais comme les autres employés. Bien évidement, dès que nous pourrons réouvrir, tu seras présente parmi nous.

- Merci Yoan. Vraiment.

- Tu es l'un de nos meilleurs éléments. C'est normal ce que je te dise ça. Je ne vais pas te déranger plus longtemps. Bonne soirée.

- Bonne soirée Yoan. A demain.

- A demain.

Mon patron raccroche. Je pose mon portable sur ma table de nuit.

- Tu bosses au Cheesecake Factory demain ? me demande Billie.

- Ouais. Et toute la semaine.

- Et tu bosses avec Jack ou pas ?

- Normalement non. Et toi ? Tu bosses comment cette semaine ?

- Tout les jours et de 10 heures à 23 heures 30.

- On va quand même se voir un peu.

- Encore heureux qu'on va se voir un peu.

Léo commence à pleurer.

- Oh il y en a un qui est fatigué ; dis je.

Billie éteint la lumière et allume sa lampe de chevet. J'enlève les jouets du lit. Nous commençons à faire un câlin tout les trois. Léo sèche ses larmes. Il finit par s'endormir. Billie et moi nous regardons.

- Je vais le mettre au lit ; dis je.

- Fais vite bébé. J'ai besoin de tes câlins et de tes bisous.

Je souris en me levant. Je prends Léo dans mes bras et vais le mettre au lit. Je rejoins ensuite Billie. Nous passons un très long moment à nous câliner et à nous embrasser. J'adore passer des moments de tendresse comme ça avec Billie. Nos lèvres finissent par se séparer.

- J'ai envie de te faire un massage ; dis je.

- Alors fais toi plaisir.

Billie enlève son haut et s'allonge à plat ventre. Je m'assois sur ses fesses et commence à la masser. Je la masse durant 30 minutes. Quand j'arrête, Billie dort à moitié. Je me remets à ma place. Je remonte la couverture sur nos deux corps. Billie passe son bras sur mon ventre et elle me tire contre elle. Elle enfoui son visage dans mon cou. J'éteins la lampe. Billie glisse sa main sous mon haut et me caresse le ventre.

- Je t'aime ; souffle Billie.

- Je t'aime mon amour.

- Bonne nuit.

- Bonne nuit.

Nous nous endormons l'une contre l'autre.

Le lendemain, quand je me réveille, Billie n'est plus à côté de moi. Je regarde l'heure sur le réveil. 8 heures 10. Je me frotte les yeux. J'attrape mon portable et traine un peu dessus. A un moment, des notes de piano arrivent jusqu'à moi. Je repose mon téléphone et descends en m'attachant les cheveux. Je vais jusqu'au salon. Billie est assise au piano. Je m'approche. D'une main, Billie joue. De son autre main, elle tient Léo qui est assis sur ses jambes. Je souris. Je pose mes mains sur les épaules de Billie. Celle ci lève la tête et me regarde. Un large sourire se dessine sur ses lèvres. Ma petite amie se retourne. Je me penche et l'embrasse.

- Salut beauté ; me sourit Billie.

- Salut mon amour. T'es debout vachement tôt dis moi.

- Ouais. J'ai préparer le petit déj'. J'attendais que tu te lève pour commencer à le manger. Pis j'ai eu un appel de Finn' aussi.

- Qu'est ce qu'il disait ?

- Qu'on faisait les concerts, les interviews et les shooting encore cette semaine mais qu'après on annulait tout.

- On en est au même point mon amour. On va déjeuner ?

Billie acquiesce. Je prends Léo dans mes bras. Billie récupère ses béquilles et nous  allons déjeuner. Et comme d'habitude, le calme, la bonne humeur, les bisous et les câlins sont au rendez vous. Billie rapproche sa chaise de la mienne. Elle pose sa tête sur mon épaule. Elle passe ses bras autour de mon corps.

- T'es bien câlin ce matin. Qu'est - ce qu'il t'arrive ? demande je, à Billie.

- Je sais pas. J'ai juste envie d'être contre toi. D'être dans tes bras.

J'enroule mon bras gauche autour de ses épaules. Je pose ma main droite sur la joue de Billie et embrasse tendrement ma petite amie. Après le baiser, Billie me regarde droit dans les yeux.

- J'me sens pas ouf depuis que je me suis levée ; me dit elle. Enfin depuis hier soir en fait

- C'est-à-dire ?

- C'est-à-dire que je suis grave triste, j'ai très mal dormi cette nuit, j'ai mal à la tête et au dos, et j'ai pas très faim. Pis là j'ai très envie de pleurer.

- Ça c'était pas calmer ces derniers mois ?

- Si, mais c'est par période. Et là, j'entre dans une période.

My loveOù les histoires vivent. Découvrez maintenant