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Bonne lecture <3
Premier jour à Poudlard, première année d'une nouvelle vie, loin de ma famille.
Quatre années que j'attends cette délivrance.
Il y a quelques minutes encore, nous allions à la gare de King's Cross. Maintenant, nous arrivons sur les quais, avec un tas de moldus et de sorciers réunis.
J'aimerais savoir ce que ce moldu aux cheveux gominés et à la cravate violette va faire de sa journée. Est-ce celle qui déterminera sa vie, lui aussi ? vit-il un rêve comme moi ?
Je regarde le mur, respire et charge en courant le plus vite possible, mon chariot heurte le mur puis je traverse ce dernier, avec l'impression de marcher dans de la gelée.
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Derniers adieux à ma mère. Dans quelques minutes, je serais dans ce train. Dans quelques minutes, je serai libre de faire mes choix. Après avoir eu une énième leçon sur les « personnes fréquentables » de mon année et espérons-le de ma future maison (Serpentard, selon ma chère mère qui continue son apologie du sang pur pendant que mes yeux tombent sur l'immense train), cette dernière me prend dans ses bras, écrase tout ce qu'il reste de mon corps et me dit ces quelques mots : - « tu vas me manquer, Ava. Je te souhaite de trouver ton bonheur cette année, je t'enverrais autant de lettres que possible, tu vas me manquer pendant cette année, un an sans mon Ava, comment faire ! Tu as intérêt d'écrire à ta pauvre mère, ou je te fais envoyer à Azkaban...... Blablabla. Pendant son monologue, je regardais Adam s'enfuir et monter dans le train, en me faisant un clin d'œil, je le vois me souffler « salut miss » Comment ça, salut ?! Oh non Adam Lucas Matthew Riddle, tu ne t'en tireras pas comme ça ! et puis quoi encore, depuis quand il part faire quelque chose sans moi, pas grave, il reviendra vite, il ne connaît que moi !
Après un dernier baiser à ma mère, je me dépêche de rejoindre le wagon des premières années, oh Adam, tu ne t'en tireras pas comme ça, je te retrouverais ! ce petit con m'a abandonnée devant le Poudlard Express tandis que je faisais mes adieux à ma mère. ! je rêve ! Après quelques minutes à essayer de trouver un wagon vide, je parviens péniblement à en apercevoir un et je pose mes bagages ainsi que monplaid, dans lequel je m'emmitoufle.
Je suis donc seule dans ce foutu compartiment par sa faute.
C'est dans cette ambiance que je me retrouvai dans un compartiment du train, allongée en train de lire un livre et d'écouter ma playlist sur le téléphone que mon père m'avait offerte pour mes 11 ans, il y a quelques mois.
Pour en revenir à Adam, j'ai la trouille d'être seule
Je vous jure que si je le croise maintenant je l'égorge à mains nues.
