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                                     "J'aurais dû partir, si c'est pour vivre une vie pareille"

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"J'aurais dû partir, si c'est pour vivre une vie pareille"

J'étais assise sur ma chaise, j'écrivais une lettre. Cette lettre était adressée à ma famille, j'avais écrit tout ce qu'ils m'ont fait subir, je voulais qu'ils lisent cette lettre en pleurant à chaudes larmes en comprenant le malheur qu'ils ont créé en moi.

-Rin ! La voix de ma mère résonna derrière ma porte.

-Oui ?

-Je peux rentrer ? Je t'apporte tes vêtements.

Je m'empressa de cacher ma lettre, je ne voulais pas que ma mère la voit, elle ne méritait pas de pleurer.

Elle ouvra la porte, une pile de vêtements dans ses bras.

-Tiens, range les dans ton armoire. Elle me donna mes habits

-Aujourd'hui il faut que tu te couches tôt, n'oublie pas que demain tu commence une nouvelle journée dans ton nouveau collège ! Me dit-elle un sourire aux lèvres.

J'avais oublié, demain j'allais recommencer les cours. Tant mieux, je pourrais plus facilement fuir mon père.

-D'accord, je vais aller dormir, bonne nuit.

-Bonne nuit mon cœur, bisous.

Elle partit, en fermant la porte derrière elle. Je me dirigea vers mon lit puis me coucha.

"Espérons que demain soit une bonne journée"

°°°

Le lendemain, je me suis réveillée de bonne humeur, j'avais hâte d'aller dans mon nouveau collège, j'ai toujours aimé faire de nouvelles rencontres.

J'enfila l'uniforme que mon école m'avait envoyé une semaine plus tôt. Je pris mon sac et descendis les escaliers à toute vitesse.

-Bonjour Rin, viens prendre le petit déjeuner. Ma mère était en train de mettre la table.

-Pas le temps désolée ! J'allas à la porte d'entrée pour mettre mes chaussures et partir, j'ouvra la porte prête à partir mais une main m'en empêcha.

-Rappelle toi, tu me dénonce à la police, je te tue. Mon père me tenait l'épaule fermement.

-Ouais. Il me lâcha pour me laisser partir, j'ai pu enfin quitter cette maison et prendre la route vers mon collège.

Plus je me rapprochais du collège et plus il y avait d'élèves. Voir autant de monde me faisait du bien. Il y avait des groupes de potes mais aussi des gens seuls, j'essayais de me rapprocher le plus possible des gens seuls pour pouvoir commencer une nouvelle amitié. J'avais remarqué une fille aux cheveux courts roses, j'hésita pendant longtemps quelle approche faire.

Je te sauverais | Mitsuya x ocOù les histoires vivent. Découvrez maintenant