Note: Désolée pour le retard, ma tante m'a mise dans une colère noire et tout m'est sorti de la tête ce matin... Bref, voici le dernier chapitre de cette histoire. Bonne lecture et à la semaine prochaine pour une nouvelle fanfiction (katsudeku, cette fois-ci !)
— Bon, Izuku, je sais que les genoux de Sayuri sont confortables, mais il va falloir songer à y aller...
La réplique d'Ochako eut seulement le mérite de faire grogner Izuku, alors qu'il entourait ses bras autour de la taille de Sayuri, manifestant ainsi son désaccord à l'idée de retourner chez eux en ville.
Elle n'avait aucune raison de s'en plaindre. Izuku lui manquait trop pour ne pas rechercher sa présence et son contact à chaque fois qu'elle le pouvait, même si elle comprenait qu'elle ne devait pas être trop égoïste.
— Abruti de lapin, on t'a dis de partir !
Katsuki était déjà en train de tirer sur le T-shirt d'Izuku pour qu'il se décide à se lever. A force, Sayuri avait fini par s'habituer à ce qu'il crie sur le lièvre pour un rien et même le principal concerné n'en disait absolument rien.
— Je veux rester là, Kacchan...
— Ne m'appelle pas comme ça, Deku !
— Tant que tu m'appelleras par ce surnom, je t'appellerai Kacchan, geignit-il avant d'enfoncer son visage contre le maillot de Sayuri.
Elle se retenait de rire à cause de l'échange auquel elle avait fini par s'habituer également, sur le point de caresser le crâne d'Izuku. Mais avant qu'elle n'en ait le temps, Katsuki l'attrapa par les deux oreilles et le tira pour qu'il se relève.
— Tête ronde a dis que c'était l'heure alors écoute-la et dégage d'ici !
— Ah, j'ai encore droit à ce surnom moi aussi..., soupira Ochako.
— T'es horrible, Kacchan ! Pourquoi tu veux nous mettre dehors comme ça ? Depuis quand tu es aussi possessif ?
— Et c'est moi qui suis possessif ? grogna le loup.
Au lieu de répliquer quelque chose, Izuku se mit à rire avant de lever les mains en l'air, consentant enfin à relâcher Sayuri. Il se redressa alors et jeta un œil à sa meilleure amie, avant de quitter le canapé.
— On reviendra vite, Sayuri, d'accord ? Tu peux nous appeler si Kacchan te mène la vie dure !
— Aaaaah ?
Sayuri ne dit rien, se contentant de poser sa main sur le crâne de Katsuki pour essayer de le calmer un peu. Après lui avoir jeté un regard noir, il se rassit correctement sur le canapé, les bras croisés et la moue boudeuse. Elle en profita pour raccompagner ses deux amis à la porte.
— Tu as déjà prévenu Mirio de ses progrès ? demanda alors Ochako.
— Ah, non, pas encore... Je le ferais dans les prochains jours mais je...
Elle laissa sa phrase en suspens, ses yeux se baissant vers le plancher l'espace d'un instant.
Sayuri était ravie de l'avancée de sa relation avec Katsuki depuis cet après-midi à la plage. Elle ignorait toujours ce dont il avait pu parler avec Izuku, mais le résultat était là et il n'avait pas essayé de chasser son contact une seule fois depuis. Elle hésitait toujours à le caresser dès qu'elle en avait envie, mais par moments, il devait le sentir et venait à elle de lui-même et plus seulement pour réclamer du baume à cicatrices.
Si on posait la question à Sayuri, elle dirait que les choses allaient un peu trop bien et c'était justement ce qui lui faisait le plus peur.
— Ah, ça..., souffla Izuku. Tu as reçu la commande dont tu nous as parlé ?
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Réapprendre à vivre
FanfictionSuzuki Sayuri a perdu ses parents quelques jours plus tôt dans d'atroces circonstances. Après des jours à se morfondre, elle décide alors qu'il est peut-être temps de recommencer à vivre et en voyant une lettre dans la maison familiale, elle se met...