Chapitre 1: Eh merde!

159 10 1
                                    

-Ho non ! Mon Dieu, mais qu'est-ce que j'ai fait ?! Réveils-toi, s'il-te-plait, réveils-toi ! Merde !

Il a sa tête posée sur mes genoux, le regard vide, il est partie. Je le sais, mais je n'arrive pas à m'y résoudre. Du sang s'écoule le long de sa carotide, et coule le long de mes jambes. Avec une étoffe je fais pression pour arrêter l'hémorragie, mais non, rien à faire, il ne se réveillera pas. Et pourquoi ? Parce que ça garce de fille vient de lui trancher la gorge. Des larmes coulent le long de mes joues. ce sont des larmes de tristesse mais aussi de joie. Oui oui, de joie. je suis heureuse que mon père soit mort. Je ressent de la tristesse car cet homme était mon père, ma seule famille, même si je m'entends bien avec les gars du gang. mais je ressent aussi de la joie car il était aussi mon bourreau. Il me frappait, me fouettais, il prenait même parfois un couteau pour m'entailler la peau. il m' a fait commettre mon premier meurtre à seulement huit ans. Huit ans putain ! On ne met pas un flingue dans les mains d'un gosse sous prétexte qu'on veut l'endurcir.

-Pardonnes-moi papa, mais c'était trop, me faire passer pour une putain afin de tuer le type car il à pas payer sa drogue dans les temps... j'en pouvait plus. Souiller mon corps pour ça, ras le bol. C'est pas la première fois que je le fais, mais là, je voulais absolument passer à autre chose. Donc s'il te plait, pardonnes-moi

Maintenant que mon père est mort, je suis sensé prendre les reine du gang. Mais étant donné que j'ai tué le chef c'est le gang qui voudra ma peau. J'ai fais écrire une lettre à mon père, celle-ci dit qu'il a été tué par sa fille et qu'il laisse le clan à son bras droit. Elle dit aussi qu'il faut me laisser en paix et ne pas m'approcher car je reste sa fille. On sait tous qu'ils ne respecteront pas cet ordre et qu'ils partiront à ma poursuite quand ils verront la lettre, mais je serais déjà loin, à New York plus précisément. Oui, je part à la recherche de mes frères, Matt et Daryl, mais j'espère aussi pouvoir percer dans ma passion, à savoir, la musique et le chant.

En effet, père me faisais prendre des cours de piano et de chant quand j'étais jeune, comme ça il montrerait sa fille prodige devant tous ces clients importants, durant des galas ou des trucs dans le genre. Mais plus je jouait et chantais, plus c'est devenu vital pour moi, je ne pouvais plus me séparer de mon piano. Personnellement, je n'aime pas ma voie, mais entre chanter contre ma volonté ou me faire tirer une balle dans le crâne car j'ai refusé de chanter, le choix est vite fait.

-Bon c'est pas tout ça, mais les gars vont bientôt revenir pour parler au patron. Donc bisous papa, je t'aime, on se révéra un jour, dans un moment j'espère.

Je prends une douche et sort de la villa de mon père comme si de rien était et passe devant les vigiles. J'ai pris mes précotions, j'ai fait ma valise hier et je l'ai caché dans ma bagnole, garée à trente mètres de la villa. Je cours jusqu'à celle-ci et démarre en trombe, direction l'aéroport en vue de New York.

Une fois arrivé je passe les porte de la salle d'embarquement, j'ai failli me faire gaulé avec mon faux passe port. J'ai les boules de pas de pouvoir rapportées mes jouets avec moi, mais c'était trop dangereux de passé avec une valise remplie d'armes. Tant pis, je trouverais bien mon bonheur à New York.

Je suis dans l'avion, en seconde classe. Seconde classe putain, ça change des jet privé et des et des premières classe que je prenais avec mon père. Mais mieux vaux rester discret.

Je pense à mes frères. Je sais ou habite Daryl et ce qu'il fait comme "profession", en revanche je sais que dalle sur Matt. Je vais arranger ça. Quand j'étais en Espagne, j'ai demandé à un très bon ami à moi de trouver des infos sur Daryl. Pourquoi lui en particulier, simplement car il est plus connu que Matt. J'avais demandé des infos à papa concernant mes frères et il m'a seulement répondu que Daryl était le chef de gang de "La Bella Muerte". Mais il m'a rien dit d'autre, donc j'ai demandé de l'aide à mon pote et il m'a dit qu'il vivait à New York, avec l'adresse de sa villa. Rien de très palpitant mais c'est tous ce que je lui ait demandé de me dire. Le reste je veux le savoir moi même.

Je suis arriver à New York, avec mon père on avait une villa ici, donc je vais y loger.

J'appelle un taxi et fonce là-bas. Je pose mes affaires, m'installe, au moment ou je commence à fouillé un peu, je découvre ce que j'espère voir le plus au monde. Des armes ! Elles son planquées un peu partout dans la villa. Parfait. Je prends un couteau que j'attache à ma cuisse, deux flingues, dans mon manteau et un opinel dans mon sac à mains. C'est ridicule mais ça peut toujours servir en dernier recours. Je vais dans le garage et trouve devant moi une magnifique Porsche jaune, bien, parfait pour se faire remarquer. Je tape l'adresse sur le GPS et fonce chez mon frère.

J'arrive devant une immense villa et me gare ,comme il se la pète le frangin. Je me place devant le molosse qui garde l'entrée et dis :

-Dolorès : J'viens voir Ortega, laisses-moi passer.

il me regarde d'un air hautain.

-Vigile : Qui le demande ?

-Dolorès : T'as pas à le savoir, ouvre cette grille maintenant.

-Vigile : Casses-toi gamine, t'as rien à faire là, sauf si t'es là pour te faire sauté, mais le patron à rien de prévu pour l'instant.

Non mais je rêve! Comment il me parle ce con?! La colère commence à monter en moi, je me retiens difficilement de lui en coller une entre les deux yeux.

-Dolorès : Je ne suis pas une personne très patiente, donc laisse moi passer.

-Vigile : Elle va faire quoi la gamine, me coller une gifle? Aller casses-toi.

Bon je ne voulais pas me faire mal voir devant mon frère mais je n'ai pas le choix. Je lui ai mis une droite en pleine figure, il tombe au sol. Je le désarme et lui écrase la tête avec le dessous de ma basket et me penche en lui mettant un de mes flingue contre la tempe.

-Dolorès : Ne me fais pas répéter, ouvre cette grille ou tu dis adieu à ta misérable existence.

-Vigile : Ok, ok, suivez-moi.

J'enlève mon arme de son visage et le laisse se relever.

Il me conduit à l'intérieur de la villa et me dit :

-Vigile : Je reviens, patientez ici deux minutes.

Il me laisse donc en plan au milieu du salon et part chercher son patron.

J'attends, assise sur le canapé en cuir. Putain on à pas la même notion du temps lui et moi, déjà dix minute qu'il est parti. Je commence à en avoir marre, je me lève et hurle :

-Dolorès : ORTEGA ! BOUGE TOI L'CUL !

Coucou les p'tits loups, voila pour le premier chapitre de "Colin ma transformé". c'est peut-être pas terrible pour le moment, mais je vous promets que l'histoire sera de plus en plus intéressante au fil du temps, alors soyez indulgents, s'il vous fait, c'est ma première œuvre après tout. Bisous.

L'homme qui m'a transformé (Is it love Colin Tome 1)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant