Chaptire 12

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20 h 30

Je suis devant sa porte, le cœur battant à tout rompre, marquant un temps d'arrêt. Et si il était pas là, se moquant quelque part dans Paris de la petite Aly qui avait bêtement pensé qu'elle lui plaisait...

Je toque et l'attente me plonge dans un paradoxe, je suis autant stressée qu'il soit absent, qu'il ne le soit pas et de me retrouver face à face avec lui.

La porte s'entre-ouvre et un bras posé contre le mur, il passe sa tête et il me dit d'un air très coquin :
- Nous avons rendez-vous Mlle Aly... Je t'en prie, entre..

Sa chambre est semblable à la mienne mais plus spacieuse avec quelques éléments mobiliers supplémentaires. J'arrive pas à croire que je sois dans sa chambre, et qu'il soit juste à côté de moi, me regardant et attendant que je lui indique la suite.

Je suis soulagée qu'il ait choisi des habits causals pour ne pas attirer l'attention. Mais quoi qu'il porte ce mec a un charisme incroyable, et un sex-appeal de malade.

- Tu es prêt ?
- Oui, je suis partant pour... tout ce que tu as de prévu.

Hummm, le ton est donné. Si j'écoutais mes pulsions animales qui sont en train de livrer une bataille de titan pour se faire entendre, je ne sortirai nulle part. Je me jetterai sur lui pour assouvir ce désir monstre qui me ronge.

Mais au lieu de ça, je réponds timidement :
- Alors allons-y.

Il me propose de laisser ma clé de chambre sur sa table pour ne pas m'encombrer les mains. Ou pour que je repasse par sa chambre ?

Nous empruntons l'assenceur, et j'appui sur le bouton du 1er étage.

- Je sais que je te fais de l'effet, mais tu t'es trompée, la sortie est au numéro 0, dit-il avec arrogance.
- Ne sois pas trop sûr de toi, je sais parfaitement ce que je fais, je réponds avec un ton de défis.

Il sourit, comme si le prédateur qu'il est, se détecte de sentir un peu de challenge.

Une fois au premier étage, il me suit sagement jusqu'à une porte qui dessert un escalier de service. Et là normalement se trouve une poche que j'ai posé quelques minute plus tôt.

J'en sort deux casques, un que je lui tend. Une expression de surprise se dessine sur son visage.
- Dois-je m'inquiéter ?
- Je pense que tu devrai survivre à cette soirée avec moi. Je pose une main sur son torse.... Torse tellement ferme... Tu m'as l'air assez robuste.
- Si tu savais me lance-t-il avec un clin d'œil.

J''espère qu'en sortant par la sortie de service, avec le casque, les fans postés devant l'hôtel ne nous remarquent pas. Il n'y a qu'une seule façon d'en avoir le cœur net.

Nous poussons la dernière porte, et sur le trottoir Alec me prend par la taille pour marcher, et se penche vers mon oreille pour me dire que l'on attirera moins l'attention ainsi. Quelle excuse !

Je savoure ce moment de rapprochement en essayant de m'imaginer ce qu'on peut ressentir si on a Alec comme petit-ami.

Mon plan à l'air de fonctionner, personne ne nous prête attention.
Et nous arrivons à l'emplacement où stationnent les deux trottinettes électriques que j'ai louées.

- T'es sérieuse ? Rigole Alec clairement surpris.
- T'as dit que tu aimerais visiter comme un simple mortel, et le simple humain se promène pas en 4x4 de luxe.
- Ce sont des SUV Chevrolet chérie.

Le « chérie « sorti de sa bouche avec son accent l'électrise totalement, je frissonne de plaisir et je pris pour qu'il ne le remarque pas.

Avec  sa trottinette, il ressemble  à un parisien, ou plutôt à un Dieu grec sorti de son Olympe pour se divertir.

Je monte sur la mienne d'un air moyennement assuré, j'en ai fait qu'une fois dans ma vie et ça date un peu.

- Tu sais t'en servir au moins ? S'esclaffe-t-il.
Pfffff

Et nous nous élançons sur les routes Parisiennes, côte à côte, pendant que prend place le crépuscule.

After that nightOù les histoires vivent. Découvrez maintenant