Chapitre 18

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Point de vue extrême...

Qui sait discerner le vrai du faux ? Sommes nous réellement entourés de bonnes personnes ? Parfois il suffit d'une phrase, d'un regard et d'un geste pour définir l'être humain, faisons-nous attention à cela ou l'amour nous rend t-il si aveugle au point où on est prêt à tout donner, même l'amour de soi ; l'amour propre !
L'être humain est égoïste et nullement reconnaissant, tantôt il parle bien de toi le matin mais le soir c'est tout autre chose !

Qui mieux que l'homme est meilleur acteur ! Rester 5 ans avec quelqu'un dont vous supposait connaître alors que vous ne connaissez même pas l'ombre de sa personnalité, on aurait tout vu !

Habillée de son plus beau pyjama, Khadija riait à gorge déployée, étant en communication avec son bien-aimé, elle ne put s'empêcher d'avoir des papillons dans le ventre et des fous rires en à finir ! Des blagues par là, des flatterie et des poèmes, Babacar s'amusait bien à ce jeu, le jeu de l'amour, de la tromperie, de l'hypocrisie et de la séduction, dans ces cadres il était le meilleur. C'était le meilleur vendeur de rêve qui puisse jamais exister !
Néanmoins Khadija avait quelque chose que Babacar ne pourrai peut-être jamais ressentir ; c'est aimer. Babacar ne savait pas comment aimer par compte il savait comment faire semblant !
La vérité c'est que même lui ne savait pas pourquoi il se venge, car il ne pouvait rien ressentir pour quelq'un ni de l'amour ni de la compassion même pas de l'humanité, pas même à sa mère dont il prétend rendre justice. L'envie et la jalousie étaient la seule réelle raison de son vengeance assoiffé...

- Non mais sérieusement guisse gua pa nima ronne xolé, dima diéma napp !!!( Tu as vu comment père voulait me faire peur avec son regard)
- Haha ! Ton cœur je l'entendait battre tellement t'avais peur ! Azy assume !
- Bayiléne so léne guissé kou respecter nitt guéne né dako ragal ! ( Vous aimez dire qu'une personne qui aime a certainement peur, c'est pas vrai...)
- Tu savais que mon père avait un flingue juste près de lui quand vous vous parlez l'autre fois ?!
- Que... Hein ?!
- So wakhonne lu diarul yonne touti rkk ainsi bii faté nagn la dh ! ( Un mot débordé aurait fait de toi un homme mort)
- Attends Dijaa ! Tu es sérieuse ?! Un flingue ?!
- Il l'a toujours avec lui quand un mec rentre chez nous ! Surtout avec son mouchoir blanc entrain de le nettoyer tellement il teint à lui !
- Hii soussi réyanté nara ame mome xaral ma téll lako wkh, sunu diguanté naffi yémm. ( Je te préviens si la mort devait s'y impliquer, on est ensemble plus ensemble d'accord)
- Mon Bb d'amour Maître Ndao xana xamo ni mane ak iow c'est jusqu'à la muerte ( Mon bébé d'amour Maître Ndao sais tu que toi et moi c'est jusqu'à la muerte ?)
- Lu lérrr ( C'est clair). Seule la mort et rien que la mort nous séparera, et peu importe laquelle ?!..................................................................

Que voulait-il dire par là ?! ( Seule la mort et rien que la mort nous séparera et peu importe laquelle...)

De l'autre côté tout était calme, Bassirou et Zeynab marchaient ensemble et discutait de tout et de rien. Tellement de point en commun qu'ils avaient, que leur rencontre n'était pas que pur hasard mais le destin. En une soirée ils se sont connus mais on dirait qu'ils se connaissaient depuis belle lurette.

Et on a de quoi être surpris, Zeynab !
Qui aurait cru qu'un jour elle parlerai tranquillement avec un mec sans dispute ni de scène et surtout avec un inconnu en plus ! On peut réellement croire à ces mots "TOUT À UNE PREMIÈRE FOIS". Quoiqu'on puisse dire, le sourire agaçant de Bassirou la gênait de plus clair ! Et le regard vif, audacieux et noisette de Zeynab ne laissait pas indifférent Bassirou. Ces deux là s'attirer physiquement mais aussi ont à peu près le même caractère.

Au moment où ils ont décidé de se poser, Zeynab eût une idée qui allait certainement surprendre Bass.

- Oh zut ! Disait-elle avec un regard inquiet ?!
- Qu'es-ce qui se passe Luna ?!
- Tout d'abord arrête de m'appeler comme ça !
- D'accord ! Mais quelque chose ne va pas ?!
- J'ai plus de batterie et ma sœur risque surement de s'inquiéter, il faut vraiment que je l'a prévienne de là où je suis sinon...
- Ey ! Respire voyons ! Bon voilà mon téléphone, appelle la d'accord ?!
- Euh... Merci !

La Force Du CœurOù les histoires vivent. Découvrez maintenant