MURDER HOUSE

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Mes parent ont décidé ou plutôt mon père a décidé que l'on irait habiter en Californie. Il pense vraiment que le fait de partir de Los Angeles allait nous faire oublier qu'il a trompé ma mère ?! Mais monsieur le psychologue dit que cela pourrait me faire du bien. Il pense que je suis dépressive.

Rester seule, écouter de la musique, lire et d'avoir un point de vu différent de la vie fait de moi une dépressive !? Nous arrivons enfin à destination. Je sortis de la voiture en prenant soin de claquer la portière. Je partis m’asseoir sur un muret, observant attentivement la maison. Une grande maison, mais d'une certaine époque. Je soupirais, quand quelque chose bougea au niveau d'une fenêtre. Un garçon de mon âge, blond frisé coiffé d'une mèche, les yeux noirs, me fixait. Je me tournais à droite puis à gauche pour voir si, il y avait pas quelqu'un derrière moi. Mais, personne. Je reportais mon regard à la fenêtre, plus personne. Il avait disparu. Je fronçais les sourcils, un peu confuse de ce qui venait de se passer. Je secouais vigoureusement la tête, et me disque cela doit être la fatigue du trajet.

Une fois, tout les cartons sortis, mon père a décidé que l'on mange en famille. Bien sur, le repas s'est déroulé dans un silence glacial, limite qui pourrait vous figer sur place. Après ce long repas, je partis me coucher. À peine j'avais posé la tête sur l'oreillé, que je tombais fans les bras de Morphée. Dans la nuit un bruit de respiration me réveillait. J'allumais ma lampe de chevet et me frottais les yeux. Personne. Je fermais les yeux en soupirant quand quelque chose sur mon tableau attira mon attention. Je ne me souviens pas avoir écris quelque chose. Je me levais et marchais lentement, presque avec crainte vers le tableau.

Je couvrais ma bouche de ma main et soupirais paniqué : «Mon Dieu !»

La porte de ma chambre s'ouvrit. Je sortis de ma chambre, suivant les bruits de pas. Les bruits de pas me conduisaient au sous-sol. Une balle rouge roula à mes pieds. Je la pris, regardant dans la direction où elle m'est parvenue. Un homme au visage défiguré apparut et criait : «Joue ! Joue ! Joue !».

J'hurlais de peur en lâchant la balle et remontais en courant les escaliers. Je sentis que quelqu'un me suivait. Je me retournais pour voir si il y avait quelqu'un. Personne, encore ! Toujours en courant je retrouvais ma position normal, mais me pris quelque chose, me faisant tomber sur le dos. Il se jeta sur moi et reconnu le garçon de la fenêtre. Il posa ses mains sur ma gorge et la serra.

«Vous allez mourir !» cria-t-il.

J'essayais de me débattre de toute mes forces mais j'étais bien trop faible face à lui. Manquant d'air je me sentais partir. Mes yeux se fermaient petit à petit jusqu'à que l'obscurité m’engloutit. Je me réveillais en sursaut me redressant dans mon lit, la respiration rapide, paniqué. Je respirais calmement, reprenant un rythme cardiaque normal. Je me couchais sur le flan, les yeux grands ouverts, j'avais l'impression d'être épiée. Sans arrêt. Je fermais fortement les yeux et murmurait faiblement :

«C'est un cauchemar...rien qu'un cauchemar...»

La nuit fut longue. Je n'ai pas fermé l’œil de la nuit, à cause de la peur qui me tiraillait le ventre. Je sens toujours ce regard pesant sur moi, m'oppressent au plus haut point. Un claquement de porte se fit entendre. Je sortis de ma chambre.

«Maman, c'est toi ?» dis-je inquiète.

Aucune réponse. Les lumières se mettaient à clignoter. Je levais la tête vers le plafond regardant les lumières. L'angoisse s'empara de mon corps. Je déglutis difficilement, regardant de partout autour de moi. Le son de quelque chose roulant sur le sol, me fit regarder par terre.

Je ne pus m'empêcher de fondre en larme à la vue de la balle rouge, qui se trouvait à mes pieds.

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