Chapitre 89

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Ma cousine s'éloigne.

- Tu continue à danser ? me demande Billie.

- Un peu ouais. Si ça ne te dérange pas.

- Absolument pas.

- Si tu veux tu peux aller t'asseoir près des miroirs. Comme ça tu seras aux premières loges.

- Cool. Comme ça je vais pouvoir mater.

- Du moment qu'il n'y a que moi que tu mate.

- Il n'y a et aura toujours que toi à mes yeux bébé.

Je viens déposé un tendre baiser sur ses lèvres puis retourne vers ma famille. Billie va s'asseoir là où je lui ai dis. Léo va s'asseoir sur ses jambes.

Point de vue de Billie

Je regarde Julia et sa famille danser. Mon dieu qu'est ce que ma copine est belle et sexy quand elle danse ! Surtout qu'elle est en brassière de sport et en cycliste. Je dois être devenue rouge tomate puisque Julia s'approche de moi en rigolant. Elle se penche sur moi.

- Je te fais temps d'effet que ça ? souffle Julia sur mes lèvres.

Je pose une main sur sa joue et viens l'embrasser. Après le baiser, on se regarde en souriant.

- Les gars moi je rentre. Mais vous pouvez restez ici pour danser ; dit Julia. Tu viens mon amour ?

Je me lève, tout en gardant Léo dans mes bras. Julia enfile ses baskets et sa veste. Nous sortons de la salle de danse.

- Tu veux te promener un peu dans le domaine avant de rentrer ? m'interroge Julia.

J'acquiesce. Je mets Léo debout par terre. Notre fils prend la main de Julia et la mienne. Nous nous promenons un long moment. Léo est émerveillé par la neige. C'est plutôt mignon.

Point de vue de Julia

A un moment, je lâche la main de Léo. Je vais vers Billie. Nous nous arrêtons un peu. Je viens embrasser ma petite amie.

- Je suis vraiment contente d'être ici ; me dit Billie après le baiser.

- Je suis aussi contente que tu sois là.

- Vous êtes vraiment nombreux chez vous.

- Ouais. C'est un truc de chez moi. Chacun a au moins 5 enfants.

- Et toi alors ? T'en veux combien ?

- Je sais pas trop. J'aimerais en avoir au moins 1 autre. Pour que poussin ne soit pas tout seul. Mais après, j'en veux autant que toi t'en voudras.

- Ce qui est sûr de mon côté, c'est que j'en veux encore 2 ou 3 avec toi. Au moins.

- Va falloir acheter une maison plus grande alors.

- T'inquiète. On a encore le temps.

- Mama ; dit Léo en tendant ses bras vers moi.

Je prends le petit blond dans mes bras. Celui - ci pose sa tête sur mon épaule. Billie se colle un peu plus à moi. Elle pose sa tête sur mon autre épaule et enroule ses bras autour de ma taille. Nous restons là un petit moment comme ça, à nous câliner. C'est seulement vers 18 heures 50 que nous rentrons, à la lumière de nos téléphones. Sur le chemin, j'éternue.

- Atchoum ! s'exclame Léo. Atchoum !

Billie et moi explosons de rire.

22 heures 30

Tout les enfants sont au lit. Nous, les grands, sommes tous à table. Au moment du dessert, mon cousin Maël attrape une guitare. Ayden et Noam - deux autres de mes cousins -, mon père, deux de ses frères et deux frères à ma mère prennent aussi leurs guitares. Ma mère, deux de ses sœurs et deux sœurs de mon père prennent des castagnettes. D'autres personnes de ma famille prennent des maracas. L'un de mes oncles prend une maraca africain.

- Vous êtes tous musiciens dans votre famille ? me demande Billie, à l'oreille.

- Quasiment ouais. Tu sais, ici, en Espagne, la musique et la danse sont très présentes dans chacune des familles. Moi je danse beaucoup, depuis toute petite.

J'approche mon visage un peu plus de celui de Billie. Je pose mes lèvres sur les siennes. Des accords de guitares stoppent notre baiser. Tout le monde chante. Je souris en entendant Billie chanter en yaourt (NDA : pour ceux et celles qui connaissent pas cette expression, chanter en yaourt signifie chanter en produisant des sons, des onomatopées, des syllabes qui font penser qu'il s'agit d'une langue réelle.). L'ambiance est vraiment excellente. Mais à un moment, je ressens le besoin de me retrouver en tête à tête avec Billie. Je glisse ma main sous son haut et commence à caresser ses côtes. Billie tourne la tête vers moi.

- Viens on va ailleurs ; dis je.

Billie sourit et acquiesce.

- Je vais juste dire à ma mère qu'on monte ; affirme je.

Je me lève et vers ma mère.

- Mamá, Billie y yo nos vamos de la mesa. Subimos las escaleras. [Maman, on sort de table avec Billie. On monte.] ; informe je.

- Muy bien. Ambos se comportan. Y cuidado con Leo. [D'accord. Soyez sages toutes les deux. Et faites attention à Léo.] ; me répond ma mère.

- Sí, mamá. Te quiero. Buenas noches y hasta mañana. [Oui, maman. Je t'aime. Bonne nuit et à demain.]

- Buenas noches, cariño. Te quiero. [Bonne nuit ma puce. Je t'aime.]

Je rejoins ma petite amie. J'attrape sa main et l'emmène jusqu'aux combles aménagés. J'attrape des sweats, des couvertures et des oreillers. J'ouvre la porte fenêtre et laisse passer Billie. J'enlève la neige sur l'un des bains de soleil. Je pose 2 grosses couvertures dessus. Je m'assois dessus. Je mets l'oreiller dans mon dos et fais signe à Billie de venir s'asseoir entre mes jambes. Chose qu'elle fait. Je mets la grosse couverture sur nos deux corps. Je câline Billie. Nous regardons le ciel et les étoiles. Billie pose ses mains tremblantes sur mes bras.

- Tout va bien mon amour ? demande je.

- Oui. Pourquoi ?

- Tu trembles.

- Je... Je... J'ai...

Billie ferme les yeux et bascule la tête en arrière en soupirant. Je resserre mon étreinte sur Billie.

- Je suis en manque d'alcool ; me dit Billie. J'ai bu pendant 1 semaine et demie. J'ai bu des alcools forts. Genre du rhum, du whisky, de la vodka et du gin. Je les ai bu pur.

- On va te trouver une nouvelle addiction. Je crois que j'en ai trouvé une en plus.

- Ah ouais ? C'est quoi ?

- On a commencé notre relation en étant sex-friend. On est vite devenue accro l'une à l'autre à cause ou grâce au sexe. Alors... Je me suis dis que ta nouvelle addiction pouvait être le sexe. Je te propose un truc. Dès que tu ressens le besoin de boire, tu viens me voir. Et on remplacera l'alcool par le sexe. Qu'est - ce que tu en dis ?

- On va dans la chambre ?

Je pouffe de rire.

- Tu es une rapide toi ; dis je.

- Aller. Viens.. Sinon je vais boi...

- On y va !

Billie et moi nous levons et entrons. Nous posons le tout par terre. Mais au lieu de redescendre, je tire Billie contre moi. Je la plaque contre la porte. Je ferme la pièce à clé. J'embrasse Billie. Nos mains se font baladeuses. Nos vêtements quittent rapidement nos corps pour finir au sol. Je pousse gentiment Billie jusqu'au canapé. Ma petite amie s'y allonge. Nous nous retrouvons. Au bout de 2 heures, Billie s'allonge sur moi. J'attrape l'oreiller et le mets derrière ma tête. J'attrape ensuite la couverture et recouvre nos corps. Billie met son visage dans mon cou. Seule la lumière de la lune nous éclaire. Je câline ma copine. Nous nous endormons comme ça.

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