À la vie à la mort

Chapitre 8

Les récents évènements n'avaient guère joué en faveur du ministre de la Magie en effet la force obscure avait pris de l'avance. En semant à son passage mort et destruction. Les anciennes ruelles de Londres joyeuse, où chaque matin l'odeur de pain du boulanger laissa sa place à celle du sang.

Malgré les tentatives des servants du ministère n'était qu'une poussière face à la suprématie du seigneur des ténèbres. Rien ne semblait faire trembler cette nouvelle force. Les servant du bien ne faisaient que sombrer dans les ruelles sans discernement. Les cris incessants des enfants devenus orphelins, malgré l'initiative du ministère des moldus d'un projet d'urgence de sécurité des enfants, bien que nombreux soit en sécurité pour l'instant une grande majorité n'avait pu aboutir en effet comment faire quand certains mages au service du seigneur des ténèbres sont au sein du ministre des Moldus.

Je suis restée assise sur un des canapés disposés dans ce salon provisoire. Une tasse fumante en main tout en repensant aux divers évènements, la même voix entêtante revient sans cesse me hanter. Cette voix me sifflait aux oreilles comme un parasite elle accaparait tout mon être à croire que je suis faible face à lui. J'attendais en silence le verdict du professeur face à mon rapport.

J'avais beau servir d'espion sous couverture je doutais de la façon dont les choses allaient avancer. Je restai silencieuse tout en m'approchant des diverses cartes rongées par le temps, des sortes de points noirs apparaissent montrant les activités récentes des mages noirs.

D'autres couleurs sont également présentées comme la position des membres par un rouge profond ou encore des potentiels endroits d'attaque par un vert.

La voix stridente retentit de nouveau de donnant un mal de tête abominable qui me fit faire tomber ma tasse auquel le contenu se renversa sur le sol en bois foncé de la bâtisse. La tasse se brisa en petit morceau tranchant. La voix se mit à me mettre en garde contre la prochaine expédition.

Pour une fois que celle-ci ne me hurle pas dessus en me disant que je devrais attendre. Si seulement il existait un moyen de la faire taire pour de bon. Un rire surgit je couvris alors mes oreilles par mes mains bien que cela est stupide et ne sers à rien. Finalement une main se posa sur mon épaule qui fit taire la voix, je vis alors les yeux vert émeraude similaire aux miens, elle semblait déstabilisée par ma terreur que j'ai eue, bien que ce mot soit grand.

Lily se mit alors à m'aider à ramasser la tasse éparpillée sur le sol après qu'elle m'est examiné pour être sûr que je ne me retrouve sans égratignures. Cela était bien le caractère de Lily Evans, en la regardant je crois bien qu'elle s'était toujours inquiétée pour mon cas que ce soit en étant enfant ou encore pire dans l'adolescence. Je me souviendrais toujours de notre rencontre, une enfant dans un lieu totalement inconnue le pire qui soit pour un enfant, l'orphelinat.

Si je m'en souviens bien je n'avais pas pu aller à la rencontre des autres, bien que je ne le sache pourquoi serais ce à cause de cette voix maudite ? En tout cas des adultes passaient à travers les couloirs blancs de la bâtisse, en regardant les enfants qui était comme en cage à croire qu'il s'agissait plutôt d'une prison pour enfant ou pire un asile psychiatrique. Les enfants turbulents devaient s'attendre à recevoir une correction légitime selon le personnel. Il arrivait que des enfants partent, mais le calvaire continuait pour les restants.

Les enfants avaient souvent comme activités les corvées pour rendre ce lieu plus propre. Cela devait rendre les enfants plus obéissants, plus enclin dans la société. Ce fut lors de ces jours-là que fatigué par ces travaux répétitifs et fatiguant que j'ai pu apercevoir son regard derrière la grille. Sans réfléchir j'avais couru vers elle en essayant de l'appeler comme je le pouvais. La fillette aux regard vert, les cheveux roux long lui glissait dans son dos s'était également approché surprise.

C'est ainsi que ma vie de calvaire dans ce bâtiment avait pris fin, bien sûr que ne me suis pas fait adopter tout de suite il nous a fallu plusieurs rencontres pour se connaitre, puis je fus adoptée. Une fois les débris ramassés elle me regarda tout en posant sa petite main sur mon front, je restai silencieuse pourtant elle n'en prenait pas compte et continua de me parler comme elle en avait l'habitude. Je fis disparaitre alors les débris pour faire apparaitre la même tasse d'origine.

Elle prit alors ma main et me guida avec douceur vers l'un des canapés du salon. Elle entreprit de me servir un chocolat chaud, je me laissai volontiers couler sous cette douceur de courte durée.