𝐂𝐇𝐀𝐏𝐈𝐓𝐑𝐄 𝟔𝟑

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ET DANS LES LARMES DE CEUX QUI
VIVENT, JE LAVE LE SANG DES
▬▬ MARTYRS ▬▬


















             Le silence était paisible et la luminosité, tamisée. Le sol tanguait au rythme des vagues, berçant doucement les personnes à bord. Et, après l’agitation des derniers jours, ponctués par les caporaux de Paradis menaçant ceux de Mahr quand Eren était légèrement chahuté ou ceux de Mahr se plaignant auprès de ceux de Paradis quand celle qu’ils appelaient Emeraude — elle n’avait pas souhaité révéler sa véritable identité — les traitait de « têtes de cul », le calme était particulièrement appréciable.

             Et ce fut précisément en quête de celui-ci que cette dernière entra dans l’une des pièces exigües consacrées aux haut-gradés de l’armée de Paradis. Car elle savait qui s’y trouvait.

             Lui et seulement lui.

             Après avoir passé la matinée à rassurer Eren car ils poseraient bientôt pieds à terre, tempérer Mikasa qui était prête à en découdre avec tous les ennemis s’approchant légèrement trop près du garçon, canaliser Edward qui était définitivement plus grossier qu’elle avec les mahrs et discuter plan tactique avec Erwin, elle n’avait plus qu’une envie. Se reposer un peu.

             Jamais elle et son fiancé n’avaient encore dormi dans le même lit. Toute la semaine, les tours de garde afin de protéger Eren d’une quelconque attaque avaient été mené de telle sorte qu’aucun des deux n’avait eu de chances de se croiser.

             Et elle devait cela à son cher frère qui, cotant ses propres mots : « Si je baise pas, tu baises pas non plus, ça s’appelle le soutient moral envers personnes non consentantes au fait d’être abstinentes. »

             Alors, maintenant, elle se sentait affamée. Ses dernières soirées, elle les avait passées à se retourner dans son lit. Le trouvant trop froid et trop vide. Ses matinées, à manger un pain rancie aux côtés d’un.e Hanji débordant.e de questions sur la terre qu’ils allaient trouver et les richesses de ses futures découvertes. Finalement, ses après-midis s’étaient déroulées dans une atmosphère embarrassante avec le major. Même si la situation tendait à s’arranger entre eux, il faudrait beaucoup de temps à la jeune femme pour se remettre de la façon qu’il avait eu de la traiter.

             Ainsi, lorsqu’elle ouvrit la porte métallique donnant sur la pièce exigüe lui servant de chambre à coucher, son cœur se gonfla de soulagement. Il était là. Sur le lit simple posé juste à droite de la porte en rentrant en prenant quasiment toute la pièce.

             Elle fut d’ailleurs assez surprise de voir qu’il avait choisi de se placer ici. Le caporal-chef ne dormait que lorsqu’il s’écroulait de fatigue, à une table. C’était connu. A l’exception de la première fois où ils avaient couché ensemble, jamais elle ne l’avait vu sur un matelas.

𝐋𝐀 𝐕𝐎𝐈𝐗 𝐃𝐄𝐒 𝐌𝐀𝐑𝐓𝐘𝐑𝐒 (livai X reader)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant