chapitre 29: connard sur les bords

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Le lendemain

Je suis toujours assise sur se fauteuil devenu mon ami, je vous présente Gérard. Oui j'ai commencé a donné des noms aux objets. Je commence sérieusement à devenir folle même si Thomas s'occupe très bien de moi.

Thomas reviens après quelques minutes avec du chocolat et un café.
-merci Thommy
-c'est normal mon coeur, me répond-t-il en s'asseyant sur le second fauteuil.
Je prend le chocolat et commence à manger. Je ne sais pas quand la police aura des informations mais j'ai tellement hâte de tout savoir...

Thomas me reconforte comme il peut et essaye de me parler sans arrêt pour me faire penser à autre chose. Je sens toujours un vide en moi, ma vie est en suspend. Je m'attends à ce qu'elle meurt chaque seconde et ça me tue à petit feu. Thomas se lève est part dans la salle de bain tandis que j'entends qu'on toque à la porte de la chambre. Cinq policiers rentrent tour à tour et regarde à l'intérieur de la chambre sans un mot.

-bonjour mademoiselle Jones, comment allez vous ?
-bien pourquoi ? Pourquoi des policiers venaient-ils juste pour demander si je vais bien ?
-nous avons visionné les caméras, nous avons eu de la chance nous avons apercevoir les coupables assez clairement en très peu de temps. Je me leva instantanément, prête à entendre les révélations du policier, pendant ce temps Thomas sort de la salle de bain en s'essuyant les mains et tombe nez à nez avec la police. Mettez lui les menottes. Mon souffle se coupe, de qui parlent-ils ?
-de quoi parlez vous ? Dis je finalement au policier
-un des coupables est... votre petit ami. Je sens mon monde s'effondrer, comment a-t-il pu faire ça ? Comment a-t-il pu vouloir tuer ma mère ? Je porte ma main à la bouche pour étouffer un sanglot et regarde Thomas entrain de se faire menotté.

Thomas

Je baisse la tête ne voulant pas confronter le regard de Maëlys. L'entendre sangloté me confirme que je lui ai fait beaucoup trop de mal, je m'en veux tellement pour ça. Je me laisse faire tandis qu'on me met les menotte. Les policiers me tiennent fermement.
-tu... je te faisais confiance... comment tu as pu me faire ça ? Cri-t-elle en larme
-je suis tellement désolé mon amour... si j'avais su... si je pouvais retourner en arrière je te jure que-
-ferme la je m'en fou tu devais jamais m'abandonner... ni me faire du mal, ma mère va peut être jamais se réveillé à cause de toi !
-je suis désolé maelys je t'aime, je suis si désolé... je voulais venger ma mère ça me ronger de l'intérieur... une larme coule le long de ma joue, je me déteste tellement pour tout ça.
-non c'est pas une raison tu pouvais simplement faire ton deuil et rester avec moi ! Tu pouvais ne pas tuer quelqu'un juste pour ton propre bien putain ! La haine commençait à s'emparer d'elle et je voyais déjà qu'elle était entrain de me rayer de sa vie.
-je ne pouvais pas vivre avec le fait qu'on avait laissé mourir ma mère d'une simple grippe... C'est yeux s'écarquillent un instant comme si elle venait de comprendre quelque chose mais sa colère reprit très vite surface dans ses iris bleues.
-je... je m'en fiche je veux juste ne plus te voir, plus jamais.
-s'il te plaît... mon coeur je pourrais pas sans toi ! Tu es la seule personne que j'ai !
-ne m'appelle pas comme ça ! tu devais y penser avant de faire cette connerie Thomas
-Maëlys je t'en supplie...
-t'as voulu tué ma mère et tu m'as détruit au passage, je pensais pas que tu pouvais être aussi égoïste.
-je voulais juste aller mieux... ne me raye pas de ta vie s'il te plaît
-c'est trop tard tu n'existe plus pour moi. Elle s'effondra et les policiers commencent à me faire avancer vers la sortie. Je force le passage contre les policiers je veux rester je veux voir Maëlys. Je veux rester avec elle je me sens tellement impuissant... Je suis bien moins fort que les policiers et le regard brisé de Maëlys me fait plus du mal qu'autre chose.
-monsieur sangster vous avez le droit à un avocat sinon vous en aurez un commis d'office. Vous avez de la chance de ne pas être le meurtrier ça aurait pu être pire pour vous.
-mais elle me voit quand même comme un meurtrier. Ma voix se brise de plus en plus chaque seconde. Je cède finalement, les larmes dévalent mes joues et je me sent brisé, Maëlys ma enlevé de sa vie. C'est ma raison de vivre et maintenant je ne l'ai plus... mais sais que la situation est bien pire pour Maëlys qui risque de perdre sa mère à cause de moi.

L'interrogatoire avec les policiers a été éprouvant, ils ne me lâchaient pas ce que je peux très bien comprendre, jusqu'à ce qu'un homme entre avec une lettre. Les policiers l'ont rapidement lu et m'ont regardé perplexe tandis que je me demandais ce qui allait ce passé pour moi. L'infirmière de ma mère quelque temps après la mort de sa patiente a décidé de rédiger une lettre adressée à la police. Cette lettre expliquait qu'elle s'en voulait tous les jours pour ce qu'elle avait dû me dire à la mort de ma mère, ce que je ne comprenais pas trop, elle a ensuite dit de faire en sorte que le fils de sa patiente, c'est à dire moi, ne soit pas poursuivi par la police si jamais je commettais l'irréparable, c'était sa dernière volonté. Sa dernière volonté était de me sauver, elle voulait m'aider... quand les policiers m'ont expliqué tout ça mon coeur c'est serré et ma vie c'est embué. Je ne peux pas croire qu'une femme pourtant inconnue est pu autant penser à mon bien pendant que moi je prévoyais de la tuer.

Les policiers n'ont pas eu d'autres choix que de me libérer après ça, malheureusement pour mon fournisseur, lui, n'a pas eu la même chance et est toujours garder au commissariat. Je ne sais pas où aller, j'ai trop de souvenir dans ma maison pour y retourner. Des souvenirs de ma mère, je ne comprends pas comment j'ai fait pour accumuler autant de haine, jamais je n'aurais pu tuer quelqu'un et pourtant je l'ai fait. Mon seul espoir est que la mère de Maëlys se réveille enfin. Mais j'ai aussi des souvenirs de maelys, quand tout aller bien. Avant que je fasse n'importe quoi... ce matin encore je voyais de l'amour dans ses yeux, son regard, jamais je n'aurais dû la brisé et perdre cette étincelle qu'elle n'avait que pour moi. Maintenant se n'est que de la haine et du dégoût envers moi...

Ces pensées ne font que redoubler mes pleurs. Je veux tellement avoir Maëlys dans mes bras, je l'aime tellement, et elle me faisait tellement confiance... j'ai tout foiré comme toujours putain ! Tout le monde doit me prendre pour un fou à pleurer à chaud de larme jusqu'à chez moi, je n'ai pas trouvé d'autres options finalement. Ce ne sera que pour une nuit. Je peux pas supporter d'être tout seul... je suis tombé amoureux d'elle... elle ne veut plus me voir, elle ne veut plus m'entendre, elle ne veut carrément plus que j'existe alors je ferais tout ce qu'elle souhaiter. La dernière chose qu'elle m'a demandé.

Fall in love (TBS)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant