Chapitre 13

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Le lendemain matin, j'explore le nord de la forêt lorsque j'entends siffler notre clan. Je rejoins rapidement le camps mais ne découvre aucun combat. Le village est plutôt calme. Ela m'attend en haut d'une de nos tours, les bras croisés sur sa poitrine.

- Tu es parti sans moi ? Me demande-t-elle

- Tu m'as sifflé ?

Elle sourit

- Je pensais que tu passerais la journée avec Édouard, je dis.

Je vois ses yeux briller d'émotion.

- Quoi ? Je demande

- Il ne veut plus me voir

Je la sers dans mes bras

- Pourquoi ?

- Je ne sais pas, dit-elle les larmes aux yeux

- Que t'a-t-il donné comme explication ?

Je m'écarte et essuie ses larmes.

- Rien. Il a dit qu'on ne pouvait plus se voir et il est parti.

- Je suis désolé

Je la sers à nouveau dans mes bras.

- Qu'est-ce que tu veux faire ? Te venger ? Je demande.

Elle sourit

- Comment ça ?

- J'ai plein d'idées de vengeance, je les prépare pour embêter Malik si on se marie

Elle rigole

- Quoi ? Il va lui coûter cher ce mariage. Si tu veux on peut cacher son cheval ou lui voler carrément. Ou on peut discrètement le désarmer, le ridiculiser ...

- Arrête, dit-elle en souriant. C'est gentil mais je vais passer à autre chose

- Tu l'aimais bien ?

- Il était différent

- On va chasser, ça te changera les idées ?

- La royauté ?

- Oui, si tu veux.

Nous partons toutes les deux. Toute la journée, nous explorons les territoires du sud et repoussons la royauté.


Le soir, Ela décide de rentrer chez ses parents, je rentre chez nous, seule. Je dépose mes armes à l'entrée de la cabane et me prépare un chocolat chaud, dans la cuisine. J'entends du bruit venant de ma chambre. Je m'arrête dans ma préparation et discrètement reprends mon épée. Je m'approche doucement de ma chambre, puis pousse rapidement la porte avant de brandir mon épée. Je suis surprise par un violent coup d'épée qui vient contrer la mienne et la faire tomber. Je me tourne vers l'intrus et découvre Simon. Je le fixe étonnée de le voir ici.

- Simon ? Je demande bêtement

- Excuse-moi si je t'ai fait peur, je voulais te parler, dit-il froidement

- Les armes doivent être laissées à la porte, tu te souviens, je dis en souriant

Ça ne le fait pas sourire. Il ramasse mon épée et me la rend

- Ça ne va pas ? Je demande

- J'ai été surpris de te voir si proche de Malik hier soir, dit-il avec un ton de reproche

Je le regarde surprise.

- Attends, tu es jaloux ? 

Il me dévisage

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