Face Au Miroir

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« Et c'est là que tu réalises que les choses n'arrivent qu'une fois. »

À l'âme de mon grand-père...


Surnommé Don Corleone, depuis mon enfance j'étais connu pour la sagesse. Parmi mes amis, j'étais le seul qui pouvait trouver la solution aux problèmes donnés. Permettez-moi de me présenter: je suis né à Rabat, fils d'un réalisateur et d'une écrivaine et mon objectif fut de changer la coutume familiale artistique, et trahir mon destin qui était l'art. Au début, j'étais influencer par mon père, j'avais mon troisième œil, et à mes 13ans j'ai eu mon premier caméscope. Je cherchais des formations pour m'y inscrire, je prenais des leçons de cinéma en regardant les grands chefs-d'œuvre cinématographiques et notamment en demandant des conseils à mon père. J'ai essayé les différentes techniques cinématographiques tout comme le One Shot, les différents plans surtout le plan italien dont j'étais fan. Un peu plus grand j'ai laissé cette passion pour passer à la littérature, au lycée je disais que je voulais être comme ma mère, un écrivain. J'avais un bloc-notes pour écrire ce que je pensais, chaque heure passée je devais réfléchir et sortir du monde du stress et du travail et puis écrire ce que je pensais de la vie. J'eus ensuite mon bac scientifique à Rabat. Une fois mon bac en poche je me trouvais une passion particulière pour la médecine. Malgré le fait que ça allait décevoir mon entourage, je choisis cette voie. J'ai vu ma grand-mère souffrir à cause des médecins incompétents et je voulais changer ce stéréotype des médecins qui ne tiennent pas à leur serment. Aux yeux de mon père, les médecins étaient tous les mêmes, que des arnaqueurs, et des assassins. Mes parents devaient prier le grand Dieu pour qu'on ne m'accepte pas à la faculté de médecine. Malheureusement pour eux, j'étais compétent et il fallait que je brise les coutumes. Sept années passèrent, et je devins un médecin généraliste, mes parents étaient fiers de moi mais déçus en même temps car je n'ai pas suivi la route qu'ils m'avaient tracés. Des années passèrent et je devins un cardiologue. Deux années plus tard, j'ai rencontré une fille. Elle s'appelait Zineb Sqalli, la présidente de Yassart, une entreprise de publicité. Elle avait sous ses mains 45 000 salariés. Elle était si belle que personne ne pouvais résister à sa beauté. Brune, de longs cheveux. Tout le monde la croyait un mannequin grâce à sa magnifique taille, des haches bien dessinées, et une si belle poitrine. J'étais naïf, je ne savais rien côté amour. Je devais toujours parler à mes amis car lorsque j'étudiais pour devenir riche eux ils sortaient en boites de nuit, et aux fêtes privées. Au Maroc, il faut d'abord avoir de l'argent et quand tu l'as, tu as le pouvoir, et quand tu as le pouvoir tu as toutes les bonnes femmes. J'ai rencontré Zineb dans une projection d'un film. Dès le premier regard, je savais que c'était elle avec qui je devais passer le reste de ma vie. je l'ai invitée à une soirée, histoire de faire connaissance. Pendant toute la soirée, je ne faisais que l'admirer. Je ne pouvais m'empêcher de lui faire des compliments. Nous avons échangé nos cartes visites et j'ai pu la ramener jusqu'à sa villa. Pour paraitre comme un connaisseur au monde de drague, j'ai laissé passer 48h avant de lui appeler. Je fixai un rencard. Je faisais le séducteur, un cher restaurant, du bon vin même si je ne buvais pas, une chemise blanche, un pantalon noir et une montre Rolex qui m'avait couté plus de 500 euros. Je ne fis que la draguer tout au long de la soirée. Deux mois après, elle était enceinte. Ses envies sont devenues insupportable pour moi. Etant jeune, ma mère me disait que les envies d'une femme enceinte ne coutait pas si chère que ce que l'on croit. Mais elle avait malheureusement tord, lorsque c'est une riche, ça devient du caviar et du homard. 9 mois après la fabuleuse soirée, elle accouche. Rayan Guessous, je vois en lui beaucoup de choses mais je veux qu'il soit le seul qui décidera et le seul qui va tracer sa vie. Je voyais ma vie en tant qu'une vie heureuse plein d'amour et de bonheur. J'ai organisé une surprise pour Zineb. J'ai appelé mes proches, notamment mes parents, Mehdi Bennani et Mehdi Idrissi mes meilleurs amis. C'était un diner au bord de la mer, tout allait normalement, jusqu'à ce que les invités nous encerclent, et c'est à ce moment précis où je me suis mis à genoux devant Zineb. Je lui dis : « Zineb Sqalli, veux-tu m'épouser pour le meilleur et surtout le pire ? ». Mon cœur battait si fort que je n'arrivais plus à respirer. Pendant ces deux secondes de peur et de terreur, elle prononce enfin une réponse. C'était : « Oh oui ! ». C'est à ce moment où je lui ai passé la bague au doigt. Deux ans après, j'ai acheté un miroir et je l'ai posé dans ma chambre. Zineb a commencé à tarder la nuit. Je le prenais pour un simple retard peut-être à cause des problèmes professionnels. Une fois à la villa, elle est devenue fainéante. Elle n'avait plus envie de faire l'amour, alors que c'était notre quotidien. Un jour, elle entra ayant bu plusieurs bières, l'odeur de l'alcool sentait a plusieurs kilomètres mais il y'avait un autre parfum, c'était l'odeur d'un Black XS, qui manquait dans ma collection de parfums. Les soupçons ont commencé à m'envahir. J'ai engagé un détective privé. Idriss Benjaloun, c'est l'amant de ma femme. Qui est-il ? Pourquoi lui et pas moi? ? Trop de questions dans ma tête. Maintenant, il laisse des messages tout les quarts d'heures. Ma femme me trompe avec un autre homme. J'en pouvais plus, et et je demandai le divorce. A nouveau célibataire, je ne faisais que voir les Mehdi. Chaque jour, au So Lounge, nous faisions que danser. Un soir, j'ai laissé mon cabinet car j'étais très perturbé. Je suis revenu chez moi, et j'ai commencé à parler avec mon miroir. Je n'ai pas arrêté de lui demander : « Pourquoi lui ? Ne suis-je pas un bon mari ? Pourquoi suis-je a nouveau célibataire ? J'ai passé toute ma vie à étudier sans aucun plaisir ! » Le miroir ne me répondais pas, il m'ignorait. J'ai commencé à tout casser. Je voulais le briser, et c'est à ce moment là où mon poignet s'enfonce dans un air et je me transporte dans une autre chambre. C'était bel et bien ma chambre, maiscelle-ci était en ordre. Je suis sorti de ma villa et je suis parti voir mon fils Rayan. Il n'habitait plus dans son appartement. J'ai appelé Mehdi Bennani et il m'a dit : « Que fais tu là à me parler ? Tu n'es pas en tournage ? »  Je ne comprenais plus rien. Que fais-je ici ? Est-ce que j'étais vraiment transporter dans un autre univers ? Mais tout cela m'était absurde. J'ai appelé les Mehdi, et nous sommes partis dans un café nommé Paul, devant la clinique les nations unies au quartier Agdal. Je leur ai fais comprendre que j'ai eu des troubles de mémoire, et je leur ai demandé de me faire ma biographie pour ne plus avoir de doutes. Deux jours après, quelqu'un sonna. C'était les Mehdi. Ma biographie était prête. Je suis un réalisateur célibataire. J'ai fais mes études aux êtas unis d'Amérique, dans une des grandes universités « Université d'État de Californie » De grandes personnalités ont étudié dans cette université tout comme Steven Spielberg. En lisant ma biographie je me suis aperçu que j'avais un grand projet. Je pouvais gagner le prix de l'Oscar de meilleur film étranger. J'ai remercié mes amis pour tout ce qu'ils font pour moi. En cherchant sur mon téléphone portable, j'ai trouvé des numéros dont j'avais besoin. J'ai appelé mon

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