Je voulais seulement enseigner la littérature puis il y a eu toi.

Chapitre 25

PDV de Clarke

Une journée, je n'arrive pas à croire que ça ne fait qu'une journée que je suis enfermé ici. Tout ce blanc me fait tourner la tête, partout où je regarde, je ne voie que du blanc. Je n'aimais déjà pas l'hôpital avant, maintenant c'est encore pire, et dire que je vais devoir rester ici encore 13 jours.

Nous pourrions croire que c'est un avantage que notre mère soit un des plus grands médecins de cet hôpital, mais au contraire, c'est loin d'être un avantage. Chaque médecin ou infirmier qui passent dans ma chambre ne veulent que se faire bien voir par la fille de la grande Abby Griffin. Et ne parlons pas du fait que ma mère elle même, vienne me voir toutes les heures en me disant "je voulais m'assurer par moi-même que tu ne manque de rien". Et les repas... hier soir, le repas était à peu près correct mais alors ce matin, je ne sais pas si le truc qui se trouve devant moi est mangeable ou s'il me fera rester dans cet hôpital encore plus longtemps.

10 minutes, 10 minutes que je peste et jure sur tout ce que je connais de cet hôpital. Mais aussi 10 minute que ce "petit déjeuné" comme ils l'appellent, se trouve sur la table en face de moi. Nous sommes entrain de faire un tète à tête des plus chaotiques. Je me voyais déjà le jeter discrètement a la poubelle afin de ne pas m'empoisonné l'estomac avec cette nourriture mais mon coté raisonné a finalement reprit le dessus en me disant de ne pas gaspiller cette nourriture, aussi mauvaise soit elle.

A peine la première cuillère fut a l'intérieur de ma bouche, une grimace des plus effrayantes prit place sur mon visage. C'est à ce moment précis que la porte s'ouvrit. Je n'ai pas besoin de détourner le regard pour savoir d'avance qui se trouve désormais à l'intérieur de ma chambre, en effet, depuis mon arrivée, ma mère juge le fait de frapper avant d'entrer inutile alors elle entre comme bon lui semble.

-Tu abuse Clarke, ils ont fait un effort ce matin sur la nourriture, déclara ma mère.

-Un effort? m'étouffais-je.

-La première bouchée est toujours dur, prends en une deuxième, m'encouragea t'elle.

Je la regardais d'un regard suspect mais finissais tout de même par prendre une seconde cuillère en bouche. Une seconde grimace encore plus sincère que la première apparue alors sur mon visage. Comment ai-je pu croire un seul instant que ce truc ressemblant faussement à de la nourriture pourrait avoir un meilleur gout?

-Non mais ton amie est un sacré cas, je lui ai pourtant dit d'entrée mais la voila toujours à attendre dans le couloir, pesta ma mère.

Bien trop concentré à mâcher correctement l'aliment entré malencontreusement dans ma bouche, je ne prêtais pas attention aux précédentes paroles de ma mère, pourtant, lorsqu'elle s'en alla de ma chambre pour y revenir quelques secondes plus tars, cette fois accompagné, je faillis m'étouffer. Mon occupation que ne consistait qu'à mâcher cette nourriture s'arreta net et je dû deployer une force presque surhumaine pour ne pas entre ouvrir ma bouche.

-j'ai encore une fois trouvé Lexa stoïque devant ta porte, comme la dernière fois, annonça ma mère.

Glissant alors mon regard vers cette dernière, je la vie alors détourner son regard en se passant la main sur sa nuque, visiblement gênée.

-Bon, commença ma mère. Je vais retourner travailler, mais Clarke, finit ton petit déjeuné s'il te plait.

-Maman, ce truc est immangeable!

-La nourriture d'ici est à ce point horrible? demande alors Lexa.

-Mais non, répondit ma mère. Clarke est simplement compliqué.

-Maman! Tu n'as pas du travail à faire au lieu de me faire passer pour une enfant gatée?

Mon regard tombant sur Lexa, je la vis se retenir de rire à l'aide de son poing. Un sourire apparu tout de même au coin de mes lèvres, cette scéne est quand même remarquable, ma mère parlant comme ci de rien était avec une de mes élèves.