𝙲𝚑𝚊𝚙𝚒𝚝𝚛𝚎 44

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PDV Oralie


Je fais les cent pas devant la porte de l'infirmerie sous les yeux des gardes. Le coeur lourd. Je ne suis pas tranquille. Je n'arrive même plus à penser correctement. Kylia m'a soigné il y a déjà trois heure. Les heures me paraissent durer une éternité. La nuit est tombée depuis un moment.

Elwin sortit de la pièce suivit de Livvy.

- comment va t'il ? m'exclamais je avec une certaine agressivité.

- Calmez vous conseillère. me dit il.

- Pardon... Comment va t-il Elwin ? je vous en prie répondez moi.

- Il va s'en sortir, nous avons soigner toutes ses blessures, certaines n'étaient pas belles à voir. Ils lui ont fait subir des horreurs. Nous lui avons administré des somnifères afin qu'il souffre moins de ses blessures le temps qu'elles cicatrisent

- Puis je le voir ? questionnais je la voix tremblante.

- Bien sur conseillère Oralie.

Les gardes me laissent entrer. Je ferme doucement la porte derrière moi. et me tourne vers le lit où repose mon bien aimé. je reste planté là, à l'observer inerte, les larmes dévalent sur mes joues. je me sens tremblante. Je m'avance à pas léger vers lui. Je m'assis sur le bord du lit, observant son visage encore meurtri.

- Oh Kenric... murmurais je, en posant délicatement une main sur sa joue. Il m'a tend manqué.

- Je t'aime. soufflais je en déposant sur son front un baiser.

Par pitié, que Elwin est raison...

Kenric n'a pas été raté par les invisibles. Il porte un épais bandage sur le torse, et son corp porte encore la présence d'Hématomes et des brulures, je n'ose imaginer les tortures qu'il a pu endurer... Si Velia a subit des horreurs, Kenric a du en subir pas des moindres.

- Kenric... reviens vite... j'ai besoin de toi, Arwen à besoin de toi.

Je serre dans mes mains la sienne.

Il m'a tant manqué, est ce que maintenant nous pourrions avoir une vie heureuse ?


PDV Kenric

Ma douleur s'est apaisée, j'ignore combien de temps il s'est écoulé. je me force à ouvrir les yeux, il fait assez sombre, mais la faible lumière des bougies m'éblouie tout de même, je ferme les yeux et je bouge légèrement la tête, avant de cligner des yeux pour m'habituer à la luminosité régnante.

Je suis enfin sortie... Je suis libre !

Une légère brûlure me pique dans le bas du dos. Mes blessures ne sont pas encore totalement guérie, je présume. Je m'efforce de me redresser. Je scrute la pièce attentivement. Des murs blancs épurés... des lits alignés, je n'ai aucun mal à reconnaitre l'infirmerie du palais.

Je vis alors, ma belle Oralie endormie sur le rebords du lit. Je l'observe longuement hésitant à la réveillée. Elle est si pale, la fatigue se lit sur son doux visage. Elle porte une trace cicatrisé sur sa joue, trace de la bataille qu'elle a mené avec les autres. Ses long cheveux blonds tombent en une cascade maladroite sur ses épaules. Je ne peux m'empêcher de remettre une de ses mèches bouclées derrière son oreille.

Elle m'a tant manqué.

Je caresse avec une extrême délicatesse sa joue.

- Ora... murmurais je.

Elle ouvrit doucement ses yeux qui ont pendant si longtemps hanter mon esprit.

- kenric ... chuchote t-elle.

- Oralie. dis je en affichant un sourire.

- Kenric ! elle se redresse et me saute alors au cou. je lui rendis son geste passant mes mains dans ses boucles dorées. Je loge ma tête dans son cou, sa peau si douce à toujours l'odeur d'une rose, sa fleur préférée.

- Kenric... je t'aime...

- et moi plus que tout. Elle se décale de moi, des larmes perles sur son fin visage.

- Ora je t'en prie ne pleurs plus mon amour. je sèche ses larmes et prend son visage entre mes main, tu es plus jolie quand tu ne pleurs pas.

-tu m'as t'en manqué... si tu savais, toutes les choses qui me sont passées par la tête.

- j'en suis conscient Ora... J'ai pensé chaque jour à toi, dans l'espoir de te revoir. j'ai eu si peur qu'ils puissent te faire du mal comme pour Velia. Il m'ont menacé de te tuer.

- Ils n'ont pas réussit à m'avoir. elle pose ses frêles mains sur ma mâchoire.

- Et heureusement je m'en serais toujours voulu sinon.

Je rapproche mon visage du sien, et l'embrasse avec tout l'amour que je ressens pour elle, elle me rend mon baiser avec ferveur. Nous nous séparons, ses beaux yeux azurs pétillent d'une joie immense. Je pose alors une main sur son ventre.

-Alors... Je suis papa ? murmurais je.

-Oui, d'une petite fille. Elle s'appelle Arwen.

- je suis le papa, d'une petite princesse... Puis je la voir ?

- Pas maintenant Kenric... tu dois te reposer. Après tu auras tout le temps pour la voir...

- A vos ordres cheffe ! déclarais je.

Elle émit un petit rire cristallin qui réchauffe mon coeur.

-Je t'aime Ora...


The beauty of your heartOù les histoires vivent. Découvrez maintenant