Odeur Unique

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« Caporal-Chef Livaï, nous avons eu des nouvelles sur l'enquête à propos de l'organisation alphique qui assassine des omégas en plein chaleurs !

- Viens en aux faits Auruo, je sais déjà ce que fait l'organisation. Arrête de faire le perroquet comme si j'étais un gros débile lança le Caporal d'une voix glaciale à en faire pâlir plus d'un.

- Nous avons retrouvé deux alphas, faisant partie de cette organisation et comportant des marques de strangulations qui tirent sur le vert, ce qui est irréalisable, mais pour une raison qui m'échappe, ils s'en sont sortis indemnes, avec des séquelles qui jusque-là étaient impossibles expliqua l'officier avec une voix grave.

- Des séquelles impossibles ? Du genre ? répondit le Caporal en buvant une gorgée de sa tassé de thé.

- Ils ne sont plus capables de sentir les phéromones que cela soit de n'importe quel genre et ne sont plus capables...d'en produire...

- Comment ça ? rétorqua Livaï en fronçant des sourcils, n'arrivant pas à croire. »

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Il ne savait comment prendre la nouvelle. Il était dans le principe de ne pas prendre en considération des meurtriers qui prônaient les inégalités que subissent les omégas dans la société, sachant que cette dernière a évolué et que depuis peu de temps, les omégas avaient obtenu le droit de vote. Mais en tant qu'humain alphique, ils venaient de perdre en quelque sorte leur titre. Leur essence. Leur statut social. Ils ne pouvaient même pas être considéré comme des bêtas vue que ce genre avait l'odorat pour reconnaître les omégas et les alphas. Ils étaient devenus un être à part, catégorisés dans le néant. Dans ce monde, tout était catégorisé que cela soit dans n'importe quelle domaine et on apprenait les fonctions de ses catégories à l'école. Tout tournait autour de l'alphique, de l'omégique, et de la bêtique. Ses 3 catégories avaient basé cette société du genre jusqu'à la politique. 

Le noiraud suivi de son collègue qui notait tout ce qu'il se passait vit Hanji, la médecin du Bataillon d'Exploration, sortir de la cellule des 2 meurtriers.

« Quels sont les explications de ce phénomène la binoclarde ? demanda le noiraud en sortant un trousseau de clé de la poche de son veston.

- Rien de très concluant, je n'ai pas d'explications rationnelles sur cela. Les marques sont vertes, comme si la peau a été colorée d'une substance, et je vois mal expliquer le fait qu'ils aient perdu les capacités de leur identité de genre par des marques de strangulations. Je pense que ça doit être une causalité, autrement dit les marques n'ont peut-être aucun rapport avec la perte d'odorat. Mais ce qui est troublant, c'est comment cela a été possible alors que l'identité de genre fait partie de nos gênes.

- Ça rend l'enquête encore plus brouillon qu'elle ne l'était soupira l'alpha en passant une main lasse sur son visage. As-tu eu l'autopsie d'Iris Dejun ?

- Oui, je l'ai eu il y a une heure Livaï. Je te fais le topo là maintenant ?

- Non, rejoins-moi dans mon bureau dans 1 heure, Hanji. Je dois leur passer avant un interrogatoire à ces guignols. »

Le médecin hocha de la tête et les laissa passer avant de s'éclipser.

La cellule était propre, comportant des bancs d'acier, un sol en béton et des barreaux en acier. Une cellule moderne, loin des anciennes cellules d'il y a un siècle. Les prisonniers étaient plus dans le confort que leurs ancêtres. Ils se tenaient devant leur cellule, assis confortablement sur une chaise.

C'était 2 hommes qui avaient plus l'air terrorisé de leurs conditions physiques que leur situation. Livaï et Auruo reniflèrent l'air, essayant de repérer leurs odeurs mais rien ne leur arrivait, confirmant le rapport.

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⏰ Dernière mise à jour : Jan 23, 2022 ⏰

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Le Chasseur d'Alpha [ Omégaverse ] RIRENOù les histoires vivent. Découvrez maintenant