Amnésie

Chapitre 1 : Le Temps

Je voulais, avant que vous ne commenciez à lire ce chapitre (d'ailleurs merci de le lire) qu'il s'agit d'une fiction, je ne prétend pas raconter la vérité ici, simplement introduire dans mon ouvrage des brèches de la véritable histoire, remanier à ma sauce. C'est un de mes premiers écrits, il va surement avoir quelques fautes ou certaines phrases mal écrites, je m'en excuse bonne lecture.

CHAPITRE I : Le temps

2 septembre 2001

Il est déjà vingt-deux heures, et l'obscurité la plus totale règne de l'autre côté des fenêtres, l'heure où les gens éteignent leurs téléviseurs et vont se coucher. Constance Muuss, fille de mère inconnue et du directeur de la dépêche Iowa Post, la gazette du coin, finit quant à elle d'étudier ses derniers dossiers en date dans son cabinet de psychologue acquis récemment dans le centre ville.

En effet, la jeune femme de trente ans sorti d'une grande université avec les félicitations du jury, ce qui lui permis d'exercer avec une facilitée absurde et pousser par son réputé père Marc D.Muuss elle était naturellement au sommet du monde.

Ce qui la fait saliver, c'est les âmes perdues, les personnes souffrantes et laissés pour compte. Elle s'occupe de ces personnes, dans des rendez-vous discrets et intimes pour essayer de repentir ces pauvres cas isolés du reste de la société.

Ce soir-là, elle trouva sur son bureau un nouveau dossier, comme souvent elle l'analyse avant de s'envisager à contacter cette personne pour un éventuel entretien.

<< Ursula >> se dit t-elle, un nom peu commun dans le coin, normal, cette femme à emerger du Royaume-Unis il y a deux an, bien que ce nom ne soit peut être pas non plus répandu la bas.

Sans emplois, femme seule et ne possédant pas de mari et d'enfant, voila un sujet intriguant selon elle, la patiente serait en proie à une amnésie dont il est impossible de la sortir, ces pertes de mémoire sur se sujet sont perpetuelles et viennent de manières récurentes. Elle à déjà rencontré plusieurs traitements, mais rien n'y fait, cette dernière ne peut se résoudre à retrouver sa mémoire.

Soudain, se fit un grincement, elle leva les yeux en face et trouva dans l'interstice de la porte, se trouvait Jeff, le concierge du bâtiment.

<< Je suis désolé madame Muuss, je ne voulais pas vous surprendre >> se justifia le bougre.

Ce n'est rien, j'était simplement en pleine analyse d'un dossier voyez vous.

Je me doute, vous savez vous devriez prendre davantage de repos madame, sinon c'est vous qui allez vous asseoir sur ce fauteuil.

Elle baissa la tête et esquissa un timide regard à Jeff puis quitta la pièce le laissant finir son travail.

Sur le chemin du retour, elle ne pu s'empêcher de repenser à ce qu'elle avait vu dans ce dossier, certaines chose l'avait surprise tant le sujet semble étrange, un challenge qu'elle se devait de prendre et évidemment elle contactera Ursula dans la matinée mais pour l'instant, l'heure était au coucher.

Le lendemain, la pluie réveilla Constance à environ huit heures, c'était son unique jour de congé et au vu de sa patiente, elle refusa de rester chez elle à profiter du sofa et s'empara du téléphone.

Une première sonnerie, mais rien, personne ne décroche, elle pose le téléphone, se fait couler un café noir, serrer et sans sucre puis se remet à forcer avec deux autres appels. Puis, une petite voix se fit entendre à l'autre bout de la ligne, une douce voix encore frêle à ce moment de la journée.

<< Allo ? Je.. laissez moi me présenter je suis le docteur Muuss, diplômé en médecine du comportement, vous m'avez laissé votre dossier au bureau de ma secrétaire hier tôt dans l'après-midi >>

Ursula se racle la gorge et lance :

Oui, désolé de ne pas avoir répondu plus tôt, j'étais encore endormis.

C'est moi, je suis désolé de vous déranger de bon matin, mais voila j'ai un emploi du temps chargé et j'ai un créneau cet après-midi, c'est pour ça que je me permet de vous demander si vous accepteriez une première rencontre.

Bien sûr, je suis disponible en fin d'après-midi.

Les deux dames échangèrent quelques salutations puis après avoir raccroché Constance se réjouissait de rencontrer son nouveau sujet à étudier.