𝟬𝟬𝟬.

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『 𝗽𝗿𝗼𝗹𝗼𝗴𝘂𝗲 』


Flashback

Je me promènes tranquillement dans les couloirs, alors que le couvre feu était passé depuis au moins dix minutes maintenant, pour pouvoir rejoindre mon endroit préféré, la plus grande fenêtre de l'Arche.

Je me présente, Amaya Sky, née dans l'espace à cause d'une apocalypse qui a éteint l'espèce humaine qui vivait sur ce qu'on appelle la Terre.

L'Arche est donc l'endroit où je vis, plus précisément dans la station Factory.

En bref, je suis coincé dans cet endroit que je dois appeler mon chez moi.

Même si honnêtement, je qualifierais plutôt cet endroit de prison.

Aucune liberté.

La seule que j'ai c'est- oh non, j'en ai juste pas enfaite.

Peut-être que j'exagère, cependant le seul moment où je me sens libre c'est quand j'atteins enfin la fenêtre où la vue de celle-ci plonge directement sur la Terre, autrement dit mon plus grand rêve.

C'est vrai, plus je la regarde et plus j'ai l'impression qu'elle est la définition de la liberté.

Elle semble si immense, j'imagine tout les endroits tranquilles qu'il y a.

Et qu'est-ce que je rêverais de nager, ou du moins apprendre à nager.

J'allais encore profiter du paysage lorsque des pas se font entendre et qu'une voix me sort de ma rêverie.

Mince, je me fais jamais choper aussi tôt d'habitude, râlais-je intérieurement.

"Eh qu'est-ce que tu fais encore là ? Le couvre feu a sonné depuis une demi-heure." Résonne la voix dans mes oreilles ce qui me coupe définitivement de mon moment de tranquillité.

Je me retourne lentement et découvre sans grande surprise un garde, mais que je n'avais encore jamais croisé.

Je le dévisage quelques instants avant de lui répondre d'un ton moqueur : "La selection de garde commence de plus en plus tôt j'ai l'impression."

"T'as rien à faire ici à cette heure, rentre chez toi si tu veux pas que j'aille te dénoncer." m'ordonne fermement le garde qui doit avoir deux ans de plus que moi.

"Et me privé de mon moment préféré de la journée ? Non merci je préfère encore profiter de la vue." Rétorquais-je en faisant mine de regarder de nouveau par la fenêtre.

Il y a un silence signe qu'il me regarde mais, malheureusement, il se reprend presque aussitôt : "Très bien alors tu me laisses pas le choix." Fait le jeune garde en sortant sa matraque.

"Je comprends pourquoi ils choisissent les jeunes enfaite," L'ignorais-je. "ils sont généralement plus susceptibles d'obéir comme des chiens de gardes, n'est-ce pas soldat ?" Je me retourne vers lui avec un regard provocateur les sourcils levés.

Le garde ne bronche pas cependant et commence dangereusement à se rapprocher de moi, sans doute pour me donner un coup de matraque pour ensuite me ramener chez moi.

Mais au moment où il allait m'attraper, je lui prend son bras et lui fait une prise que j'ai signé la prise special Sky, créée par mes propres soins.

En deux trois mouvements, ils se retrouve à genou, son bras plié derrière son dos.

"Alors soldat ? La préparation au combat a été dur ?" Le narguais -je.

Mais d'un coup, je me retrouve debout, ventre collé au mur et bras dans le dos.

Aïe.

Ça, sa pourrait être un problème.

"Je crois que ta petite balade nocturne est terminé." Me dit-il fermement en me dégageant du mur et en gardant mes bras derrière mon dos à l'aide de ses mains pour me raccompagner dans la cellule qui me sers de chambre.

"Si on peut même plus rire." Soufflais-je faussement avant d'essayer à nouveau de me défaire de son emprise, en vain.

Mais il semble en avoir marre puisqu'il se stoppe d'un coup et sert brusquement mes bras, m'arrachant presque un gémissement de douleur.

Il m'ordonne de le conduire vers le numéro de ma chambre pour m'y emmener ce que je fais, non sans râler bruyamment.

"T'as de la chance que je dise rien au chancelier." M'averti t-il lorsqu'on y arrive enfin.

"Alors le chien de garde peut quand même faire ce qu'il veut ? Incroyable." Lui dis-je en me tournant vers lui, prenant un air choqué.

Il ne semble pas apprécier mon commentaire puisqu'il resserre de nouveau son emprise avec un air menaçant. "Jte conseille de te calmer, la prochaine fois que je te revois dehors après l'heure du couvre feu je-"

"J'irais le dire à mon maître le chancelier." Dis-je en levant mes yeux au ciel. "Je crois que j'ai compris, je peux rentrer chez moi maintenant ?"

Il me fixe quelques seconde mais finit par relâcher son emprise sur mon bras et donc me libérer de son emprise où je l'empressé de me dégager et de m'éloigner de lui.

"Merci." Soupirais-je exagérément. "Bon et bien au revoir et au plaisir soldat.. Blake." Dis-je après avoir regarder son nom inscrit sur son uniforme avec un sourire en coin.

J'ouvre la porte de la chambre pour y rentrer et avant de la refermer je l'aperçois rouler des yeux et tourner les talons pour partir ce qui me fait sourire.

Je m'enfonce un peu plus dans la chambre pour rejoindre mon lit, après avoir vérifié que mon père dormait.

Demain va être une journée marrante je sens.

Demain, je veux dire demain soir,
après le couvre feu.

— — —
prologue assez court,
on débute la 'réécriture'.

𝐇𝐄𝐋𝐋 𝐎𝐍 𝐄𝐀𝐑𝐓𝐇      b. blakeOù les histoires vivent. Découvrez maintenant