𝐂𝐇𝐀𝐏𝐈𝐓𝐑𝐄 𝟔𝟒

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ET DANS LES LARMES DE CEUX QUI
VIVENT, JE LAVE LE SANG DES
MARTYRS













             Les cachots étaient sombres, poisseux. La lumière, tamisée. Les gardes, nombreux. Le silence, pesant. La tension, épaisse.

             L’arrivée sur les terres de Mahr s’était correctement déroulée. Du moins, si était pris en compte le fait que les troupes y accostant comptaient alors dans leur rang Eren Jäger, responsable de l’écrasement — dans une autre vie — de 80% de la population mondiale.

             De la plupart des personnes aujourd’hui vivantes.

             Et ce même Eren, assis présentement dans sa cellule à peine assez grande pour contenir un matelas, ses bras et jambes solidement enchainés aux quatre coins de la pièce afin d’éviter le mieux possible qu’il n’entame une mutation, avait tout perdu de sa détermination d’antan. Car, attaché tel un animal, il ne parvenait à se défaire des souvenirs de cette autre vie.

             Parfois, il se rappelait pourquoi il avait commis de telles actions, combien celui qu’il était alors avait été brisé.

             D’autres, il redevenait le garçon heureux d’avoir pu sauver sa mère, à l’aise avec ses amies Ymir et Sacha, cet élève attentif d’Erwin et Hanji, ce compagnon hilare face aux remarques d’Edward. Oui. Grâce à la femme que l’on surnommait la Gardienne du Chemin, il avait pu goûter à une vie presque heureuse.

             Et, dans les moments où il ne faisait qu’être ce garçon bénéficiant d’une deuxième chance, il se trouvait dégoûté de ses actions.

             Comment vivre avec l’idée qu’il ait pu être capable de telles choses ?

— Salut, petit, résonna soudain une voix dans la pénombre.

             Aussitôt, le brun trouva la force de lever la tête. Dans cette autre vie, jamais il n’aurait cru trouver aussi grande alliée qu’en cette femme. Mais celle qui avait pourtant juré par le passé de lui faire la peau, qui avait combattus jusque dans sa paralysie des jambes contre lui, se tenait à présent debout derrière les barreaux.

             Une cape vert émeraude sur les épaules et un espoir doré dans la poitrine.

— (T/P)…, murmura-t-il faiblement.

             S’accroupissant juste devant la porte de la cellule, elle se mit à sa hauteur.

— Tout va bien ? demanda-t-elle, inquiète à l’idée que les mahrs aient encore « oublié » de le nourrir.

𝐋𝐀 𝐕𝐎𝐈𝐗 𝐃𝐄𝐒 𝐌𝐀𝐑𝐓𝐘𝐑𝐒 (livai X reader)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant