Chapitre 46 - Le lendemain

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Alice était dans ses pensées alors que Cléo avait fini son biberon.

- Alice vous pensez à quoi ? S'exclama Joséphine.
- Rien.
- Vous mentez mal et je crois que votre fille aimerait aller jouer.
- Oh Oui. Pardon me petite puce. Mamie va te donner tes jouets. Dit elle en mettant sa fille sur le tapis.
- Alors a quoi vous pensiez ?
- A hier...
- Je vois... Et vous ne me direz rien ?
- Non Elle ne te dira rien maman, je crois qu'elle n'en est pas capable. C'est trop frais dans son esprit. Va te préparer mon amour, je t'attend là et je m'assoie je te promets je ne bouge pas.
- Dis lui s'il te plaît. Dit-elle en quittant la pièce.
- Qu'Est ce que tu dois me dire ?
- Hier tout n'a pas été très idyllique.
- comment Ça ?
- Pendant que vous vous amusiez tous, avec Alice on c'est isolé derrière, sur le côté de la propriété. J'aurais pas du je savais que c'était risqué de s'éloigner comme ça de la foule, du périmètre de sécurité. J'ai pris le risque et je me suis pris une balle. Éric a fait passer les ambulances par derrière discrètement. Si je m'étais pas interposé, c'est elle qui se la prenait. Dans le ventre... Je l'aurai sûrement perdu elle et le bébé.
- De quel risque tu parles ?
- L'ex mari d'Alice qui l'a enlevée et qui rôdait hier soir.
- Mon fils quand tu arrêteras de vivre dangereusement comme ça ? Tu es père de famille maintenant tu ne peux plus jouer les cow-boys.
- t'as écouté ce que je t'ai dit ? Si ce n'était pas moi c'était elle je l'aurais perdu et j'aurais perdu le bébé. Comment j'aurais pu élever notre fille sans elle.
- Je sais que c'était pour la protéger mais je veux te dire en règle générale. Tu t'es toujours plus mis en danger que les autres.
- Depuis que je suis avec Alice je fais attention... Je me mets en danger que pour la protéger et ça personne peut me le reprocher.
- Non personne mon fils, mais fait attention à toi quand même.

Cléo avait rampé jusqu'à Fred et demandait les bras.

- Tu peux la prendre et me la mettre dans les bras de ce côté là ?
- Oui bien sûr. Ton papa a fait le hero mais il a quand même besoin de tes câlins.
- ça Joséphine c'est une certitude. Fit Alice en rentrant dans la piece.
- Tu fais un câlin à Papa mon petit cœur et après tu vas être sage avec mamie et papy d'accord ?
- Vous allez où ? Demanda Joséphine.
- Votre fils Joséphine en plus de jouer les héros, est très têtu il a négocier fermement de pouvoir rentrer hier alors que les médecins voulaient le garder. Résultat on doit aller faire contrôler sa plaie. Vu que ça a saigné cette nuit....
- Mais ça va aller mon amour, je suis sur que tout va bien.
- personnellement mon amour je pense qu'ils vont te garder et ça serait peut être plus sage.

Alice ne pu s'empêcher de rire en voyant son mari lever les yeux au ciel en ronchonnant. Il fit signe à sa mère de récupérer Cléo et se leva. Il suivit Alice sans un mot. Devant l'hôtel ils tombèrent sur quelques uns de leurs amis qui prenaient leur café en discutant dehors. Alice sourit en voyant Victor qui était déjà à s'activer pour le repas du midi.

- Vous voulez que je vous conduise ?
- Non Merci Eric, ça devrait aller.
- T'es sur Fred, Alice à l'air bien fatiguée.

Fred se retourna et vit Alice exténuée, elle était pâle. Il accepta la proposition de son ami. Fred s'installa avec Alice à l'arrière de la voiture. Cette dernière se blottit sans un mot dans les bras de Fred. Il sentait bien qu'elle n'allait pas si bien qu'elle le prétendait. Une fois à l'hôpital, Éric leur dit qu'il les attendait la, qu'il ne bougeait pas. Alice ne dit rien et avança en serrant la main de Fred.

- Mon amour ça va bien se passer. Dit-il en se tournant vers elle pour l'embrasser.

Ils entrèrent dans le bâtiment, Fred se présenta à l'accueil. Il fut prit en charge par le médecin presque aussitôt.

- Alors monsieur Marquand comment C'est passé votre soirée ?
- Plutôt bien.
- Et votre blessure ?
- Ça à l'air d'aller. Ça a un peu saigné cette nuit. 

Quand plus rien ne vaOù les histoires vivent. Découvrez maintenant