Revanges | z.m

D I X I E M E

Allongé sur le sol de la cuisine, Zayn et End reprenait progressivement leurs esprits. La jeune femme allongée sur le torse du pakistanais contractait ses paupières essayant de s'adapter à la lumière. Le métis, lui, grognait ressentant une légère douleur dans son dos.
Alors qu'End ouvrait ses yeux forêt, elle se rendit compte de l'endroit où elle était, le torse chaud et ferme du jeune homme sous elle. Son cœur s'emballait face à cette position, ses joues se teintaient d'un rose doux, fluide. Ils étaient tous les deux nus, leurs corps se touchant sur énormément de surface, elle n'était clairement pas habituée à ce genre de situation, c'était même la première fois qu'elle se retrouvait dans une situation comme celle-là.
La brune posait sur menton sur le sternum du brun, détaillant chaque parcelle de son visage. Ses lèvres douces et lisses, ses pommettes rosées, ses paupières closent, son visage était à couper le souffle, détendu à souhait.
Zayn resserrait ses bras autour du corps d'End lorsqu'il sentait le menton de celle-ci s'appuyer contre lui, son souffle s'écrasant sur la fin de ses joues et une de ses mains dessinant des cercles aléatoires, le caressant. Le métis souriait alors que la pression exercée faisait remonter le corps à présent nu d'End sur le sienne, rapprochant leurs visage. La respiration de la brune s'accélérait, ses joues fonçaient encore plus.
Alors qu'il ouvrait les yeux les uns après les autres, il voyait le visage de cette fille, rosé, surement gêné. Son cœur s'accélérait face cette bouille, elle était encore plus belle que d'habitude.

Hey. Souriait-il, alors qu'End enfouillait son visage dans le coup de Zayn, provoquant une montée de chaleur et de frisson dans tout son corps.

Le rire fut le son qu'il sortait en sentant le souffle chaud le long de sa nuque, ne voulant pas montrer l'effet qu'elle exerçait sur lui, de peur de l'effrayer. Il attrapait alors son menton, une main dans ses long cheveux bruns, relevant à l'aide de ses prises le visage cramoisie de la brune, le plaçant au-dessus de siens.

C'était mieux que la dernière fois. Soufflait End, plongeant ses iris verts dans les profondeurs marron de son compagnon d'entraînement.
Ouais. Riait-il.
Ferme les yeux. Le coupait-elle.

Il s'exécutait, ne se doutant pas que c'était un moyen pour qu'elle puisse partir en courant pour sa chambre afin de s'habiller. Il ne s'en rendait compte qu'au moment où un long frisson dût au froid lui parcourait le cœur, remontant le long de son échine, déclarant la guerre à son sexe.
Il se relevait en quatrième vitesse, ses mains cachaient son intimité, il attrapait la couverture sur le canapé en passant avant de s'enfermer pour gagner la guerre.

Ils étaient maintenant à table, dégustant le déjeuner qu'End venait de préparer. Personne ne parlait, encore un peu gêné des évènements précédent.
End se demandait qu'elle fût la nature de leur relation alors que Zayn, lui, se demandait la nature des sentiments de la brune. Face à face, l'un et l'autre se dévorait du regard à tour de rôle sans s'imaginer que l'autre faisait la même chose.
Alors qu'End relevait une énième fois pour le regarder, elle découvrir qu'il le faisait lui aussi, ses joues tournaient au rouge alors qu'elle détournait les yeux en fois de plus, déclenchant le rire cristallin du brun. Elle ne tardait pas à le suivre, la situation étant plutôt comique.
Le dessert fini, End commençait à débarrasser la table alors que Zayn, lisait quelques pages du cahier.
La brune, dos au brun lavait les assiettes quand le courage lui vient enfin.

Zayn ?
Hum.
On... on est quoi nous deux ? Bégayait-elle.
Des êtres humains, pourquoi ? End soufflait face à sa réponse, il n'avait pas compris et elle n'avait pas vraiment envie de répéter sa question, pourtant, c'est ce qu'elle fit.
Non, je veux dire. Enfin, tu vois, je suis quoi pour toi ?
Hum. Je suis quoi pour toi End ? Rétorquait le brun, agaçant la brune qui s'appuyait à levier, le regard fixe, porté sur la forêt à l'extérieur.
Ne retourne pas la question Zayn. Répondait-elle, la colère remontant à la surface, le pakistanais prenait cette situation comme un jeu alors qu'en réalité, tout cela était on ne peut plus sérieux.
Et bien réponds toi aussi End. Le pakistanais continuait de jouer avec l'innocence de la jeune fille qui en était de plus en plus sûr aimait.
Arrêt de jouer Zayn, je suis putain de sérieuse là ! C'était parti, la bombe était lâchée, End ne se contrôlait plus, sa température corporelle augmentait en flèche et ses vêtements commençait à chauffer, de la fumer sortant de par ses ports. Laisse tomber !