Chapitre 2

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- Grand frère !
- Bordel qu'est-ce que tu fou ici ?!

Elle me regardait perdue, avec une grimace gênée. Le silence avait prit place dans la salle. Je me dirigeais rapidement vers elle, pour la tirer à l'extérieur de la salle. Ma sœur faisait signe de la main à mes camarades timidement.

- Je reviens, m'escusais-je en fermant la porte.

En quelques secondes, la porte était fermée, obligeant ma rage à augmenter. Nous étions dans le couloir, à la vue de tous. Mais personne ne rodaient à cette heure là.

Je soufflais pour contrôler ma haine. Ma sœur ne devait pas être ici, et interrompre ma réunion. Elle n'avait pas prit la peine de me prévenir, je n'aimais pas ça. Je devais tous contrôler, je devais savoir chaque action, c'était important pour moi. La voir ici, n'était pas dans mon planning. Mais j'étais tout de même heureux. C'était vachement cool de revoir ma sœur.

Elle fuiyait mon regard et murmurait un "bonjour" timide. Je scannais le couloir, pour vérifier si un enfoiré était dans les parages. Comme je le pensais, personne ne rodait.

- Pourquoi t'es ici ?

Mon ton était sanglant et étouffant. Plus méchant que je ne le souhaitais, même si en réalité, j'aimais le fait d'être le badboy sans cœur. En vérité, mon cœur était réduit en cendre depuis Saha, et personne ne pouvait le reconstruire.

Ouais, j'étais le mec au cœur brisé. Le vrai cliché, et je haïssais ça.

Des gens avaient essayés de m'aider, mais ça n'avait mener à rien. Dans tous les cas, je ne voulais pas changer. J'étais détruit, anéanti. C'était comme ça que je m'étais forgé.

Sous mes airs de dur et maladroit, ce cachait un homme brisé.

< Vous ne pouvez pas aider quelqu'un qui ne veut pas s'aider lui-même. >

- Frérot détent toi, c'est pas la messe.

Eila, ma pauvre sœur. Son ironie la tueras un jour. Heureusement, je n'étais pas le genre de mec à hurler sur sa sœur pour une connerie de se genre, même si en réalité, j'en mourrais presque d'envie. J'étais l'aîné, je devais avoir le respect. J'avais envie de rejeter ma rage sur quelqu'un, mais je ne devais pas le faire sur ma sœur.

- Je t'ai posé une question.
- Je suis revenu voir mon grand frère chérie, ironisa-t-elle en jouant avec son chewing-gum violet.
- Super, t'aurais pu mettre autre chose.

J'observais son short en jean, et son t-shirt large. Le fait qu'elle portait un short n'était pas dérangent , en dehors de cette baraque, évidemment. Mais ici, c'est non, les mecs sont trop affamés de sexe. Un simple jean à troues pourraient faire remuer leur queues. Vivre avec des mecs s'étaient compliqués. C'était pour ça que les brebis venaient une fois par mois, du moins, en ce moment, elles étaient présentes plus souvent.

Les brebis étaient un petit groupe de nanas, sapées que de léger vêtements. Tous les mecs ce les tapaient, un coup d'un soir. Seulement moi, je n'avais jamais touché à l'une d'entre elle. Ce n'était pas mon genre de baiser avec elles. Je préférais les filles qui m'étais inconnues. Et non celles que je connaissais depuis quelques années, qui me rodaient autour. Car ouais, les brebis étaient aussi de notre gang puisqu'elles venaient tout les mois, depuis quelques années, déjà.

Ma sœur n'était pas au courant de se bordel. Et je ne voulais qu'aucuns gars ne se la tape, personne ne devait la baiser. Pas les drogués, les alcooliques, ni même mes potes. Ma sœur n'était pas une femme qui était accro aux parties de jambes en l'air, et j'en étais fière ! Si non, j'aurais dû m'énerver, et elle se saurait mise dans des problèmes. Comme avec Tayler, un ancien mec que j'ai du buté, parce qu'il avait essayer de la toucher.

Love hard Où les histoires vivent. Découvrez maintenant