Un jour, à l'université deux mecs qui se ressemblaient sont venus me chercher. Je me demandais pourquoi jusqu'à ce que je tombe dans cette organisation criminelle, dont mon frère fait partie. Il fallait que je reste auprès d'eux,
pour ma soit disant...
Oups ! Cette image n'est pas conforme à nos directives de contenu. Afin de continuer la publication, veuillez la retirer ou mettre en ligne une autre image.
Il sonde mon regard, et quelques larmes essaient de s'échapper de mes yeux, mais je fais tout pour les retenir.
— Pourquoi tu pleures ?
Il pose délicatement une main sur mon cou et essuie une fine larme qui vient de s'écouler à l'aide de son pouce.
— Je ne pleure pas. Dis je catégoriquement.
— La goûte qui est tombée sur ton clavier c'est quoi peut être ? Et celle que je viens d'essuyer c'était quoi aussi ?
— Du pipi d'oiseau.
— T'es stupide.
— Merci c'est pas comme si j'le savais déjà. Dis je en ayant du mal à déglutir.
Je baisse mon regard et range toute mes affaires. Je les mets dans mon sac avant de descendre les marches de l'amphi et de passer les portes battantes. Les larmes coulant sur mes joues.
Ça avait l'air si sincère dit comme ça..
Je sens la présence de Ran, ses pas lourds. Je sais qu'il me suit, mais j'essaie de le semer en accélérant mon pas. Je me dis qu'il ne peut pas me rattraper.
Au bout du couloir, une autre porte fait son apparition, car oui, il y a plusieurs portes, donc la principle. J'arrive près de la porte lorsque quelqu'un m'interpelle, et c'est Ran.
— On a dit quoi tout à l'heure ? Crie-t-il a l'autre bout de couloir.
— Je n'ai plus deux ans. Dis je à mon tour en avançant de plus belle.
— Arrêtes toi. Et ça c'est un ordre.
— Non, laisses moi faire ma vie. M'eclamé-je a plein poumons.
— Anya !
Je m'arrête et me retourne totalement, pour lui faire face. Alors que je sais que mes yeux sont assez rougis, mes joues de meme, et mon mascara qui coule. Je suis pitoyable.
— Quoi ? Je suis déjà trop stupide non ? Alors pourquoi je serai assez intelligente pour recevoir tes ordres et les écouter ?
Je le regard droit dans les yeux et sens que sa mâchoire commence à se crisper, ses épaules se contractent, et ses poings se tendent.
— Tu sais quoi fais ta vie et si tu te fais violer ou séquestrer et bah ce sera dommage que je sois pas avec toi.
— eh bah au moins tu seras content non ? t'arrives pas à me supporter. T'es vraiment un connard quand tu t'y mets putain !
— Non la c'est plus toi qui arrive pas à me supporter.
— Ce sont tes remarques. Dis je froidement. Et la je me rends compte que j'ai un peu merdé parce qu'il va falloir que je dise ce que je pense et ce qu'il se passe.
— Vas-y j'ai dit quoi encore ?
— « t'es une victime » « t'es stupide » ça te parle pas peut être ? je suis au courant que j'ai pas la science infuse mais respectes moi un minimum, déjà je comprends rien et toi t'en rajoute une couche.
