Moi et mon "demi-frère", Ashton Irwin - 5 SOS

Chapitre 29

3 Août 2015 :

SYDNEY, Maison, 06H30 :

J'entendis un bruit strident et répétitif, avant que Ashton ne se lève en râlant, et que je comprennes que ce n'était que le réveil. Il souffla, bailla bruyamment, et s'éclaira à l'aide de son IPhone. Il prit des vêtements et sortit de la chambre, se cognant le pied au coin du lit. Je me frottai doucement les yeux, et pris mon téléphone entre les mains. SMS 1.

Je me levai et cherchai l'interrupteur de la lumière, trainant des pieds. J'éclairai et lâchai un gémissement plaintif, frottant une nouvelle fois mes yeux. Je pris un jeans et un gros pull qui trainait par terre, et je me dirigeai vers la salle de bain.

- C'est prit ! Cria Ashton, par peur que se soit un de nos parents.
- Ce n'est que moi. Baillais-je.

Il ouvrit l'eau, et continua de se rincer. Je pris du dentifrice et brossai mes dents, essayant de me motiver pour ouvrir suffisamment mes yeux pour paraître réveillée. Je me coiffai d'un chignon brouillon et enlevai mon pyjama. Ashton sortit, s'enroula d'une serviette, et m'embrassa, collant son torse mouillé contre ma poitrine. Je pris une petite douche pendant qu'il s'habillait correctement, et m'habillai de nouveaux sous-vêtements. Je me maquillai légèrement et enfilai le jeans clair troué au genou droit. Je coiffai mes cheveux et les laissai derrière mon dos, avant de mettre le pull noir et gris de Ashton.

Je descendis prendre un petit déjeuner, rejoignant Ashton devant la télévision. Anne descendit, habillée de sa tenue de travail. On souffla, regardant le télé-achat en mangeant nos céréales. Je le regardais de temps en temps, me demandant à quel point il allait me manquer. Mais je secouai ma tête intérieurement pour chasser ses pensées.

SYDNEY, Maison, 08H00 :

Anne s'habilla d'un manteau, la température hivernale revenue, et sortit démarrer la voiture. Ashton mit son Eastpak à dos, et prit sa valise, avant de sortir à son tour. Je le suivis, prenant mon IPod. Ashton plaça sa valise dans le coffre, et me rejoignit à l'arrière de la voiture.

Il me prit la main, la pressant doucement, et m'embrassa la joue. Je lui souris, posant ma tête sur son épaule, et mis un écouteur dans mon oreille. Il prit le deuxième, attendant que je mette la musique le temps du trajet. Photograph de Ed Sheeran.

SYDNEY, Aéroport, 08H30 :

Anne gara la voiture sur le parking privé, et nous descendons de la voiture. Ashton prit sa valise, et j'insistai pour lui porter son sac à dos. Nous traversons les parkings qui entouraient les halls de départs, mais Anne nous stoppa avant que l'un de nous ne passe les portes d'entrées de l'aéroport. Nous nous retournions en même temps, face à elle. Elle nous gratifia d'un sourire et sortit son téléphone, le tendant vers nous. Ashton passa son bras sur mes épaules et je ne pus m'empêcher de le regarder.

Il était magnifique. Ses cheveux s'envolaient avec les rafales de vents matinales, ses yeux brillaient, surement attristé de nous quitter. Mais il se forçait à sourire, pour faire plaisir à sa mère, et ainsi, me rassurer. Je lui embrassai la joue et Anne poussa un petit cri aiguë en souriant. Elle rangea son téléphone et sourit tristement à son fils. Je m'écartai de Ashton, et elle lui sautai dans les bras. Il lui caressa le dos, calmant ses sanglots, et lui embrassa le haut du crâne. Elle lui embrassa tendrement la joue, et une larme roula sur ma joue.

- Ne pleurs pas Lilou. Je t'attends dans la voiture, prends ton temps. Me sourit-elle.

Elle partit en embrassant une dernière fois son fils. Je restai fixée au sol, incapable de bouger. Ashton le remarqua et s'avança lentement vers moi. Je me retournai, le regardant dans les yeux. Il pleurait. Je me jetai contre son torse, rompant la distance entre nous. Il posa une main derrière ma tête, me forçant à rester prêt de lui.

- Accompagne-moi jusqu'au bout. Me supplia-t-il.

J'hochai simplement la tête, et il me prit la main. Une foule de fille se rua sur nous à la minute où Ashton entra dans l'aéroport, me ramenant à la réalité. Un grand homme musclé et imposant se plaça devant nous, saluant Ashton. Il nous accompagna pour enregistrer les bagages et nous conduit vers le groupe, entouré d'une barrière. Je saluai les garçons et Mali-Koa. Elle avait les yeux rougis et une mine triste.

Je reçus un coup de poing en plein estomac lorsque la voix-off de l'aéroport nous annonça que leur vol attendait les passagers. Mali-Koa fonda en larmes dans les bras de Calum, et il la resserra contre lui. Mes yeux se brouillèrent en réalisant qu'ils allaient vraiment partir. Ashton se baissa pour prendre son sac, et le mit sur son dos. Il me regarda un moment, ses yeux scrutant les miens. Il regarda autour de lui, et sourit. Il plissa ses yeux qui laissèrent échapper les larmes qu'il retenait, et glissa sa main sur ma joue.

Luke salua d'un grand geste leurs fans, et disparu dans le couloir de l'avion. Michael fit de même et Calum le suivit, embrassant sa sœur une dernière fois. La foule cria d'un pleur strident, ce qui m'arracha un frisson. Ashton me regarda une dernière fois et me prit dans ses bras. Je ne pus retenir mes larmes et pleurai. Je sentis mon cou s'humidifier, et je compris que Ashton pleurait aussi.

On se sépara à contre cœur et il me sourit avant de tourner brusquement les talons. J'eus un mouvement qui me fis avancer vers lui, attrapant sa main avant qu'il ne parte pour de bon. Il se retourna à moitié, cachant son visage tordu par ses pleurs silencieux.

- Ashton. Ne me laisse pas. Pleurais-je.
- Ce n'est que deux semaines. Me rassura-t-il, en se retournant vers moi.
- C'est trop long pour moi. Dis-je entre deux sanglots.
- Je t'aime. Dit-il en me prenant une nouvelle fois dans ses bras.

Un de leur garde du corps se racla la gorge, rompant notre étreinte. Il regarda ses Fans, derrière mon épaule, et me détailla du regard. Il mit sa main sur ma joue, caressant ma pommette de son pouce, et écrasa ses lèvres sur les miennes. Mes larmes doublèrent lorsque sa langue caressa la mienne, mélangeant nos larmes à notre baiser. Il recula lentement, me regardant toujours dans les yeux. Il me fit un clin d'œil et se retourna en saluant ses Fans qui criaient encore plus fort.

Une main s'accrocha soudainement à la mienne, et je reconnus les doigts fins de Mali-Koa. Je me retournai et elle tomba dans mes bras. Ils étaient partis.