Un jour, à l'université deux mecs qui se ressemblaient sont venus me chercher. Je me demandais pourquoi jusqu'à ce que je tombe dans cette organisation criminelle, dont mon frère fait partie. Il fallait que je reste auprès d'eux,
pour ma soit disant...
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Quelqu'un toque à ma porte et j'entends une voix que je commence à connaître essayer de me réveiller. J'ouvre un œil, puis le second et souris doucement en m'étirant lorsque je remarque que c'est Ran.
— Réveille toi, t'as une heure pour te préparer, princesse.
J'acquiesce et referme les yeux avant de me remettre en boule pour me rendormir. Ran me secoue puis je me pousse et il tombe sur moi. J'éclate de rire et le repousse parce qu'il est lourd.
— T'es lourd !! J'arrive pas à respirer.
— Que du muscle, dit il avec un clin d'œil et un sous entendu
— De la gonflette plutôt non ?
Je touche son biceps dans l'espoir de me foutre de sa gueule mais non. Il sourit de toutes ses dents, c'est vraiment Ran ?
— Coup de chance, si je touche tes fesses c'est tout flasque.
Il rit et hausse un sourcil, en gardant toujours son sourire niais. Son rire vient vibrer sur mon corps.
Papillons
— Tu veux toucher mon cul aussi ? Putain je te savais pas comme ça Anya.
— Ehhh, arrête de rire ! je reprends mon serieux, nan mais vraiment tu peux te pousser ?
Au lieu de se pousser, il prend appuie sur ses deux coudes, qui sont juste au dessus de ma tête. Son visage se trouve à quelques centimètres du mien. Il repousse une mèche de cheveux qu'il cale derrière mon oreille.
Papillons
Lorsqu'il approche son visage du miens et que je crois qu'il va poser ses lèvres sur les miennes, j'ai tout faux. Ses lèvres s'abaissent au niveau de mon front.
Papillons
Puis il pose son front contre le miens, et susurre à la commissure de mes lèvres :
— Empêche moi d'aller plus loin, Anya.
Papillons
Je reste de marbre, je n'ai jamais fait réellement dans la séduction. A chaque fois qu'une situation devient gênante, je ris. Mais la c'est tout autre, je n'ai plus envie de rire. La seule chose que je reconnais est cette passion et ce désir qui brûle en moi à chaque fois que Ran se poste près de moi.
Soudain, alors que Ran passé sa langue sur ses lèvres, que je mords la mienne et que nos lèvres se rapprochent, la porte s'ouvre à la volée. Ran a le réflexe de se relever en premier lorsqu'il voit Kakucho dans l'embrasure de la porte.
J'ai chaud, très chaud. Chaud à cause de Ran, ou plutôt grâce à lui. C'est ce mec qui entretient le feu ardent de mon corps. C'est ce mec qui détient le pouvoir de me rendre heureuse. Ce mec qui me fait oublier ma relation précédente.
