the choice || haitani brothers x oc

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[TW : Violences sexuelles abordées, harcèlement]

Musiques conseillées :

Not my responsibility
- Billie Eilish

Shootout
- Izzamuzzic

Liar
- Hooked Like Helen

Je le regarde droit dans les yeux, les sourcils froncés. Mais qu'est ce qu'il lui prend tout à coup ? J'ai encore l'impression de sentir ses lèvres sur les miennes, de sentir l'ardeur de son baiser. Je mords ma lèvre inférieur et lorsque je m'apprête à ouvrir la bouche pour lui poser la question, il me devance et me coupe.

— Excuse-moi, dit il en s'éloignant, c'était bien trop tentant et te voir dans cette robe mais ne pas pouvoir te toucher, c'est beaucoup trop frustrant.

— Oh.

— Oui « oh », dit il avec un rictus amusé.

Je remarque seulement maintenant que ses deux mains sont posées sur ma taille. Je passe mes mains bras autour de son cou et me met sur la pointe des pieds. Puis je l'embrasse. Timidement au début, mais quelques microsecondes plus tard, notre baiser se fait plus ardent. Sa langue et la mienne se trouvent, les dents s'entrechoquent, on goûte l'un à l'autre. C'est comme si on en avait besoin pour vivre, comme si ce baiser est une chose vitale.

Je sens le membre de Ran durcir à travers son pantalon de costume alors que je me colle un peu plus à lui. Quelques secondes plus tard, il commence à mouver son bassin, comme pour se soulager, ce qui m'arrache un léger rire.

— C'est pas comme ça que tu vas te soulager mec, dis je entre deux baisers.

Et pour me faire taire il m'embrasse, ses mains trouvent mon cou. Comme il est plus grand que moi, il se penche et je cambre ma tête en arrière tandis qu'il m'embrasse tendrement cette fois ci. En l'espace de quelques secondes, le baiser est passé de passionné et sensuel, à doux et protecteur, ce qui n'est pas pour me déplaire.

Il se décolle de moi, doucement, et malgré moi. J'ai envie de le retenir et de continuer à l'embrasser, ou seulement être proche de lui, de le toucher, et encore.

Je sors de mes pensées lorsque je vois le regard de Ran qui se veut plus dur et ferme. Il y a de la colère... ou non ! de l'inquiétude. De l'inquiétude et de la peur, des émotions qu'il y a quelques semaines encore je n'aurai jamais cru apercevoir sur son visage.

— Tu fais attention à toi ok ? dit il en se grattant la nuque.

— De quoi ?