Quelques jours après la fête et mon aventure d'un soir avec le fugitif, je rentre au domaine avec mes deux amies. Elles ne se sont pas gardées de me charrier sur mon coup d'un soir. Alors que je les laisse avec un au revoir de la main et mon plus beau sourire afin de rejoindre Ayaka, on m'annonce qu'Ayato, le grand frère de mademoiselle, est déjà de retour.
Étonné que l'on ne m'en ai pas averti plus tôt, le garde ne daigne me répondre.Il est déjà assez tard et je ne sais pas quand il est rentré, je ne trouve pas Ayaka bien que j'ai fouillé la résidence, tout ceci est bien étrange, par ailleurs les quartiers sont vides, j'ai comme un mauvais pressentiment... Je fais apparaître ma lance et fouille plus en profondeur, alerte.
J'avance, à pas de loup, le parquet craque sous mon poids, lumière éteinte sur le coucher de soleil, que se passe-t-il ?
Soudain, un vent froid derrière, une légère brise, rien de particulier, une fenêtre ouverte peut-être ? Je me retourne d'un coup et regarde, non, rien...
Une main glaciale se pose sur mes yeux, un souffle chaud s'approche de mon oreille et sans que je n'ai le temps de réagir une voix rauque me susurre "Je vois aux marques dans ton cou que je ne t'ai pas manqué..."
Ayato...Je sursaute et il me relâche, je me retourne doucement pour me retrouver face à un homme un peu plus grand que moi, les cheveux bleus très clair et long demi-attaché, le regard perçant de jalousie.
Je soupire de soulagement après ma grande frayeur, il m'accorde un petit sourire sur son air hautain avant de m'ordonner de le suivre, ce que je fais sans discuter pour ne pas en rajouter.On avance donc dans les quartiers, toujours vides, je me demande encore pourquoi, mais n'ose pas poser la question.
Il m'emmène dans la salle de banquet, il se place en bout de table, je m'assois à ses côtés, je rougis gêné, le repas est déjà servi."Ayaka ne nous rejoint pas ?
- Non, elle est absente, tu devrais le savoir.- A-ah oui, j'avais oublié... Je déglutis.
- Oh oui, oublié oui...- V-vous sous-entendez quelque chose ?
- Je n'oserais pas douter de ta... Fidélité... Thoma."Il est sec, froid et distant, je ne l'ai jamais vu comme ça, je suppose que j'ai vraiment dû faire quelque chose, est-ce parce que je suis sorti ? Ayaka m'avait laissé ma soirée, non ça doit être autre chose...
Je baisse la tête, cette situation ne m'encourage pas à manger, je n'ai plus très faim.
De ses doigts fins Ayato mange lentement avec délicatesse, tandis que, tête baissée, je réduis plus ma nourriture en bouillie que je ne la mange.
Le repas se fait de plus en plus long, à la limite du supportable.Quand il relève son regard vers moi après avoir avalé son dessert, mon cœur se serre, et alors que j'allais m'excuser sans trop savoir pourquoi il lève sa main pour me faire signe de me taire et sur un ton qui se veut autoritaire me dit cette phrase : "Je ne veux aucune excuse tant que tu n'auras pas compris ton erreur, en attendant va prendre un bain par pitié, tu empestes et ça me dégoûte."
Sans savoir pourquoi cela me brise le cœur, mais il est le maître et je suis son serviteur, alors je me lève, m'incline et sans un bruit quitte la salle pour me rendre dans les bains.
J'entre, fait couler l'eau chaude, la pièce s'emplit bientôt d'une épaisse vapeur.
Je me débarrasse de mes vêtements du jour et une fois nu me regarde dans la glace, comprenant de quelles marques il me parlait tout à l'heure.Je n'avais pas vu mon cou rouge, nous n'y sommes pas allés de main morte, c'est le moins qu'on puisse dire.
Je me glisse dans la baignoire et ferme les yeux au contact de l'eau chaude, alors que je commence à m'endormir, quelqu'un me rejoint dans l'eau.J'ouvre lentement les yeux pour me rendre compte que je suis assis entre les jambes d'Ayato, son souffle chaud dans ma nuque, il embrasse mon cou me rendant fiévreux.
"Te voir plein de marques me ferait sûrement plaisir, si c'étaient mes marques." Il me mord soudain jusqu'au sang, me faisant gémir.J'allais encore m'excuser quand il glisse deux doigts dans ma bouche que je lèche goulûment. "Chut, tu vas te rattraper gentiment et obéir, pas vrai Thoma ? Tu vas être la bonne pute à papa, tu aimes ça hum ?" Je hoche la tête tout en continuant de jouer de ma langue sur ses doigts. Il mord encore mon cou, je me cambre. "Je suis sûr que tu bandes déjà, il t'en faut si peu ?"
Il descend sa main sur ma partie basse et constate qu'il a raison, j'adore quand il me parle comme ça...
Il commence des lents va et vient de sa main sur ma verge, j'halète et apprécie tandis qu'il descend ses baisers jusqu'au milieu de mon dos. Il accélère, je sens son sourire sadique tandis que je gémis de plus en plus, je m'agrippe à la baignoire et bouge de haut en bas pour en demander plus, alors que j'arrive presque à ma limite, ma tête penchée en arrière, Ayato retire sa main avant que je ne me lâche, je trépigne.Je ne suis pas vulgaire normalement, mais là, j'aurais bien envie de l'insulter, c'est de la torture.
Il ne fait soudain plus rien, me laissant, tremblant de frustration.
On finit par sortir de l'eau, je suis encore sous le choc, alors pris d'un vertige, je m'agrippe au lavabo, mais me reprends sans ne rien laisser transparaître.Il se faufile derrière moi et d'un coup sa poigne ferme me fait me pencher en avant. Je gémis de surprise de sentir la surface froide du meuble contre moi tandis que ma tête se retrouve dans le lavabo.
Ses ongles passent vers l'intérieur de mes cuisses, me forçant à les ouvrir, me faisant tressauter.
Il malaxe mes fesses de ses doigts fins encore humide avant de me mettre une fessée me faisant gémir à nouveau."Alors ? Tu te souviens maintenant à qui tu obéis ? Il m'en remet une pour me faire gémir.
- à... À vous, m-maître !- Voilà ça, c'est une bonne réponse"
Il me caresse la tête, je souris inconsciemment, il me fait me relever et me tourne vers lui pour m'embrasser langoureusement, je griffe légèrement le haut de son dos et il frissonne. On se sépare, il coupe le filet de bave qui nous relie et me force à m'agenouiller devant lui.
Je le prends en bouche et fais en sorte de faire tout ce qui est en mon possible pour le satisfaire. Sa main dans mes cheveux s'accroche de plus en plus, quand je le prends entièrement, je sens sa tête pencher et son plaisir augmenter.Je continue mes avants-arrières en allant plus profond et avec plus de rapidité. Il m'arrête avant de finir et me force à me relever.
Mon corps rencontre à nouveau le meuble qui se trouve derrière moi.~ I've always liked to play with fire ~
"Putain de merde, tu m'excites... Supplie-moi comme le bon chien que tu es.
- Ayato... Je t'en supplie...
- Encore- Prends-moi... Prends-moi maintenant..."
Mon regard est vitreux, j'ai chaud, je sens que je suis rouge.
Et d'un coup, il me pénètre jusqu'au bout, je gémis, sans douleur, uniquement du plaisir. J'aime me sentir aussi plein...
Il continue ses vas et viens en moi, mes deux mains se rejoignent d'elles-mêmes et mes doigts s'entremêlent."Encore ! Encore !
- Encore quoi mon ange ? Dit-il en ralentissant- Continue... Je le supplie.
- J'adore voir cette tête..."
Il me retourne et accélère, tapant sur ma prostate en mordant mon cou et en me faisant des suçons, je me cambre, je me sens défaillir, il baise comme un archon... Je tourne ma tête pour l'embrasser encore, sa main me touche en bas, aussi rapidement que ses vas et viens, j'en ai les larmes aux yeux.
J'atteins rapidement ma limite, mais il m'empêche de jouir, son pouce sur mon gland, c'est douloureux mais supportable, j'en trépigne d'impatience.Il ressort de moi et joui sur mon ventre, me laissant venir à mon tour, l'orgasme est encore plus puissant avec l'attente, j'en tourne presque de l'œil.
Il m'observe, fière de son œuvre, nos semences se mélangent, je suis haletant mais heureux, il revient m'embrasser et me susurre "La prochaine fois que tu recommences, je t'achèterais une laisse, en attendant Thoma, tu es à moi."
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Play with Fire - Ayato x Thoma
FanfictionThoma rentre de son escapade avec Tartaglia mais rien ne va se passer comme prévu... - The English Version will be up soon, i'm sorry i have too much work :') -