Un jour, à l'université deux mecs qui se ressemblaient sont venus me chercher. Je me demandais pourquoi jusqu'à ce que je tombe dans cette organisation criminelle, dont mon frère fait partie. Il fallait que je reste auprès d'eux,
pour ma soit disant...
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Mon esprit est loin, je me sens flotter. La sensation est très particulière. Je n'arrive pas à ouvrir les yeux, en vérité je crois que je n'essaie même pas. Et surtout, je ne me rappelle pas de la raison pour laquelle je suis dans cet état, c'est très vague.
***
Maintenant j'arrive à bouger les paupières, je force un peu pour les ouvrir mais j'y arrive. Lorsque mes yeux sont ouverts, ils doivent s'habituer à la lumière aveuglante.
Je suis tout ankylosée, je suis dans une pièce toute blanche, allongée sur un lit. Je ne sais pas vraiment où je suis, mais je sais que la douleur que je ne sentais pas avant a prit le dessus. La pièce est blanche, ça sent le propre mais le vieux, je crois être dans un hôpital.
Quelqu'un vient me voir et arrange les fils électriques ou je ne sais quoi qui pendouille autour de moi. Je tourne la tête pour regarder ce quelqu'un, il s'agit d'une femme en blouse blanche, pas de toute : je suis à l'hôpital.
Elle me regarde et sourit. Je vois son prénom inscrit sur une étiquette, j'y distingue des lettres que je parvins à assembler : Mila. Elle doit être un peu plus vieille que moi, c'est une jolie brune plantureuse, elle pourrait travailler dans un magazine si elle ne travaillait pas à l'hôpital.
— Enfin réveillée, dit elle d'un ton dédaigneux.
— Mh.. Vous êtes qui ?
— L'infirmière qui a du vous supporter pendant quelques semaines. Mais merci, ça m'a valu un bon coup d'un soir.
Face à mon air perplexe elle précise.
— Un homme assez grand qui était avec vous à votre arrivée.
Je comprends alors tout de suite qu'elle parle de Ran. Et la pensée qu'il ait couché avec une femme pendant que j'étais dans le monde des licornes me pince le coeur.
— Il est venu me voir ?
— Mmh, la première semaine oui, mais quand on a du vous plonger dans le coma il a arrêté de venir. J'ai quand même réussi à lui filer mon numéro. En même temps, je ne comprends pas pourquoi il s'intéresserait à un fille comme... (elle me juge quelques instants) toi, dit elle en souriant faussement.
On dirait une des plastiques de Lolita Malgré Moi..
— Grognasse, je marmonne pour moi.
— Pardon ?
— Comment il allait ?
— Je ne peux rien dire, je suis tenue au secret médical.
Je respire doucement, calme toi Anya avant de faire quelque chose que tu regretteras, avant de finir tes jours dans un asile psychiatrique parce que tu l'auras étouffé avec les fils de la machine.
