ᴄʜᴀᴘɪᴛʀᴇ ④

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Jungkook n'avait pas abandonné l'idée de faire ses courses aujourd'hui malgré les journalistes et les paparazzis. Mew, connaissait une petite supérette, un peu en retrait de la ville et à l'abri des regards.

Les deux amis y entrèrent et Jungkook fit le plein de son panier tandis que Mew restait à l'entrée de la supérette. Notre Jeon acheta des fruits et des légumes de saisons, des laitages – surtout à la banane – et quelques friandises. Jungkook voulait tout de même se faire plaisir malgré son statut de joueur de foot professionnel.

Enfin terminé, Jungkook se dirigea vers la caisse pour payer ses articles. Tout cela sous le regard du vieux caissier qui l'avait reconnu.

- Ne vous inquiétez pas. Je ne dirais rien concernant votre présence ici. Vous être un humain comme moi, vous n'avez pas besoin d'être suivi du matin au soir par des connards de journalistes qui vous posent des questions à la con.

- Merci d'être aussi compréhensif monsieur, le remercia Jungkook.

- Tu ne devrais pas me remercier pour des choses aussi futiles, expliqua le vieillard. Je suis réaliste. Tout le monde devrait penser comme ça. Mais tu sais, les journalistes ; enfin la plupart sont de vrais trous du cul. Mais Jeon, ne te centre pas sur leurs commentaires. Toi-même, tu devrais penser à tes propres sentiments. À ton propre ressenti. Ce ne sont pas aux journalistes de le faire. Et par pitié, n'essaie pas de te mentir à toi-même, ni d'éviter ce que tu penses réellement.

- J'en prends conseil, répondit Jungkook en prenant ses articles payés.

- Je vous souhaite une bonne journée, souhaita le vieil homme.

- Bonne journée à vous aussi et merci pour votre bienveillance.

Jungkook et Mew sortirent de la supérette et se dirigèrent vers la voiture. Une personne, petite de taille et cheveux blonds les interpella ou plutôt interpella un des deux personnes en particulier.

- Hey ! J'aimerais te parler, déclara-t-il tout doucement.

Jungkook tourna la tête avant d'accélérer son pas et de presser son ami.

Non. Il ne voulait pas le voir. Pas lui. Pas la cause de ses malheurs...


Jeon, n'avais-tu pas dit prendre conseil du vieillard ? Le conseil de ne pas fuir ce que tu penses réellement. Est-ce ce que tu fais ? Non. Parce que tu es trop lâche et que tu as peur...

𝐀̀ 𝐂𝐀𝐔𝐒𝐄 (𝐈𝐍 𝐋𝐎𝐕𝐄) 𝐃𝐄 𝐓𝐎𝐈 ᴶᴵᴷᴼᴼᴷOù les histoires vivent. Découvrez maintenant