Le vrai amour c'est relou

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Dehors, le ciel est lumineux, il n'y a pas de nuages, juste le soleil. Il m'est sa main contre sa paume et regarde le paysage, ennuyé. Le court qui se passe devant lui est tellement inintéressant. Il s'imagine déjà les passes qu'il va faire, les services aussi. Il a hâte. Un sentiment d'excitation monte dans son ventre. Il a envie de jouer. 

Il repense à cette lettre. Cette déclaration que cette fille lui a faite. Elle a parlé de l'amour qui ne se produit qu'une fois. Oikawa n'a pas trop comprit mais c'est un peu comme des âmes soeurs non ? 

Il soupire, son regard allant de l'arbre devant la fenêtre à la court ou une classe fait sport. Il les observent quelques secondes, examinant le moindre de leur geste. 

"le vrai amour hein.." se dit-il. 

Une fois, il a demander à sa mère ce que c'était l'amour. Elle lui a répondu avec son habituel sourire franc :  "l'amour c'est un sentiment qu'on ne comprend pas." Elle lui a ensuite demandé pourquoi . Il lui a répondu qu'une fille de sa classe lui avait dit les mots "je t'aime". Sortant de la bouche d'une petite fille ces mots sonnaient comme une jolie mélodie. Mais il n'avait rien ressenti. Normalement quand quelqu'un dit ça, on n'est pas censé sentir comme une boule dans l'estomac, ou avoir le coeur qui s'emballe ? 

Il a quand même dit à sa mère : "ça à fait un jolie son. Quand elle à prononcé je t'aime ." Elle a rit. Comme si ce qu'il disait était stupide, ou tout simplement mignon. Elle l'a ensuite  prit par les épaules et l'a fit s'assoir sur ses genoux : "Quand j'ai rencontré ton père, je n'ai pas put regardé d'autres hommes après lui. Comme si mon coeur le savait déjà depuis longtemps, que j'était amoureuse."  C'est peut-être ça le vrai amour, avoir le coeur qui sait. 

Ses yeux se posèrent sur le garçon juste devant lui. Son regard ne peut s'empêcher de pétiller quand il regarde la silhouette d'Iwa. 

Il sourit. 

Il était petit à l'époque et ne comprenait pas encore toutes ces choses, mais le garçon se rappel très bien ce qu'il a répondu après, comme si il le savait déjà :  "Moi c'est pareil. Maintenant que j'ai rencontré Iwa je ne peux plus regardé d'autres filles." 

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Dans sa chambre, il lance et relance sa balle en haut de sa tête. Quand ses doigts frôlent le ballon, ça fait comme un trampoline, ça rebondit. Un mouvement de trop, un doigts mal placé et la balle est mal renvoyé. 

Même si on ne dirait pas, le capitaine d'Aoba Josai analyse beaucoup, chaque passe il sait déjà comment il va les lancés. Il n'est peut-être pas aussi douer que le petit Tobio mais il sait observer. 

Quand il repense à Kageyama il ne peut empêcher ses dents de se crispé. Il rattrape la balle et la lance de l'autre côté de la pièce. Il l'entend rebondir sur le murs et rouler jusqu'à son bureau. 

Il a longtemps détester ce petit génie, et il le hait toujours d'ailleurs. Ce genre de talent inée, ça le répugne. Lui qui essaye tant bien que mal d'atteindre le sommet, se fait rattraper par des débutants. Il ferme les yeux et sourit. Nan évidemment le passeur de Karasuno n'est pas un débutant mais il préfère se mentir à lui même en se disant qu'il l'est. 

La sonnette retentit le tirant de ses rêveries. Il se relève et se masse la tête . Qui peut bien vouloir le voir à cette heure si ? 

Il se dépêche de descendre en grommelant des insultes incompréhensibles. 

Quand il ouvre la porte, son visage reprend une expression joyeuse. Il s'adoucit et son sourire s'étire jusqu'à ses oreilles. 

-Iwa-san ! 

-Mh, bonjour. lui répondit seulement l'attaquant. 

Il ne lui demanda même pas la permission d'entrer, qu'il enleva ses chaussures et alla dans la salle à manger. Oikawa le suivit tout content d'avoir de la visite, enfin surtout celle de son meilleur ami. 

Le brun se posa à la table, et remarqua sur le bar un tas de lettre pas ouvertes. Il plissa les yeux, et dit ironiquement : 

-Qui peut bien t'en envoyé tant ? Peut-être tes dizaines de fans girls ? 

Le visage de Tooru s'assombrit une secondes avant qu'il reprenne son habituel regard pétillant. 

-Haha je sais pas si on peut appelé ma mère et mon père de "fans girls"... rigola-t-il en cherchant dans un placard une boite de cookie qui trainerait par là. 

L'attaquant ne compris pas tout de suite, mais après quelques secondes, il se rendit compte qu'il avait fait une gaffe. Il détourna le regard gêner. En plus il sait que les parents d'Oikawa et lui sont en froid à cause de la distance. Il essaya de rattraper le coup : 

-Et.. alors ils s'amusent bien ? Ils sont où en ce moment ? 

-J'en sais rien, je les ai jamais lut. répondit le garçon en prenant une des cartes postales. Surement au Cosca Rica ou un truc du genre. 

-Ah.. haha.. bah cool pour eux. 

Un blanc gênant s'installa entre eux. Personnes n'osa le briser. Surtout pas Iwaizumi qui savait que sur ce coup là, il avait été trop long de la détente. Alors il préféra se taire et prendre un cookie. 

-Et sinon tu voulais quoi ? Demanda Tooru au bout d'un moment. 

-Je.. Bah... Tu sais demain c'est le jour. Et je voulais pas rester seul j'étais trop stressé. 

Oikawa essaya de retenir le rire qui lui coinçait les cordes vocales. Son Iwa est vraiment trop mignon quand il est amoureux. 

Amoureux.. 

Oui Iwaizumi est amoureux. 

Pourquoi est-il triste tout à coup ? Oikawa plissa les yeux, il ressent encore ce pincement au coeur. Toujours aussi intense et douloureux. Sa respiration se fait plus courte. 

Evidemment qu'il a compris. Mais il ne veut pas se l'avouer. Pas maintenant. C'est vrai, Iwaizumi viens de tomber amoureux. Il ne peut pas gâcher leur amitié pour ce genre de sentiments aussi futiles. 

Le brun voit son ami se tendre un peu, il penche la tête vers le côté avant de lui toucher la main pour le faire revenir à la réalité. 

-Ohé Oikawa ? Y a quelqu'un ? 

-Hein, euh oui.. Désolé j'ai beugué.. s'excusa le garçon en retirant vite sa main. Et sinon ne stresse pas pour ce rencard je sent que ça va bien se passer. 

-Haha j'ai tendance à me méfier de ton instinct tellement il est foireux. 

-Eh ! C'est pas gentil ça Iwa-chan ! 

Ils partir dans un de leur fou rire habituel, mais le coeur du passeur n'y est pas. 



Jᴇ sᴜɪs ᴛᴏᴍʙᴇ́ ᴀᴍᴏᴜʀᴇᴜx ᴅᴇ ᴛᴏɪ ᴜɴ ᴊᴏᴜʀ ᴅᴇ ᴘʟᴜɪᴇOù les histoires vivent. Découvrez maintenant