One-Shot Your lie in april

Chapitre 1

Kosei PdV :

Non !!! Pas elle, pas Kaori ! Je ne pourrais pas le supporter. Je vais faire un pas en arrière. Ma seule raison de jouer est partie. Je suis seul au fond de l'océan. Ma seule bouée de sauvetage a disparu. J'ai surmonté le traumatisme de la perte de ma mère grâce à Kaori. Comment faire pour surmonter celui de sa perte ? Je pense que le fait de ne pas avoir tenu ma promesse et de ne plus jouer avec tu vas me hanter. Tu vas me hanter. Avec ton caractère exécrable tu ne vas pas me laisser tranquille, même maintenant que tu es... J'arrive pas à le dire, je ne peux tout simplement pas y croire, Pour moi tu es toujours dans ta chambre d'hôpital et quand je vais arriver demain tu vas me crier dessus pour je ne sais quelle raison. Mais tu es belle et bien partie. Tu es partie. Tu es partie rejoindre ma mère quelque part ou je te trouverai jamais. Quoi que... Tsubaki m'en voudra jusqu'à sa mort, mais c'est la seule solution qu'il me reste, celle de te rejoindre, toi et maman. Je pense que je vais le faire,quand je vais arriver tu vas me hurler dessus mais ça va me faire du bien. Désolé mais je vais piquer ton idée de lettre d'adieu pour leur expliquer pourquoi j'en suis parvenu à de telles extrémités.

10 minutes plus tard :

J'ai fini ma lettre. Maintenant, il faut retrouver les somnifères que j'utilisais quand j'étais petit après la mort de ma mère, et en prendre une dose qui me fera passer le pont. Trouver ! 5 pilules, du courage et c'est bon. Maman, Kaori me voilà.

Tsubaki PdV :

- Et donc la réponse est...

Je n'écoutais pas le prof de math, l'esprit embué par la fatigue et la tristesse. Je regardais les arbres qui commençaient à bourgeonner, mais j'avais l'impression qu'il manquait quelque chose. Comme s'ils fleurissaient à contre-cœur, comme si une part de leur être leur avait été arrachée. En tout cas c'est ce que moi je voyais, peut-être parce que j'étais moi même complètement abattue par la mort de Kaori, tout comme Kosei, Watari et tous ceux qui l'ont connu. Teins en parlant de cet idiot, il n'est pas venu en cours aujourd'hui pourtant ce n'est pas son genre de faire l'école buissonnière. Donc j'ai décidé d'aller voir ce qu'il faisait avant de rentrer chez moi.

5 minutes plus tard :

Clang ! Le bruit du verre cassé résonne dans la maison silencieuse. Comme cet idoit de Kosei n'a répondu ni à mon téléphone ni à la sonnette j'ai décidé de casser la vitre. J'ai monté l'escalier quatre à quatre et foncé dans la chambre de Kosei, en entrant j'ai tout de suite deviné que quelque chose n'allait pas bien. Kosei était allongé sur le ventre entouré de sachets de médicament qui ne semblait pas contenir que du doliprane. Je me suis précipité droit sur Kosei le connaissant il était capable d'avoir pris une dose dangereuse, après une vérification de son poul je l'ai mis en PLS et j'ai appelé le SAMU. Puis je fondis en larmes à côté de lui.

PdV extern :

Lorsqu'elle se réveilla, Tsubaki était dans sa chambre, pourtant elle ne se souvenait pas d'être montée se coucher après avoir découvert Kosei. Elle descendit prendre son petit déjeuner encore tout slumpy-slumpy (ce qui ont le ref dîtes le dans les commentaires) comme on l'est toujours au réveil. Elle avait à peine mis un pied dans la salle à manger que ses parents lui ont annoncé la bonne nouvelle :

- Kosei est à l'hôpital mais il est sauvé. Grâce à toi. Les policiers ont trouvé une lettre sur le piano de Kosei, une lettre qui t'est destinée.

PdV Tsubaki :

J' ai avalé mon petit déj' en deux temps trois mouvements, et j'ai foncé dans ma chambre pour lire la lettre de Kosei. Elle disait ceci :

Chère Tsubaki,

Quand tu liras cette lettre, je ne saurais surement déjà plus de ce monde. Je sais que tu vas m'en vouloir mais c'est la seule solution. Je n'ai plus de famille et ma seule bouée de sauvetage est partie. Le seule chose pour laquelle j'étais doué m'est de nouveau inaccessible. Alors s'il te plait ne pleure pas trop. C'est mon choix, respecte-le je t'en prie. Dis à Watari que je suis désolé, il m'a aidé, et toi aussi à vrai dire. S'il te plait, tu peux donner cette seconde lettre à Miss Seto ? Je lui en doit plus que je ne veux l'admettre, mais je ne l'ai jamais remercié. Je pars pour un voyage sans fin. Au revoir Tsubaki !

Kosei

P.S.: Kaori m'a dis que tu étais folle de moi, que tu m'aimais plus qu'un petite frère. Je suis désolé de ne jamais l'avoir remarqué, de ne pas avoir su te rendre heureuse. Vraiment désolé.

3 jours plus tard à l'hôpital :

Pour la première fois depuis son admission à l'hôpital je suis allé voir Kosei. Avant le médecin disait qu'il était pas encore près à recevoir de la visite. Ça fait du bien de lui parler, de le voir en vie. Il n'a pas parlé de la lettre qu'il m'a écrit, je ne sais pas pourquoi je m'y attendais un peu. Mais il a l'air d'aller bien alors je ne m'inquiète pas, enfin pas trop...

PdV Kosei :

Mince alors ma tentative de suicide a échouée. D'après ce que m'on dit les médecins c'est Tsubaki qui m'a trouvé. Ils m'ont aussi dit qu'il fallait se battre pour survivre car je ne suis pas encore tout à fait sorti d'affaire. Mais je ne sais pas si j'aie envie de me battre.. Je voulais mourir alors pourquoi maintenant que ma tentative a ratée je voudrais vivre. C'est absurde ! Désolé de t'avoir donné de faux espoirs Tsubaki mais je ne me battrai pas.

FIN !