La vida es mejor contigo | Tome II

|Chapitre 12

Ce matin je me réveille de bonne humeur. Et le fait que Matteo et moi soyons tous les deux d'accord pour avoir notre propre maison y est pour beaucoup.

Je m'étire et sors du lit. Matteo est déjà parti pour le Jam and Roller ; les garçons et lui ont décidé de répéter tôt, ce qui explique son absence ce matin, bien que j'aurais adoré me réveiller dans ses bras, comme j'en ai l'habitude.

Je me prépare rapidement et descends prendre mon petit-déjeuner. Je découvre un petit mot posé à côté de ma tasse.

« Bon appétit mon amour, je t'aime 🖤
On se retrouve au Roller🖤

Ton petit-ami le plus beau »

Je souris face à sa dernière phrase. Je l'aime tellement mon melon. Eclipse vient vers moi et je m'abaisse à sa hauteur pour le caresser.

— Bonjour mon chien, souriai-je. C'est qui le plus beau chien du monde ? C'est le mien ! Mais oui t'es trop beau mon bébé ! fis-je complètement gaga.

Je lui dépose un bisou sur sa tête, me relève, mange et me brosse les dents. J'enfile ensuite mes chaussures à talons compensés, et je m'élance en direction du Roller.

Hier, j'ai convaincu Nina d'aller parler à Gaston, et j'espère qu'elle va vraiment le faire, même si j'ai peu d'espoir. Elle croit fermement que Gaston l'a déjà remplacée et cela semble impossible de lui quitter cette idée de la tête.

Lorsque j'entre dans cet endroit que j'aime tant, je croise justement Gaston qui en sortait.

— Gaston ? Ça va ? m'inquiétai-je en voyant son expression attristée.

Il ne répond pas tout de suite mais finit par relever la tête vers moi. Son regard est rempli de désespoir. Cela se voit qu'il aime profondément ma meilleure amie et qu'il souffre tout autant.

— Est-ce que Nina me trompe ? me demande-t-il soudainement.

Alors Nina ne lui a toujours pas parlé. C'est dingue, les deux croient que l'autre le trompe. Si seulement ils connaissaient le concept de la communication...

— Tu devrais avoir une discussion avec elle, Gast', lui conseillai-je. Ce n'est pas à moi de t'expliquer ce qui s'est passé, mais Nina va aller te parler, lui affirmai-je. Et crois-moi, il vaut mieux. Vous avez apparemment beaucoup de choses à vous dire.

— Comment tu peux en être aussi sûre ? Elle n'est pas venue tout ce temps... soupire-t-il, comme désemparé.

— Elle t'aime, Gaston, posai-je ma main sur mon épaule.

Il me sourit tristement et me remercie avant de s'eclipser.

Il va vraiment falloir que Nina aille lui parler. Ça devient urgent, ils ne peuvent plus continuer ainsi.

POINT DE VUE DE JIM

— Non, Yam, je ne lui pardonnerai pas. Il s'est moqué de moi ! protestai-je une fois de plus.

— Mais tu l'aimes, Jim ! Et lui aussi ! En plus il s'en veut ! essayait de me convaincre ma meilleure amie.

— Mais qu'est ce que ça fait, hein ? C'est trop facile de se foutre de la gueule de quelqu'un et d'aller s'excuser après.

— Tout le monde fait des erreurs dans la vie, Jim, argumente ma blonde.

— De toute façon, ça sert à rien, je l'ai déjà oublié, affirmai-je.

— N'importe quoi, soupire Yam en roulant les yeux au ciel.

— Si je te le dis, c'est que je le pense vraiment !