Âme Sœur : L'Alpha Et La Légende.

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Mardi, 23 novembre.

PDV ÉNORA

     Je me réveille, calée contre un torse chaud. Je suis un peu fatiguée, et donc, j'essaie de me rendormir. Mais un bruit à la porte me réveille d'un coup.

Sylvie : les enfants, réveillez-vous. Il est déjà 10h.

     10h... Quoi?

     Je fais un bond hors du lit, faisant grogner mon loup. Le grognement est assez puissant puisqu'il fait trembler brutalement le sol, me faisant chuter sur le lit.

Moi : Enzo!

     Le concerné se lève, et me regarde.

Lorenzo : oui?

Moi : qu'est-ce qui t'a pris de faire trembler le sol? Et puis, c'était quoi, ce grognement?

Lorenzo : désolé, j'étais encore dans les vapes.

     Je soupire, et me relève.

Moi : il était puissant en tout cas. Tu commences à avoir des aptitudes d'Alpha, à ce que je vois.

Lorenzo : comment tu sais ça, toi?

Moi : le livre. Je l'ai retenu en entier!

Lorenzo : en plus d'être gentille, douce et belle, tu es intelligente.

Moi : tu en doutais?

Lorenzo : bien sûr que non.

Moi : je ne te crois pas.

Lorenzo : tu doutes de moi, maintenant?

     Je gonfle les joues, et le regarde en fronçant les sourcils.

Lorenzo : t'es trop mignonne.

     Je rougis, et détourne le regard.

Moi : bon, j'y vais.

     Je vais à la salle de bains, et me brosse les dents. Je prends ensuite ma douche, et m'habille d'un short en jean bleu foncé, d'une chemise à carreaux rouge et noire, et termine avec des baskets blanches. J'attache deux mèches de cheveux à l'arrière de ma tête, laissant le reste lâchés.

     Je sors ensuite de la salle de bains, et cède la place à Lorenzo. Je sors de la chambre et descends au salon. Je vais ensuite rejoindre Sylvie dans la cuisine, et la salue avant de prendre une pomme et un verre de jus d'orange.

Sylvie : qu'avez-vous fait pour vous réveiller aussi tard?

Moi : rien. Je me sentais juste un peu fatiguée, c'est tout.

Sylvie : tu vas bien, j'espère? Je ne veux pas que tu tombes malade.

Moi : j'ai l'habitude...

Sylvie : ils ne s'occupaient vraiment pas de toi, hein?

     Je baisse les yeux, un peu triste.

Sylvie : désolée.

Moi : ça va, ne vous inquiétez pas.

Harris : maintenant, tu as une vraie famille. Ne pense plus à eux, d'accord?

     Je souris, et hoche la tête.

Sylvie : Énora, que dirais-tu de m'accompagner en ville pour choisir une robe qui t'irait bien?

Moi : je ne sais pas... Je n'ai jamais participé à des événements pareils. À aucun, à ce que je sache.

Sylvie : il y a une première fois à tout.

Lorenzo : je vous accompagne.

Sylvie : pourquoi ?